Giro 2018: votre bilan

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Re: Giro 2018: votre bilan

Concernant Pinot, c'est en partie de ma faute, je suis conscient d'avoir lancé le débat sur ses performances qui me semblaient (et me semblent toujours) douteuses. Mais je ne pense pas avoir sombré dans la diffamation non plus, en tentant d'expliquer avec précision la nature et les raisons de mon questionnement, et ce sans être affirmatif. Et je ne crois pas qu'il y ait eu ensuite de réactions déplacées, je n'en ai en tout cas pas vue (il faut dire que j'étais absent lors de la 20è étape).
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Re: Giro 2018: votre bilan

On3 a écrit : 28 mai 2018, 17:06
Wombat a écrit : 28 mai 2018, 16:55 Pauvres Italiens en perte de vitesse avec leurs 7 (8) GT depuis 2010 :mouchoir:

Après on est d'accord la relève tarde, mais on disait pareil des Espagnols et ils nous ont sorti Landa de nul part en 2015.
Petite nuance tout de même :

- Landa était un excellent espoir en Espagne, probablement le meilleur de sa génération. Par contre, c'est clair que ses premières années pro sont en dent de scie, et il se révèle au moment où on ne l'attendait plus ...
En même Landa se faisait la clavicule tous les 3 mois ses premières saisons. :elephant:
Sinon, oui, il ne sort pas du tout de nul part. Comme beaucoup d'espagnols il a juste mis un peu de temps à émerger chez les pros. Et encore il sort une énorme étape sur le Tour de Burgos 2011, fait des très bons résultats en Espagne en 2013 et fait quelques bons résultats avec Astana en 2014. Bon la suite on la connait.
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Lemon-Curry
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Re: Giro 2018: votre bilan

AlbatorConterdo a écrit : 28 mai 2018, 19:43 Je vous trouve assez dur avec le forum sur le point des critiques.
La modération a d'ailleurs été mise en cause sur ce point, mais je considère que les choses ont été globalement maitrisées, il n'y a pas eu de dérapages prolongés et de discussion malsaines à n'en plus finir.
Mais peut être suis-je victime d'un partialité inconsciente... :spamafote:
Je suis du même avis que toi, les rares propos vraiment deplacés (et il y en a eu c'est vrai), n'ont pas reçu beaucoup d'écho et ont pour la plupart été l'oeuvre de membres "nouveaux" ou peu réguliers sur le forum. (Je pense notamment à cet individu qui espérait que la police française mette la compagne de Froome sous les verrous pour lui mettre la pression durant le Tour. Il me semble que ce posteur n'était jamais intervenu avant et n'est pas intervenu depuis. :scratch: )
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Booze
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Re: Giro 2018: votre bilan

Trois semaines absolument fabuleuses. Le Giro dans toute sa splendeur. Foutraque, sauvage, honteux, hors de contrôle, intense, imprévisible, passionnant. Cette édition, partie d'Israel, est d'ors et judas le Grand Tour de l'année. La kermesse de juillet et la corrida de septembre ne peuvent que s'incliner devant le grand oeuvre de Vegni. Quel scénario improbable entre les résurrections des uns, les révélations des autres et les dernières érections des morts (Chavès, Aru) ! La dramaturgie cycliste à son summum. Quelques étonnements, satisfactions et déceptions....

- la Sky : je ne reviendrai pas sur Froome. J'ai cru comprendre que son cas avait été traité en long et en large sur le forum la semaine passé. Je regrette de ne pas avoir vécu ce moment. Par contre, je dois reconnaitre la férocité de cette équipe, de son leader et de son directeur sportif qui ne s'avouent jamais battu. Le Giro avait débuté de façon cataclysmique, et jamais ils n'ont abandonné. Leurs adversaires, timorés sur les pentes de l'Etna, peuvent s'en mordre les doigts aujourd'hui. Bien sûr, certains objecteront qu'il est aisé d'être conquérant quand on en a _les moyens. Néanmoins ce Chris Froome, outre ses volutes de ventoline, dégage un parfum particulier. Nicolas Portal s'affirme, GT après GT, comme un très grand tacticien. Poels, lui, a pris date pour la Vuelta.

- Froome : malgré sa victoire, son déclin - annoncé de longue date par l'esprit acéré de celui qui croit en Rohann Dennis - se confirme jour après jour. Il n'aura pris le maillot de leader qu'à deux jours du terme. A l'epoque de sa gloire, il se saisissait du sceptre bien plus tôt. Les temps changent.

- Dumoulin : grand coureur, il a tenté jusqu'au bout face à l'adversité cumulée de la Sky et des sangsues collées à ses sacoches. Malgré sa défaite, il confirme sa victoire de l'an passé.

- Lopez : énorme déception. Il signe un podium final, mais son comportement a suinté le petit coureur jusqu'au bout. J'attendais en grimpeur colombien ailé, j'ai vu un épicier de quartier.

- Les Michellton : malheureusement pas vraiment surpris du naufrage de Chavès. J'espérais, mais bon, voilà....Troisième GT consécutif à l'Aru. Il a déjà 28 ans. Ca devient inquiétant. Le voir à l'attaque avec les _nazes sur l'Etna sonnait déjà le glas de ses trois semaines. Quant à Yates, la surprise aurait été de le voir remporter le Giro. Il fait parti des coureurs capables de prendre un tir sur une étape. Il en a pris un. Beau Giro malgré tout pour lui.

- Rohann Dennis : arf, il y était presque. Après avoir limité la casse lors de l'étape du Froomestre, il a malheureusement sombré sur l'avant-dernière. Il finit malgré tout dans les 20. Peu sur le forum l'aurait prédit. Il a couru avec ses moyens, souvent lâché très tôt dans les ascensions, montant au rythme des morts qu'il croquait. Les pentes du Giro me semble trop raides pour ses capacités. Les cols français me paraissent plus adaptés. Ceci dit, l'Italie reste un magnifique terrain d'apprentissage. Le chemin est encore ont, mais qui sait si l'émergence de Bernal ne remettra pas des coureurs au profil de Dennis au coeur du jeu lors des prochains Tours de France avec la réapparition de longs CLM.

- Pinot : étrange. Fragile.

- Reichenbach : le meilleur lieutenant de ce Giro. A titre individuel, bien sûr, parce que dans le cadre d'une stratégie d'équipe, je ne vois pas à quoi il a servi (hormis les quelques relais passés à Dumoulin). A aucun moment, il n'a été utilisé pour durcir le rythme, pour préparer une offensive de Pinot. J'ai eu l'impression que les deux courraient côté à côté. Mais peut-être, Pinot ne pouvait-il pas porter cette offensive ? Il valait un top 10 sur ce Giro.

- Carapaz : je l'avais vu venir, mais si haut dans le top 10. Plutôt autour de la 7ème place. Un giro efficace, à défaut d'être sexy. Cette équipe Movistar possède avec Carapaz et Soler des coureurs capables d'assurer la stratégie risquée de la direction sportive consistant à aligner ses trois gros leaders sur le Tour.

- Pello Bilbao :pt1cable:

- la dernière étape mythique. Après les départs exotiques, les "journées de repos" pas reposantes du tout après trois jours de course, le Giro invente le critérium de fin de GT. Enfin, invente est un grand mot. Plutôt une reprise à l'italienne des courses de centre-ville britanniques. A l'heure du Brexit et de la poussée européo-sceptique dans la Botte, certain sont tentés d'y voir un joli message continental. D'autres, plus sombres, y perçoivent la main invisible du capitalisme triomphant à travers l'intégration verticale des critériums d'antan au corps même de l'épreuve. Il n'y a plus de place ni pour les petits ni pour les campagnes.

- L'Equipe 21 : j'aurais tellement aimé que le débrief des étapes soit confié au duo Eric Blanc - Dominique Sévérac. Il aurait été à l'image de l'épreuve. Foutraque.
Dernière modification par Booze le 28 mai 2018, 21:46, modifié 1 fois.
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Re: Giro 2018: votre bilan

Les tops:

-Les paysages d'Italie, vraiment superbes vu du canapé.
-L'etape du Finestre.
-Thibaut Pinot si proche du podium.
-Le scénario, le renversement de situation.
-Tom Dumoulin et son endurance.
-La tête de Martin à l'arrivée d'Aru au CLM.
-La Quick Step et Viviani.
-Les Benetts
-Yates surprenant.

Les flops:

-Depart depuis l'étranger quand t'as un pays comme ça.
-La suspicion ambiante et normale au vue de certaines prestations.
-Le manque d'échappées allant au bout.
-Les ''3'' jours de ''repos''.
-Pozzovivo et son manque de panache.
-La faiblesse des équipes. ( Leaders souvent esseulés)
-La blague Aru.
-La présence de Froome.
-Le critérium de Rome euh..la dernière étape.
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Re: Giro 2018: votre bilan

Lemon-Curry a écrit : 28 mai 2018, 20:53 (Je pense notamment à cet individu qui espérait que la police française mette la compagne de Froome sous les verrous pour lui mettre la pression durant le Tour. Il me semble que ce posteur n'était jamais intervenu avant et n'est pas intervenu depuis. :scratch: )
Depuis qu'on l'appelle toutes les nuits pour lui rappeler que sa copine est en garde à vue, il n'a plus posté sur le forum. :elephant:
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Re: Giro 2018: votre bilan

Lemon-Curry a écrit : 28 mai 2018, 20:53 (Je pense notamment à cet individu qui espérait que la police française mette la compagne de Froome sous les verrous pour lui mettre la pression durant le Tour. Il me semble que ce posteur n'était jamais intervenu avant et n'est pas intervenu depuis. :scratch: )
Dans le velo, nous n'avons pas les mêmes méthodes que dans la politique.
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Re: Giro 2018: votre bilan

+++

Trois cyclistes ont particulièrement marqué ce giro, en suivant des courbes aussi différentes que possible.

- Yates, parti de tout en haut, il n'aura été plus faible que sur 3 étapes en ligne.
- Froome, parti de tout en bas, il n'aura été vraiment fort que sur 3 étapes en ligne, mais il aura été absolument brillant sur l'une d'elle.
- Dumoulin, parti de haut, il sera resté haut tout du long.

La façon dont Froome et son équipe ont réussi à faire passer les orages les uns après les autres sans perdre trop de temps relève du coup de maître. Il est passé par un trou de souris, et je le pense sincèrement, si un type du calibre du champion britannique avait été présent sur ce Giro, Froome n'aurait pas pu faire illusion sans prendre 5 à 10 minutes en 15 jours.
Il a réussi à se retrouver à moins de 3 minutes de Dumoulin avant les grandes étapes de la dernière semaine alors qu'il était au plus mal durant tellement d'étapes... inversez les rôles entre lui et Dumoulin, jamais Tom ne réussi à l'emporter, non à cause de sa faiblesse à lui mais parce que Chris Froome ne l'aurait pas raté. Savoir prendre autant de temps que possible à un leader dans le mal, c'est la base pour se construire un palmarès sur GT. Dumoulin et les autres l'ont loupé. Froome n'a manqué personne. Grandiose.


---

Un Giro "gâché" par la lenteur de la procédure qui poursuit Froome depuis 8 mois et qui durera on ne sait combien de temps, au point de n'être finalement peut-être pas réglée avant le Tour, voire... avant la fin de l'année ? On en sait finalement rien.

Je n'ai jamais été d'accord pour accepter les accusations de dopage contre Chris Froome parce que je crois que d'une manière générale on doit attendre la fin des procédures pour ne pas parler dans le vide. Un avis personnel sur son cas, je pourrais en donner un, mais il n'aurait aucune valeur et de toute façon vous devez vous douter de ce qu'il est.
Mais je vais plus loin que ça, je récuse aussi le fait qu'il n'aurait pas dû être au départ du Giro. Pour moi c'est la procédure qui aurait dû arriver à son terme et éventuellement l'exclure, ou pas. J'ai eu beau tourner ça dans tous les sens, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Imaginez qu'à votre coureur préféré il arrive la même chose, qu'il ne participe à aucune course pendant... pendant un temps qu'il ignore. Disons qu'il ne courre pas pendant une année, mais que finalement au bout du compte il ne soit pas sanctionné, que finalement l'UCI lui dise qu'elle abandonne les poursuites. Ne seriez-vous pas les premiers à dire que tout ça est une vaste blague, un scandale ?

Je vais dire n'importe quoi, tout du moins quelque chose à laquelle je ne crois pas du tout, juste pour l'exemple. Supposons qu'il réussisse à démontrer que son taux était à deux fois le taux légal mais que ce n'était pas dû à un abus de sa part, par je ne sais quel miracle et que la conclusion soit de décaler le taux autorisé. J'ai bien dit supposons.
On se retrouverait dans quelque chose d'assez paradoxale non ? On ne saurait plus quoi dire ?

Oui tout ceci est totalement improbable. Totalement.
Mais l'improbable ne doit jamais être écarté, il demeure une issue possible, qui se produira certes rarement.
Sinon à ce compte là si j'ai une main au poker qui gagne à 99% j'ai qu'à demander à ce qu'on me donne l'argent car je suis "censé" gagner, je crains que l'adversaire ne soit pas de cet avis.

Il n'y a pas d'autre option que d'attendre, attendre que le verdict tombe.
C'est regrettable d'avoir à subir la présence d'un coureur qui devrait probablement être suspendu, mais il n'y a pas d'autre solution.

---

Le Tour pourrait être "gâché" de la même manière dans un mois.
Ca serait trop leur demander de se magner le.. ?

Il veulent peut-être attendre que Froome tente de gagner les 3 GT la même année ? :elephant:
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Re: Giro 2018: votre bilan

Demain nous publierons le podcast du débrief du Giro. Un commissaire spécial a débriefé la course avec nous, un certain Patrick :siffle:
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charlix a écrit : 29 mai 2018, 00:32 Demain nous publierons le podcast du débrief du Giro. Un commissaire spécial a débriefé la course avec nous, un certain Patrick :siffle:
:hate: :hate:
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Re: Giro 2018: votre bilan

CPTmatros a écrit : 29 mai 2018, 00:49
charlix a écrit : 29 mai 2018, 00:32 Demain nous publierons le podcast du débrief du Giro. Un commissaire spécial a débriefé la course avec nous, un certain Patrick :siffle:
:hate: :hate:
Petit indice : il ne s'agit pas d'un grand joueur de poker. :elephant:
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Bradounet_ a écrit : 29 mai 2018, 01:04 Paddy Hunted ?
:super:
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Re: Giro 2018: votre bilan

Top ça !
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Re: Giro 2018: votre bilan

Booze a écrit : 28 mai 2018, 21:35 - Rohann Dennis : arf, il y était presque. Après avoir limité la casse lors de l'étape du Froomestre, il a malheureusement sombré sur l'avant-dernière. Il finit malgré tout dans les 20. Peu sur le forum l'aurait prédit. Il a couru avec ses moyens, souvent lâché très tôt dans les ascensions, montant au rythme des morts qu'il croquait. Les pentes du Giro me semble trop raides pour ses capacités. Les cols français me paraissent plus adaptés. Ceci dit, l'Italie reste un magnifique terrain d'apprentissage. Le chemin est encore ont, mais qui sait si l'émergence de Bernal ne remettra pas des coureurs au profil de Dennis au coeur du jeu lors des prochains Tours de France avec la réapparition de longs CLM.
Il y était presque car on a eu aucune grosse étape de montagne avant les 3 derniers jours. Ensuite il prend (logiquement) le bouillon. S'il ne perd pas de poids, il ne pourra pas progresser en haute montagne. Ca me parait clair. Il faut qu'il perde au minimum 3kg.
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Re: Giro 2018: votre bilan

J'interviens un peu après la bataille, en déplacement hier et trop déprimé samedi et dimanche pour poster sur ce sujet. Mon bilan :

le cauchemar :
- Froome, sous le coup d'une enquête pour un taux très haut de salbu, profitant d'une procédure qu'il fait allonger à loisir, 8 mois après son contrôle gagne le Giro.

le très mauvais :
- un parcours qui ne met de la haute montagne et des enchainements qu'en toute fin de Giro. Alors certes ça a fait des gros renversements de situation, mais c'est à la fois une obsession ridicule du suspense, et je trouve ça presque malhonnête vis à vis des coureurs : le corps s'habitue pendant 20 jours de course à avoir des étapes sans gros enchainement de montagne et bam on leur met deux très grosses étapes alpestres dans les 3 derniers jours, les défaillances spectaculaires qu'on a vu ne sont pas anodines : les Pinot, Yates and co auraient eu des étapes de haute montagne plus tôt, ils auraient sans doute reculé plus tôt mais n'auraient aps explosé d'un coup. Ce n'était pas un parcours de GT.
- UAE et les règles, non mais.

Le qui fait mal tout de même :
- Une course par élimination très brutale. Ce n'était pas le TDF 2014 avec des chutes qui décapitent le CG, mais enfin voir le top 10 final, c'est un mec qui devrait pas être là qui gagne, Dumoulin et derrière des mecs qui ont survécu sans bouger une oreille... Les défaillances font partie du jeu, mais tout de même là on avait l'impression d'assister aux primaires de la gauche en 2011.

Le qui me fait me sentir sale, que j'ai à la fois aimé et eu honte, que je me demande si je suis un pervers et que je voudrais oublier :
- L'étape de Jafferau bien sûr, une course qui part de très loin, un leader qui explose d'un coup, une bagarre folle, des faits de course finalement déterminants (si Pinot ne crève pas, Reichenbach est vraiment trop loin ils n'attendent pas et Dumoulin a sans doute quelques dizaines de secondes d'avance sur Froome avant Cervinia, si Dumoulin n'attend pas Pinot après sa crevaison, pareil...) et bien sûr le tout du fait de la Sky et de Froome, celui qui représente un cyclisme tant haï, bref j'ai aimé, j'ai haï, je me suis senti sale.

Le sympa parce que quand même il y en a eu :
- un Giro qui une fois quitté Israël a été couru sans pause. La deuxième semaine pour baroudeurs ou presque a fait très mal aux coureurs tellement ça a bagarré dans tous les sens malgré les sprints réguliers.

Le que j'ai été tellement traumatisé par Froome/Jafferau que j'ai presque oublié et me laisse toujours aussi perplexe :
- Finalement Yates, je ne sais quoi en penser. Il a semblé imbattable pendant 15 jours, il s'est peut être flingué en en faisant trop à Sappada, j'en sais rien, mais je ne sais quoi penser de notre nouveau britannique asthmatique...

Dans l'ensemble, un Giro qui me laisse un goût très très âcre dans la bouche, un goût que je n'avais pas ressenti depuis 2005. Des GTs ridicules ou totalement marqués par le dopage comme certains TDF, Giri ou Vuelta jusqu'en 2011 surtout il y en a encore eu bien sûr, mais ce goût là, ce dégoût, cette envie d'oublier, la dernière fois c'est le tour 2005.
Dernière modification par veji2 le 29 mai 2018, 10:59, modifié 2 fois.
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Re: Giro 2018: votre bilan

marooned a écrit : 29 mai 2018, 02:09
Booze a écrit : 28 mai 2018, 21:35 - Rohann Dennis : arf, il y était presque. Après avoir limité la casse lors de l'étape du Froomestre, il a malheureusement sombré sur l'avant-dernière. Il finit malgré tout dans les 20. Peu sur le forum l'aurait prédit. Il a couru avec ses moyens, souvent lâché très tôt dans les ascensions, montant au rythme des morts qu'il croquait. Les pentes du Giro me semble trop raides pour ses capacités. Les cols français me paraissent plus adaptés. Ceci dit, l'Italie reste un magnifique terrain d'apprentissage. Le chemin est encore ont, mais qui sait si l'émergence de Bernal ne remettra pas des coureurs au profil de Dennis au coeur du jeu lors des prochains Tours de France avec la réapparition de longs CLM.
Il y était presque car on a eu aucune grosse étape de montagne avant les 3 derniers jours. Ensuite il prend (logiquement) le bouillon. S'il ne perd pas de poids, il ne pourra pas progresser en haute montagne. Ca me parait clair. Il faut qu'il perde au minimum 3kg.
Oui, mais le parcours était ce qu'il etait. Il était connu de tous. Pourtant dès la première étape un peu difficile, nombreux prédisaient l'explosion de Dennis. Il a fallu attendre la dernière. C'est déjà notable.
Richard
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Re: Giro 2018: votre bilan

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Re: Giro 2018: votre bilan

j'ai relu tout le topic, et c'est pas possible, il n'y a pas que moi qui puisse être scandalisé par le barême du cyclamen. Mobilisez-vous, Holtz style !
Pour un cyclisme réactionnaire :cheval:
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Re: Giro 2018: votre bilan

tuco a écrit :j'ai relu tout le topic, et c'est pas possible, il n'y a pas que moi qui puisse être scandalisé par le barême du cyclamen. Mobilisez-vous, Holtz style !
C'est pas le même que pour le vert ??.... A vérifier!
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