veji2 a écrit : 21 sept. 2017, 09:26
Je trouve la construction un peu étrange et pour tout dire je regrette un peu ce long lap final avec un mur qui risque de réduire la course à du contrôle jusqu'à ce mur là un peu comme les Lombardie de la grande époque Puritienne.... La course aurait été plus ouverte avec au contraire quelques long laps avant avec le mur (3 tours normaux, 2 long laps puis 1 tour normal pour finir) mais finissant sur le tour normal plus ouvert. On redescendait juste en dessous de 250 bornes mais avec un parcours un peu mieux équilibré.
Enfin bon c'est un point de détail, car nous avons là un circuit qui a tout de même l'immense intérêt d'offrir une vraie grosse chance aux grimpeurs ce qui est rarissime.
Je suis d'accord avec toi, mais je me demande quand même si un GVA ou un Sagan en super-forme (j'ai bien précisé en super-forme) n'auraient pas une petite chance de s'imposer.
Si Purito faisait aussi franchement la différence grâce ses incroyables facultés de démarreur, c'est aussi parce qu'avant, le peloton devaient se coltiner plusieurs cols, dont le Ghisallo et le terrible Mur de Sormano. A la base, Rodriguez était d'abord un grimpeur, et lorsqu'il arrivait au pied de la dernière montée, ses jambes étaient bonnes tandis que celles des classicmen (GVA, Gilbert) étaient largement durçies par les escalades précédentes, qui présentaient les caractéristiques de vrais petits cols (longueur+ pourcentage).
Je sais pas si la montée d'Innsbruck sera suffisamment sélective pour éliminer tous les classicmens, ceux qui peuvent briller aussi bien dans les Flandres que dans les Ardennaises. GVA a étonné tout le monde lors des derniers JO.
Les équipes de grimpeurs (je pense surtout aux colombiens et aux français) auront intérêt à ne pas attendre les 50 derniers km avant de mettre la 5è.