Je suis d'accord avec tout le reste de ton message (ce que je n'ai pas cité) mais je rebondis sur ces deux points :Nico2938 a écrit : 02 juin 2018, 13:43 Sur la probité de Froome, j'ai des doutes mais j'ai, aussi, envie de croire à un coureur comme Pinot. Intellectuellement, on ne peut pas croire à la propreté des performances de l'un (Pinot) et clouer au piloris l'autre (Froome). La différence de niveau est tout de même loin d'être monstrueuse.
Ensuite, j'entends les doutes sur la Sky et en particulier, Froome et sur la prétendue arnaque qu'il incarne. Pourquoi l'équipe avec le plus gros budget choisit un mec supposé nul pour en faire son leader incontestable? On dira ce qu'on veut mais la Sky sans Froome, c'est un seul GT. En 2014, il abandonne sur le TDF et Porte ne s'en va pas gagner le Tour.
- "Intellectuellement, on ne peut pas croire à la propreté des performances de l'un (Pinot) et clouer au piloris l'autre (Froome)"
clouer au pilori peut-être pas, mais ne pas les mettre sur le même plan, si, intellectuellement quand même.
Et la différence de niveau est infime vue par le commun des mortels, mais à leur niveau elle est quand même très importante !
Je ne pense pas que Pinot aurait pu sortir un Giro comme Froome, plus ou moins à l'agonie/banal (pour eux hein) à l'exception de 2-3 journées exceptionnelles
- Froome a des qualités exceptionnelles c'est certain, dès qu'on croit y trouver une limite il y répond sans problème la fois d'après et il faut ravaler le raisonnement... D'accord.
Et il n'est pas dit du tout que s'il n'existait pas Sky aurait connu une telle réussite, avec Thomas par exemple - car il paraît inconcevable qu'à part pénurie complète de main d'oeuvre elle n'ait pas un leader numéro 1 britannique.
...mais on peut retourner ta question : Froome sans Sky, c'est quoi ?
Plus compliqué, pourquoi l'équipe avec le plus gros budget veut se séparer en 2011 d'un coureur qui végète un peu, pourquoi Brailsford le propose à d'autres managers qui n'en veulent pas, avant qu'il ne se mette à voler et à devenir le coureur que l'on sait ?
d'un coup, il a guéri de ses maladies, maigri, et il voltige et boxe trois catégories au-dessus ?
Il passe d'un gros moteur mal dégrossi, avec quelques résultats prometteurs mais comme beaucoup d'autres qui n'ont jamais donné suite, un gars gentil un peu poissard, très opiniâtre mais sans grande culture ni maîtrise cycliste, équipier à peu près anonyme dans le peloton... et paf, il sent le vent du boulet sûrement, et passe d'un coup au niveau de vainqueur d'une Vuelta (sans les bonifs il est devant Cobo... et puis c'est Cobo) et du Tour (dès 2012 il était au niveau ou presque) ?
Dur dur de croire à cette belle histoire...