A l'ancienne, vraiment ?-Vélomen- a écrit : 21 juil. 2022, 10:03 En tout cas cette étape montre qu'on a pas besoin de grands cols et de 250 bornes et 5000 m de dénivelé pour avoir une course grandiose et des écarts énormes.
Sur le papier, je trouvais cette étape sympa, sans plus. C'était court, mais pas assez, c'était dur, mais pas assez (aucun HC, pas d'altitude et même 300 derniers mètres en mur façon Planche des Belles Filles).
Résultat : un festival avec un col d'Azet qui rentre dans l'histoire, des coureurs partout et une course à l'ancienne.
Je crois qu'on peut désormais l'affirmer : ce sont les coureurs qui font la course !![]()
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Je n'ai pas eu le même sentiment en regardant l'étape. Ok les écarts sont grands, il y a des coureurs partout, mais j'attribue ça autant, si ce n'est plus, à la canicule et au rythme hallucinant auquel TOUTES les étapes sont courues. Tout le monde est sec de chez sec.
Parce que pour le reste, je vois surtout une course où les leaders ne s'attaquent pas. Sauf le turbo DRS de Pogacar qui semble attaquer sur du plat quand il se dresse sur les pédales.
Pour moi la seule course à l'ancienne qu'on ait eue cette année, c'est évidemment l'étape Galibier - Granon.
Peyragudes, comme toujours, c'est décevant. Et hier, j'ai beaucoup pensé à l'US Postal et notamment Hincapie le non grimpeur qui essorait tout le peloton. Ce n'est pas ce que j'appelle un cyclisme à l'ancienne ... même si ça fait déjà 20 ans.