Je suis d'accord sur le fait que lorsque Evenepoel sort, il y a encore plein de main d'oeuvre pour les leaders. C'est à eux de rouler, j'en conviens. Mais quand tu vois que l'écart augmente et que tes coéquipiers, aussi valeureux et courageux soient-ils, ne reprennent rien, il me semble qu'il faut endosser la casquette de leader autrement que comme on l'a vu. Plus tôt, déjà (mais les pourcentages raides étant vers la fin, ils en ont été dissuadés) et puis un peu plus longuement.Bradounet_ a écrit : 03 août 2019, 17:56Là c'est complètement différent de l'attaque d'un Terpstra dans le final d'un Paris-Roubaix où on n'a plus que des leaders ou presque et ça se regarde.fred30 a écrit : 03 août 2019, 17:48 Ca confirme que dans les classiques, comme ailleurs, mais sur les classiques c'est flagrant : le premier qui prend 100-150m prend un avantage quasi décisif, derrière tout le monde se regarde et personne n'assume. ("moi !? non vas-y toi ! l'arrivée est à 20 bornes, c'est loin quand même" ... - quelle bande de losers ...)
Après l'attaque de Evenepoel, il y a des équipiers de plusieurs formations qui se relaient derrière. On voit ça sur toutes les classiques des mecs qui anticipent avant le dernière difficulté et à l'approche du money-time, les coéquipiers derrière se livrent totalement et l'écart fond toujours comme neige au soleil.
Or aujourd'hui, on a vu des équipiers totalement impuissant face à Evenepoel notamment qui continuaient à creuser alors que les mecs derrière livraient leurs dernières forces.
C'est cela qui est aussi phénoménal ajouté au fait qu'il n'ait rien perdu sur l'ensemble de la bosse.
Il a seulement perdu 12/13" lors de la grosse attaque avec Woods/Konrad mais le mecs ne pouvaient maintenir ce rythme bien longtemps et Evenepoel leur a repris sur la fin de la bosse.
Maintenant l'exploit athlétique est superbe, j'étais scotché devant mon ordi et je n'en revenais pas.
Peut-être aussi simplement, que Valverde, Woods et consorts étaient cuits, tout bonnement.
