gianetti : "On espère que Tadej Pogacar soit encore en progression. Je n'ai pas encore parlé avec lui, mais on a vu qu'il était quand même très costaud. C'était lui le plus fort après Vingegaard, il ne faut pas l'oublier. Vingegaard a fait une sacrée journée, tout comme Hindley qui a le maillot Jaune avec une bonne avance et une bonne équipe. La bataille va donc être beaucoup plus ouverte, avec plus de concurrents dont Hindley." C'est le Tour, tout le monde essaye de le gagner, il n'y a pas que nous. On a fait de notre mieux. Les petites secondes de bonifs qu'on avait prises, ça compte aujourd'hui. On limite l'écart, c'était bien d'aller les prendre".
Mais comment l'équipe de Pogacar a-t-elle pu laisser partir un client aussi sérieux que Hindley dans l'échappée ? "Vous savez, ce n'est pas une question d'erreur mais de probabilité. Il y a eu beaucoup d'attaques, et puis finalement, quand l'échappée est partie, il y avait Hindley dedans. De notre côté, on a essayé de contrôler, mais on ne peut pas non plus tout faire seul... Personne n'a pris les choses en main. On a vu à la fin que Jumbo-Visma a dû réagir, sinon Hindley aurait eu trop d'avance. Si quelqu'un nous avait aidé avant, on n'en serait peut-être pas là...", a-t-il regretté. Pogacar et ses coéquipiers ont certes perdu une bataille, mais pas la guerre. On connaît le tempérament offensif du Slovène. De là à le voir réagir et tenter quelque chose dès jeudi ? "C'est une bonne idée, mais il faut voir les jambes. Quand on voit le niveau de Vingegaard aujourd'hui...
vingegaard : "Nous voulions quelqu'un dans l'échappée. Au final, on en a eu trois, donc on peut conclure que les gars ont fait un super boulot. Du coup, nous n'avions pas besoin de rouler en tête de peloton, ce qui était bien sûr une bonne situation pour nous. Dans la dernière montée, je me sentais bien, alors j'ai dit à Sepp Kuss de rouler et de mener un rythme soutenu. Il l'a fait, j'ai ensuite pu placer mon attaque. Je ne savais pas que Pogacar était moins bien... Je me sentais bien et je suis parti. Quand je me sens bien, j'attaque. Je ne sais pas comment c'est arrivé à Pogacar, vous devriez lui demander. Je connais Tadej et je sais qu'il n'abandonne jamais, donc ce sera un combat jusqu'à Paris", a-t-il conclu.
https://www.cyclismactu.net/news-cyclis ... 75782.html
bon on se demande s'ils réfléchissent tant que ça en fait
