On3 a écrit : 23 sept. 2025, 15:45
charlix a écrit : 23 sept. 2025, 11:37
Du coup pour toi on3, ça serait plus une crise de surproduction ?
Je suis absolument pas dans le milieu et je me contente donc de ce que j'ai pu lire à droite à gauche.
Pré-covid, il était acquis que c'était la demande du grand public qui tirait le marché du cycle (notamment les vélos élec pour le vélotaf). En gros, les routiers devenaient une sorte de marché de niche (stable) pour n'importe quel vélociste, qui avait tout intérêt à se focaliser sur monsieur tout le monde pour lui vendre un vélo à assistance.
La demande à la sortie du covid a été absolument folle pour les raisons que l'ont sait (distanciation, envie de vivre différemment). Il y avait un problème d'appro des matières premières, mais il y avait aussi le fait que même avec la matière première, les usines n'arrivaient pas à répondre à la demande. L'exemple c'est Shimano, qui ne pouvait pas produire plus et refusait d'ouvrir une nouvelle usine pour ses composants, en prétextant qu'il ne la sentait pas à long terme (à juste titre donc).
Puis la "bulle" a éclaté (mais pour revenir à quel niveau de demande ?) et certains se sont retrouvés avec beaucoup de stock sur les bras.
Et on en revient donc à ce que je disais plus haut. S'ils ont investis à hauteur de la demande en sortie de covid, alors il s'agit de revenir à des niveaux moins délirants, mais si la demande est plus faible qu'avant covid, là ça devient problématique.
Les articles que je continue de voir passer à ce sujet (= les difficultés du milieu), ça concerne des leaders sur le marché, donc ils font de la masse. Est-ce que ça concerne aussi ceux qui ne s'adressent pas au grand public mais on n'en parle pas parce qu'ils sont "petits" ? Ou est-ce qu'ils sont plus ou moins épargnés par cette situation ?
Ca c'est la connaissance que j'en ai, peut-être que des gens du milieu ont d'autres infos.