levrai-dufaux a écrit : 29 mars 2018, 11:50Je pense que ce sont des conclusions excessives, basées uniquement sur les deux dernières éditions du Tour.tuco a écrit : 29 mars 2018, 11:39
mais peut-être le disent-ils car ils savent que c'est suicidaire. Je suis désolé de revenir là dessus mais je reviens à cette inteview de Pinot dans Pédale ou il disait bien qu'en montagne, le phénomène d'aspiration joue très fortement (ce qui veut dire qu'on économise BIEN PLUS d'énergie en restant dans les roues qu'en attaquant surtout de loin et même "à 4 km de l'arrivée". Et pourquoi cette économie d'aspi joue-t'elle plus ? D'une part parce que la grimpette est devenue plus facile (moins dure), et d'autre part parce que cette facilité fait qu'il y a plus d'équipiers qui peuvent suivre (surtout quand, avec un gros budget, une sky peut faire une dream team).
J'aimerais bien voir des attaques de loin mais hélas je ne les pense plus possible dans les configurations actuelles. Dans ces conditions, seules les étapes courtes, comme l'a souvent dit Akaion, sont dynamiques et offrent du mouvement (et encore, l'an passé, c'était des mecs loin au général qui ont attaqué). Les tappones, dans ces conditions techniques décrites au paragraphe précédent, ne donneraient pas grand chose. Ni les "trouvailles" genre col de 40km à 10% de moyenne.
Tout se joue donc dans les CLM, et s'il n'y en avait pas, dans le sprint à 800m de la ligne quand y'a des bonifs. (ou sur chute, bordure de première semaine, incident divers et varié). C'est comme ça.
Dans les conditions techniques actuelles.
Pourquoi sur le TDF 2015, y a-t-il eu autant de différences en montagne dans ce cas ? Les "conditions techniques" n'étaient-elles pas les mêmes qu'en 2016 et 2017 ?
Réponse : je sais pas