Faut voir la gueule des cols aussi. C’est pas comparable avec St Étienne, ou il y a qu’une courte bosse pour faire l’écart. Avec des cols de 20 km, et 20 km de descente derrière, l’écart au sommet peut être fait et largement suffire.mazinho93 a écrit : 16 juil. 2019, 12:33Dreki a écrit : 15 juil. 2019, 23:58 Je sais que ces dernières années, le Tour se joue à coup de seconde en montagne. Mais franchement, le Tourmalet, c’est bien assez dur pour faire des écarts, même si ça se résume en course de côte. Les Alpes y’a de quoi faire, c’est de la vraie haute montagne.
Chaque année, il y a une espérance que les purs grimpeurs puissent mettre en difficulté le rouleau compresseur Sky, et on accuse (à tort selon moi) le parcours pas assez dur, qui favorise la mise en place de leur train.
La réalité est plus simple, leurs leaders sont les plus forts d’année en année (et on peut le déplorer et le mettre sous le coup du dopage, mais c’est un autre sujet) et les rouleurs/grimpeurs sont aussi forts que les purs grimpeurs (et c’est pas nouveau...). Et si G.Thomas ou Bernal s’impose cette année, sur ce parcours ci, c’est qu’ils seront les plus forts sur ce Tour, pas que le parcours à empêcher les grimpeurs de s’exprimer. S’il leur faut 8 étapes avec 6 cols qui s’enchainent sans vallée avec 8000 m de dénivelés, pour enfin prendre l’ascendant, c’est qu’ils ne sont pas assez bon pour gagner le Tour.
C est pas tant le nombre de cols que leur agencement qui pose problème selon moi.. Cette année dans les Alpes et prennes et il n y a aucune étape de montagne avec plus de 3 cols... Et il y a à chaque fois énormément de vallée... Ça favorise les tactique défensives..... Sur l étape de saint Étienne, si la dernière bosse est à 25 km de l arrivee et non 12... Alaphillipe et Pinot n ont aucune chance....
Alors oui, il n’y a pas d’étapes qui permettent à un leader de s’isoler à 100km de l’arrivée.
Mais le Tourmalet, ça reste très dur, avec un pied montée fort et une attaque à 10km, un mec plus fort peut prendre une minute. Si ça arrive au sprint entre 10 coureurs, c’est pas parce que le Tourmalet est facile, mais c’est la responsabilité des coureurs (tôt dans la course, le Tour est encore long et blabla blabla...)
Vars Izoard Galibier, c’est très costaud. Si les deux premiers cols sont montés à train élevé, le Galibier peut faire de gros écarts (je dis pas que ça en fera, mais il y a de quoi faire). On peut pas résumer à que 3 cols. C’est une sacrée étape.
Iseran Tignes, c’est costaud.
Et Val Thorens, oui c’est roulant, mais 33 km de montée, en fin de tour, ça peut être un énorme chantier.
Non franchement, si les difficultés sont pas escamotés, le plus fort s’imposera. Si ça roule pépére et attend que la dernière bosse pour laisse le train Inéos se mettre en place, bah c’est la faute aux équipes, pas au parcours.
J’ai l’impression que beaucoup sur ce forum confondent un parcours dur qui permet au plus fort de s’extraire (et c’est le cas cette année, c’était Le cas l’an passé) et un parcours piégeur qui permet de grandes manœuvres tactiques pour battre le plus fort (c’est à dire Sky).
La montagne cette année est très dure, mais ne permet pas de renverser le plus fort.