Il y a bien eu groupe de 13 coureurs ayant attaqué très tôt, mais seulement trois d’entre-eux passe le Lautaret avec encore une avance de 2’30, dont le toujours surprenant De Gendt. Mais la vallée scèle leur sort car le peloton des cadors roule fort sous l’impulsion de Indurain et de Rominger surtout. L’Izoart fait le ménage, Rominger est toujours là, mais pas Indurain qui semble mal digérer les à-coups de tantôt Contador, tantôt Ocana, c’est d'ailleurs lui qui passe en tête au sommet suivit de Nibali, Hinault et Zoetemelk, Rominger à perdu contact et passe avec 45" de retard. Il ne pourra revenir sur le groupe surtout mené par Ocana qui se détache enfin pour partir seul dès les premières pentes vers Risoul, mais il faiblit assez brutalement, Nibali et Contador qui devance d’une petite minute Hinault avec Zoetemelk dans sa roue, ont Ocana en vue après 5 km d’escalade, il semble résigné et le duo Hinault Zoetemelk le reprenne, mais là, le fier Espagnol parvient à les suivre, pas longtemps puisque Hinault a haussé le rythme toujours suivit par Zoetemelk et se rapproche des deux hommes de tête qui seront rejoint alors qu’il ne reste que 4 km, le quator reste ensemble encore un moment, puis Zoetemelk les remontent tous pour filer seul à la flamme rouge, Hinault devant Contador au sprint à moins de 5" du Hollandais.
1. Zoetemelk
2. Hinault
3. Contador
Le Tour imaginaire, le retour
Modérateur : Modos VCN
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Etape étrange dans sa première partie, plus attendue dans sa seconde partie.
Malgré le menu copieux, et deux incursions à plus de 2000m, l'échappée du jour contient aussi pas mal d'hommes rapides et de rouleurs. Il faut croire que le classement pour le maillot vert apporte de la diversité à la composition des échappés, le sprint intermédiaire étant placé après 40 km de course. Citons entre autre : Peter Sagan, épaulé par son équipier Bodnar, Sean Kelly, Laurent Jalabert... Bien sûr les hommes à l'aise dans la pente ont aussi flairé le bon coup : Pierre Rolland, Illnur Zakarin, J.M Fuente ou encore Claudio Bortolotto. Quelques baroudeurs sont aussi là, pour leur propre compte ou dans un rôle d'équipier : Voeckler, Casar notamment.
Les sprinteurs s'amusent à faire le sprint et Kelly passe devant Sagan. Jalabert passe en 3ème position mais lui continue son effort. Il envisage peut-être une reconversion en baroudeur des montagnes
. Tout ce beau monde collabore bien et l'écart grandit. Le peloton décidera toutefois après le Lautaret, que 6 min est le maximum toléré. Fuente peut faire peur.
Mais alors qu'on se dirige vers deux courses - une pour l'étape, une pour le général - l'Izoard voit Nibali attaquer franchement. Il n'est suivi par personne. Même Bahamontes, un temps à hauteur de son pédalier, décide que le rythme est trop élevé et réintègre le peloton.
Nibali fait une montée de l'Izoard stratosphérique et réduit l'écart avec les échappés à 2'30". A l'avant, c'est Fuente qui fait le gros du boulot, aidé quand il le peut par Voeckler. Ti Blanc veut faire progresser l'échappée pour son leader Rolland, mais il faut bien dire qu'il n'a pas les qualités d'escaladeur de Fuente
Le sommet de l'Izoard passé, c'est le premier tournant de cette étape. Après le passage par la Casse Déserte, dans un virage serré au goudron quelque peu fondu, Zakarin part à la faute et tombe juste devant Fuente qui ne peut éviter la chute lui aussi. Rolland et Voeckler esquivent les coureurs au sol mais partent dans le décor. Bortolotto freine trop fort et s'en va tâter du gravier lui aussi.
L'hécatombe : des fourches se brisent, du lycra se déchire, des écorchures se multiplient. Sur la route, plus personne. C'est le désert, et il y a eu de la casse...
Environ deux minutes plus tard, Nibali aborde le même virage et passe comme si de rien n'était au moment où Fuente, son vélo cassé à la main, se relève péniblement. C'en est fini de ses ambitions. Il abandonnera après avoir rallié l'arrivée.
Le requin de Messine aborde la montée vers Risoul en solitaire. Son coup de pédale est toutefois moins fluide que dans l'Izoard. Sa position n'est plus la même. Il a présumé de ses forces et le peloton bien organisé est revenu à 1'30" au pied de la montée.
Nibali ressemble à Merckx dans Pra-Loup 75. Un vrai coup de bambou. Il déclarera après l'arrivée n'avoir pas pu s'alimenter comme il le voulait, sa voiture étant retardée par les secours portés aux échappés ayant chuté. Il est plus probable qu'il se soit brisé les ailes en allant trop loin dans l'effort, trop tôt.
L'arrivée au sommet donne des ailes au mauvais descendeur qu'est Bahamontes. En se relevant tout à l'heure, il a été sage et il peut alors repasser à l'attaque. Mains en haut du guidon, le torse qui se balance de droite à gauche dans son style caractéristique, il refait son retard sur Nibali. Il l'aperçoit. Derrière lui Bartali, Ocana et Gaul se sont aussi détachés. Ils plafonnent à 15" de l'aigle de Tolède mais eux aussi dépasseront Nibali, finalement 5ème.
1 - Bahamontes
2 - Bartali
3 - Ocana
Malgré le menu copieux, et deux incursions à plus de 2000m, l'échappée du jour contient aussi pas mal d'hommes rapides et de rouleurs. Il faut croire que le classement pour le maillot vert apporte de la diversité à la composition des échappés, le sprint intermédiaire étant placé après 40 km de course. Citons entre autre : Peter Sagan, épaulé par son équipier Bodnar, Sean Kelly, Laurent Jalabert... Bien sûr les hommes à l'aise dans la pente ont aussi flairé le bon coup : Pierre Rolland, Illnur Zakarin, J.M Fuente ou encore Claudio Bortolotto. Quelques baroudeurs sont aussi là, pour leur propre compte ou dans un rôle d'équipier : Voeckler, Casar notamment.
Les sprinteurs s'amusent à faire le sprint et Kelly passe devant Sagan. Jalabert passe en 3ème position mais lui continue son effort. Il envisage peut-être une reconversion en baroudeur des montagnes

Mais alors qu'on se dirige vers deux courses - une pour l'étape, une pour le général - l'Izoard voit Nibali attaquer franchement. Il n'est suivi par personne. Même Bahamontes, un temps à hauteur de son pédalier, décide que le rythme est trop élevé et réintègre le peloton.
Nibali fait une montée de l'Izoard stratosphérique et réduit l'écart avec les échappés à 2'30". A l'avant, c'est Fuente qui fait le gros du boulot, aidé quand il le peut par Voeckler. Ti Blanc veut faire progresser l'échappée pour son leader Rolland, mais il faut bien dire qu'il n'a pas les qualités d'escaladeur de Fuente

Le sommet de l'Izoard passé, c'est le premier tournant de cette étape. Après le passage par la Casse Déserte, dans un virage serré au goudron quelque peu fondu, Zakarin part à la faute et tombe juste devant Fuente qui ne peut éviter la chute lui aussi. Rolland et Voeckler esquivent les coureurs au sol mais partent dans le décor. Bortolotto freine trop fort et s'en va tâter du gravier lui aussi.
L'hécatombe : des fourches se brisent, du lycra se déchire, des écorchures se multiplient. Sur la route, plus personne. C'est le désert, et il y a eu de la casse...
Environ deux minutes plus tard, Nibali aborde le même virage et passe comme si de rien n'était au moment où Fuente, son vélo cassé à la main, se relève péniblement. C'en est fini de ses ambitions. Il abandonnera après avoir rallié l'arrivée.
Le requin de Messine aborde la montée vers Risoul en solitaire. Son coup de pédale est toutefois moins fluide que dans l'Izoard. Sa position n'est plus la même. Il a présumé de ses forces et le peloton bien organisé est revenu à 1'30" au pied de la montée.
Nibali ressemble à Merckx dans Pra-Loup 75. Un vrai coup de bambou. Il déclarera après l'arrivée n'avoir pas pu s'alimenter comme il le voulait, sa voiture étant retardée par les secours portés aux échappés ayant chuté. Il est plus probable qu'il se soit brisé les ailes en allant trop loin dans l'effort, trop tôt.
L'arrivée au sommet donne des ailes au mauvais descendeur qu'est Bahamontes. En se relevant tout à l'heure, il a été sage et il peut alors repasser à l'attaque. Mains en haut du guidon, le torse qui se balance de droite à gauche dans son style caractéristique, il refait son retard sur Nibali. Il l'aperçoit. Derrière lui Bartali, Ocana et Gaul se sont aussi détachés. Ils plafonnent à 15" de l'aigle de Tolède mais eux aussi dépasseront Nibali, finalement 5ème.
1 - Bahamontes
2 - Bartali
3 - Ocana
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Toujours très bon, tes résumés Fred.
Je dois revenir sur les conditions de départ puisque nous abordons la dernière moitié de ce Tour difficile, mais très beau et distrayant grâce à la contribution de chacun.
Bon, advenant que vous ne puissiez pas faire apparaître un de vos précédent choix pour le minimum de trois podium, ce coureur sera absent du classement final et je trouverais ça dommage d'avoir perdu un choix à cause de ça.

Je dois revenir sur les conditions de départ puisque nous abordons la dernière moitié de ce Tour difficile, mais très beau et distrayant grâce à la contribution de chacun.
Bon, advenant que vous ne puissiez pas faire apparaître un de vos précédent choix pour le minimum de trois podium, ce coureur sera absent du classement final et je trouverais ça dommage d'avoir perdu un choix à cause de ça.

Re: Le Tour imaginaire, le retour
Que de petites escarmouches jusqu’à mi-pente du Montgenèvre où Virenque tente l’aventure, seul, pas de volontaire pour l’accompagner. Quand il entreprend la montée vers Sestrières avec presque 4’ d’avance les favoris bougent et font exploser le peloton, ils sont 15 à la poursuite du Français qui résiste pour atteindre le sommet une minute devant la meute, lors de la descente Nibali se détache, bientôt suivit pas Magni, les autres ne sont pas prêts à prendre tous les risques, ils sont seulement à 2’ derrière, largement le temps de reprendre les trois fuyards avant l’arrivée. Le trio s’est formé au 140e km, c’est désormais Magni qui reste devant et qui fait passer leur avance 2’40s à Villar Perosa. Ils passent ensemble le dernier col du jour et cette fois Magni les distancent pour faire seul les 10 derniers kms.
1.Magni
2.Virenque
3. Nibali
1.Magni
2.Virenque
3. Nibali
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Etape classique animée par une échappée que l'on pensait au long cours. Un grand de ce sport en a décidé autrement.
Mais avant cela, il y eut le sprint intermédiaire de Saint Pancrace remporté par le britannique Barry Hoban (il devait être pressé de rentrer à Londres
).
Dans le Montgenèvre on sentait déjà que quelque chose allait se passer. Les nombreux italiens qui s'étaient glissés dans l'échappée avaient l'excuse d'arriver dans leur pays. Mais certains d'entre eux, équipiers du campionissimo, étaient surtout là pour lui servir de relais. A 3 km du sommet de Montgenèvre, Coppi place une attaque à laquelle personne ne peut répondre.
Il ne lui reste "plus qu'à" rejoindre deux équipiers au début de la descente, et il n'a plus alors à donner un coup de pédale jusqu'au bas de la descente. Il peut ainsi garder des forces et en remettre dans la dernière bosse, de 8 km tout de même.
Il s'impose détaché et loin devant. Derrière lui ses rivaux tentent dans un premier temps de s'organiser, notamment Anquetil qui n'aime pas les à-coups et qui veut préserver ses chances. Ses relais ne sont pas très rapides, mais ils sont longs et amènent un semblant de cohésion. Mais face à l'écart qui se creuse, les adversaires tentent de l'attaquer. Bartali d'abord, puis Pantani. Puis c'est au tour de Gimondi, dont la montée aux pourcentages raisonnables de Sestrières convient mieux. Les trois italiens sont accompagnés d'Ocana qui s'immisce dans ce championnat d'Italie qui ne dit pas son nom.
Au sprint Ocana devance Bartali et Gimondi.
1 - Coppi (3)
2 - Ocana (3)
3 - Bartali (2)
Mais avant cela, il y eut le sprint intermédiaire de Saint Pancrace remporté par le britannique Barry Hoban (il devait être pressé de rentrer à Londres

Dans le Montgenèvre on sentait déjà que quelque chose allait se passer. Les nombreux italiens qui s'étaient glissés dans l'échappée avaient l'excuse d'arriver dans leur pays. Mais certains d'entre eux, équipiers du campionissimo, étaient surtout là pour lui servir de relais. A 3 km du sommet de Montgenèvre, Coppi place une attaque à laquelle personne ne peut répondre.
Il ne lui reste "plus qu'à" rejoindre deux équipiers au début de la descente, et il n'a plus alors à donner un coup de pédale jusqu'au bas de la descente. Il peut ainsi garder des forces et en remettre dans la dernière bosse, de 8 km tout de même.
Il s'impose détaché et loin devant. Derrière lui ses rivaux tentent dans un premier temps de s'organiser, notamment Anquetil qui n'aime pas les à-coups et qui veut préserver ses chances. Ses relais ne sont pas très rapides, mais ils sont longs et amènent un semblant de cohésion. Mais face à l'écart qui se creuse, les adversaires tentent de l'attaquer. Bartali d'abord, puis Pantani. Puis c'est au tour de Gimondi, dont la montée aux pourcentages raisonnables de Sestrières convient mieux. Les trois italiens sont accompagnés d'Ocana qui s'immisce dans ce championnat d'Italie qui ne dit pas son nom.
Au sprint Ocana devance Bartali et Gimondi.
1 - Coppi (3)
2 - Ocana (3)
3 - Bartali (2)
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Parfait Fred, maintenant il reste 3 podium à venir ; levrai-dufaux étape 10 et 11, jicébé la 11.
Le délai de 48h peut bien sûr être rallongé.
Le délai de 48h peut bien sûr être rallongé.

- levrai-dufaux
- Equipier de luxe
- Messages : 7107
- Inscription : 09 oct. 2014, 10:43
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Etape 10
Après la traditionnelle échappée matinale, c'est une échappée de costauds qui se forment dès le pied de l'Izoard en contre. S'ils sont certes distancés au général, on y retrouve Koblet, Julio Jimenez, Chiappucci, Virenque, Zoetemelk mais aussi des habitués de l'Izoard tels Bobet et Thévenet. Dans l'ascension finale, Jimenez s'isole et s'en va gagner un succès de prestige tandis que Zoetemelk et Chiappucci complètent le podium. Plus loin, les favoris restent curieusement passifs, même si Gaul reprend encore un poignée de secondes.
1). J. Jimenez
2) Zoetemelk
3) Chiappucci
Etape 11
Dans le Montgenèvre, Virenque, Ullrich et Ugrumov refont le coup du Tour 96 et s'échappent. Mais, comme alors, l'entente n'est pas bonne et les hommes de tête sont repris. Dans l'ascension vers Sestrières, Chiappucci, décidément en grande forme dans ces Alpes passent à l'attaque. Il est accompagné de Mottet et Breukink, revanchard après son chrono décevant de Mulhouse. Les trois hommes collaborent bien, se neutralisant dans l'ultime difficulté du jour, et se disputent la victoire au sprint où Mottet se montre le plus véloce :
1) Mottet
2) Chiappucci
3) Breukink
Après la traditionnelle échappée matinale, c'est une échappée de costauds qui se forment dès le pied de l'Izoard en contre. S'ils sont certes distancés au général, on y retrouve Koblet, Julio Jimenez, Chiappucci, Virenque, Zoetemelk mais aussi des habitués de l'Izoard tels Bobet et Thévenet. Dans l'ascension finale, Jimenez s'isole et s'en va gagner un succès de prestige tandis que Zoetemelk et Chiappucci complètent le podium. Plus loin, les favoris restent curieusement passifs, même si Gaul reprend encore un poignée de secondes.
1). J. Jimenez
2) Zoetemelk
3) Chiappucci
Etape 11
Dans le Montgenèvre, Virenque, Ullrich et Ugrumov refont le coup du Tour 96 et s'échappent. Mais, comme alors, l'entente n'est pas bonne et les hommes de tête sont repris. Dans l'ascension vers Sestrières, Chiappucci, décidément en grande forme dans ces Alpes passent à l'attaque. Il est accompagné de Mottet et Breukink, revanchard après son chrono décevant de Mulhouse. Les trois hommes collaborent bien, se neutralisant dans l'ultime difficulté du jour, et se disputent la victoire au sprint où Mottet se montre le plus véloce :
1) Mottet
2) Chiappucci
3) Breukink
Re: Le Tour imaginaire, le retour
En attendant le retour de jicébé (il est souvent très occupé), il faudrait peut-être mettre le profil original pour qu'on puisse continuer à donner nos podium d'étape.
Voilà! 12e étape

On continue!
Voilà! 12e étape

On continue!

Dernière modification par runnz le 12 oct. 2025, 20:18, modifié 1 fois.
Re: Le Tour imaginaire, le retour
On a déjà fait cette étape, Runnz 

Re: Le Tour imaginaire, le retour
Merci Fred, j'avais pas réalisé, je suis souvent distrait.
Je donne direct mon podium:
1. Nibali
2. Contador
3. Hinault

Je donne direct mon podium:
1. Nibali
2. Contador
3. Hinault
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Les habitués de Paris-Nice le savent bien : aller vers le sud n'est pas toujours gage de beau temps.
Nous sommes pourtant en plein mois de juillet mais la montagne a sa propre météo, que les prévisions ignorent.
Les principaux acteurs de cette 12ème étape furent donc la pluie, et le froid.
Et bien évidemment, Charly Gaul. Comme souvent dans ces conditions (Monte Bondone 1956, Chartreuse 1958), l'Ange de la Montagne déploie ses ailes et s'envole sans effort apparent. Il part dès le pied du col de la Lombarde, peut-être enthousiasmé par la longueur très raisonnable de l'étape du jour. Son compère Bahamontès le suit dans un premier temps, mais lâche après quelques hectomètres. C'est trop rapide.
Au contraire c'est un peloton assez conséquent qui limite la casse tant bien que mal. Il faut dire que Gaul a perdu pas mal de temps ces derniers jours, et sa forme semble s'améliorer seulement maintenant. Alors l'écart grimpe sans que personne ne s'en inquiète outre mesure. Les Bianchi de Coppi contrôlent, relayés parfois par Rostollan, garde du corps d'Anquetil. Mais tout ce beau monde se retrouve éparpillé façon puzzle quand Pantani et Contador partent en contre. Ils passent au sommet de la Lombarde avec presque 2 minutes de retard sur le luxembourgeois, qui cherche à gérer son effort.
Derrière on passe au sommet en ordre dispersé, une impression accentuée encore par l'habileté qu'ont certains (ou pas) à enfiler imperméable ou journal sous le maillot ! Dans la descente, Pantani et Contador s'entendent comme s'ils étaient équipiers, et Gaul perd du temps. Pour le reste des favoris, personne ne prend de risque et la majorité d'entre eux se regroupe dans le faux-plat qui mène à Saint-Etienne de Tinée. Après la moitié du col de la Bonette, Pantani et Contador reviennent sur Gaul, qui pioche. Il trouvera néanmoins les ressources pour rester avec ses deux compères et former ainsi ce qui devrait être (on le suppose alors) la plus belle échappée de grimpeurs du Tour de France. Ils arrivent tous les 3 ensemble à Jausiers et il n'y a qu'un sprint pour les départager.
1 - Pantani (2)
2 - Gaul (1)
3 - Contador (1)
Derrière, les favoris arrivent groupés mais frigorifiés. Tous sauf un ! Le perdant du jour se nomme Bahamontes, peu à l'aise dans la descente de la Lombarde et qui semble avoir souffert du froid plus encore que les autres.
Nous sommes pourtant en plein mois de juillet mais la montagne a sa propre météo, que les prévisions ignorent.
Les principaux acteurs de cette 12ème étape furent donc la pluie, et le froid.
Et bien évidemment, Charly Gaul. Comme souvent dans ces conditions (Monte Bondone 1956, Chartreuse 1958), l'Ange de la Montagne déploie ses ailes et s'envole sans effort apparent. Il part dès le pied du col de la Lombarde, peut-être enthousiasmé par la longueur très raisonnable de l'étape du jour. Son compère Bahamontès le suit dans un premier temps, mais lâche après quelques hectomètres. C'est trop rapide.
Au contraire c'est un peloton assez conséquent qui limite la casse tant bien que mal. Il faut dire que Gaul a perdu pas mal de temps ces derniers jours, et sa forme semble s'améliorer seulement maintenant. Alors l'écart grimpe sans que personne ne s'en inquiète outre mesure. Les Bianchi de Coppi contrôlent, relayés parfois par Rostollan, garde du corps d'Anquetil. Mais tout ce beau monde se retrouve éparpillé façon puzzle quand Pantani et Contador partent en contre. Ils passent au sommet de la Lombarde avec presque 2 minutes de retard sur le luxembourgeois, qui cherche à gérer son effort.
Derrière on passe au sommet en ordre dispersé, une impression accentuée encore par l'habileté qu'ont certains (ou pas) à enfiler imperméable ou journal sous le maillot ! Dans la descente, Pantani et Contador s'entendent comme s'ils étaient équipiers, et Gaul perd du temps. Pour le reste des favoris, personne ne prend de risque et la majorité d'entre eux se regroupe dans le faux-plat qui mène à Saint-Etienne de Tinée. Après la moitié du col de la Bonette, Pantani et Contador reviennent sur Gaul, qui pioche. Il trouvera néanmoins les ressources pour rester avec ses deux compères et former ainsi ce qui devrait être (on le suppose alors) la plus belle échappée de grimpeurs du Tour de France. Ils arrivent tous les 3 ensemble à Jausiers et il n'y a qu'un sprint pour les départager.
1 - Pantani (2)
2 - Gaul (1)
3 - Contador (1)
Derrière, les favoris arrivent groupés mais frigorifiés. Tous sauf un ! Le perdant du jour se nomme Bahamontes, peu à l'aise dans la descente de la Lombarde et qui semble avoir souffert du froid plus encore que les autres.
- levrai-dufaux
- Equipier de luxe
- Messages : 7107
- Inscription : 09 oct. 2014, 10:43
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Mon podium de l'étape 12 :
1) Gaul
2) Ocana
3) Fignon
1) Gaul
2) Ocana
3) Fignon
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Après vérifications, j'aimerais que fred30 confirme le nombre et le noms de ses choix.
Le maximum de 22 serait dépassé ce qui veut dire qu'au moins deux choix seront absents du classement final.
(22 x 3 = 66 podiums)
fred30
HINAULT .. 2
CANCELLARA .. 2
BOARDMAN .. 1
VANDENBROUCKE F. .. 2
BARTOLI .. 1
ARGENTIN .. 1
JANSSEN .. 1
VANDERAERDEN .. 1
VAN LOOY .. 3
VAN STEENBERGEN .. 2
KELLY .. 2
SAGAN .. 2
ALTIG .. 2
MAERTENS .. 1
DE GENDT .. 1
ANQUETIL .. 1
COPPI .. 3
OCANA .. 3
VIRENQUE .. 1
PANTANI .. 2
BARTALI .. 2
GAUL .. 1
CONTADOR .. 1
BAHAMONTES .. 1
Le maximum de 22 serait dépassé ce qui veut dire qu'au moins deux choix seront absents du classement final.

(22 x 3 = 66 podiums)
fred30
HINAULT .. 2
CANCELLARA .. 2
BOARDMAN .. 1
VANDENBROUCKE F. .. 2
BARTOLI .. 1
ARGENTIN .. 1
JANSSEN .. 1
VANDERAERDEN .. 1
VAN LOOY .. 3
VAN STEENBERGEN .. 2
KELLY .. 2
SAGAN .. 2
ALTIG .. 2
MAERTENS .. 1
DE GENDT .. 1
ANQUETIL .. 1
COPPI .. 3
OCANA .. 3
VIRENQUE .. 1
PANTANI .. 2
BARTALI .. 2
GAUL .. 1
CONTADOR .. 1
BAHAMONTES .. 1
Re: Le Tour imaginaire, le retour
Je te confirme que ta liste me concernant est bonne.
Par contre ça devient trop mathématique pour moi, là.
Quelque chose a dû m'échapper : il ne fallait pas dépasser 22 noms ?
Je sais que j'ai quelques noms qui paraissent difficiles à mettre 3 fois mais pour ça j'ai quelques idées.
Après si certains ne sont pas dans le classement, tant pis ce n'est pas grave. Ils n'avaient qu'à être plus réguliers, aussi
Par contre ça devient trop mathématique pour moi, là.
Quelque chose a dû m'échapper : il ne fallait pas dépasser 22 noms ?
Je sais que j'ai quelques noms qui paraissent difficiles à mettre 3 fois mais pour ça j'ai quelques idées.
Après si certains ne sont pas dans le classement, tant pis ce n'est pas grave. Ils n'avaient qu'à être plus réguliers, aussi
