Vous êtes vraiment gentils avec le parcours, qui est une véritable purge comme chaque année depuis que Richard Chassot est aux manettes... Quant aux profils, c'est le même gag depuis des années, on jurerait qu'ils sont conçus avec Excel 1997
L'étape 1 se termine quasiment par une ligne droite de 15km... Le seul petit "décrochement" que l'on voit sur la carte est un détour "obligé" à cause des travaux du viaduc de Riddes! Depuis Chamoson, c'était difficile de faire un parcours sélectif, c'est vrai, mais de là à prendre par la route principale de bout en bout, il y avait de quoi faire moins pire.
La côte de Produit est belle (petite route à lacets), mais elle s'enchaîne sur une 2ème côte (celle de Chamoson) large, roulante et en ligne droite (en voyant la "côte de Chamoson" annoncée avant que le parcours détaillé ne soit dévoilé, j'espérais que le tracé monte au sommet du village de Chamoson, eh bien non), avant la curée de fin d'étape. Il faudra être motivé pour sortir...
L'étape 2 se termine par l'autoroute de la Vue-des-Alpes, une trois-voies hyper roulante. A noter qu'une petite route plus raide (bien entendu revêtue) permet de monter directement à la Vue-des-Alpes depuis Cernier au lieu d'aller jusqu'à Boudevilliers chercher ce mouroir...
C'est dans l'étape 3 que je vois le plus de possibilités de ne pas avoir une arrivée massive, car la dernière côte est assez raide, en lacets, et très proche de l'arrivée.
La montée finale de l'étape 4 est monstrueuse de longueur (1600m D+, c'est rare à cette époque de l'année), malheureusement c'est un épouvantail et vu l'éloignement des difficultés précédentes, ça va se résumer à une course de côte. En venant directement depuis le val d'Hérens il est difficile de tracer mieux, par contre un enchaînement avant Thyon 2000 est facile (par exemple la montée des Mayens de Sion via les Agettes, descente sur Vex, montée à Thyon 2000 par Hérémence et Les Collons).
Un peu comme avec l'homme sur Mars, je me demande si je serai encore vivant quand le Tour de Romandie s'aventurera sur le Weissenstein (le Grand Colombier suisse, un peu moins dur quand même), le col du Lein (petit passage en sterrato au sommet, mais la descente est goudronnée), ou plus simplement les innombrables raidards du Lavaux, à commencer par ceux au-dessus de Lutry...