Le matériel a une importance c'est certain, mais il existe une grande différence entre les pavés et les chemins de vigne que nous avons vus aujourd'hui.biquet a écrit : 07 oct. 2018, 18:14+ 1000 !!-Vélomen- a écrit : 07 oct. 2018, 17:52 Vous faites la fine bouche les gars !!!
Voilà maintenant que la course n'est pas assez lisible.Personnellement, je n'en peux plus de ces courses justement trop lisibles, complètement stéréotypées et avec une prise de risque proche du néant et un peloton compact sur de belles routes où l'aspiration est énorme.
Les chemins, les petites routes semblent les seuls moyens à l'heure actuelle de redonner à ce sport sa vraie identité avec des leaders qui se battent d'homme à homme sur des formats assez longs (c'est à dire pas seulement 1 km dans le final).Moi, je me suis régalé. Et ça ramène à certaines époques sympas du cyclisme ou les crevaisons faisaient partie du jeu, et ou la malice, le savoir-faire et la compétence (la souplesse de position et du coup de pédale, aussi) permettaient de faire des miracles. Un De Vlaeminck crevait trés trés rarement, par exemple. Cette plaie de Lefèvere nous sort sa chialante habituelle, mais il ferait bien d'écouter ce qu'a dit Vanmarcke.
Sur les pavés, le choix des trajectoires ainsi que le placement (haut du pavé ou non) ont une influence sur le fait de crever ou non. Et là, c'est bien la dextérité du coureur, sa puissance physique et son intelligence qui s'expriment.
Sur les chemins de terre, tous ces éléments disparaissent car les chemins sont tellement en mauvais état (du moins les premiers) qu'il n'y a plus de trajectoire à choisir. Le coureur ne fait que subir et c'est au petit bonheur la chance. La course se transforme alors en véritable loterie (ce qu'elle n'est pas sur Paris Roubaix).
Bien sûr que les crevaisons font partie de la course, mais je pense qu'on pourrait quand même convenir qu'il y en a trop eu dans les premiers secteurs empruntés aujourd'hui !