RouleMaPuce a écrit : 21 déc. 2017, 13:56
Le joker de Lappartient&co reste le test permettant de différencier si le salbutamol a été pris essentiellement par inhalation ou d'une autre manière!
Je te redonne les conclusions du TAS sur le cas Pettachi.
Las, un contrôle antidopage le 23 mai 2007, au terme de la 11e étape, révèle un taux de salbutamol de 1 352 nanogrammes par millilitre. Certes, l’Italien de l’équipe Milram dispose d’une autorisation d’usage thérapeutique, mais le seuil toléré est dépassé, et le 21 juin, le laboratoire de Barcelone estime que « le résultat de l’analyse des énantiomères de salbutamol n’est pas compatible avec une dose inhalée de salbutamol ».
D’abord acquitté par la Fédération italienne de cyclisme, son cas est porté par l’AMA et le Comité olympique italien devant le tribunal arbitral du sport. Le 5 mai 2008, le TAS juge Alessandro Petacchi coupable d’une infraction aux règles antidopage. L’Italien a été suspendu un an. Mais le TAS note au passage qu’il a pu « accidentellement avaler une partie de son médicament », censé être inhalé.
Ce qui explique qu'il n'a pris que 12 mois.
Voilà, les conclusions du labo de Barcelone seront encore une fois balayées d'un revers de main par les clowns du TAS, qui meme s'il est scientifiquement montré que 100% des métabolites du salbutamol proviennent d'une ingestion, l'excuse de la fausse-route sera encore envisagée.
