En 1999, 48%/49% c'était le maxi qu'on pouvait se permettre, parce qu'il y avait déjà la limite à 50% (ou 51% dans les faits, je ne sais plus).biquet a écrit : 10 août 2017, 21:18 Pantani est monté jusqu'à 60, lors des Mondiaux de Duitama et Milan-Turin, mais lors du Giro 99, avant son contrôle fatidique de Madonna di Campiglio, il avait été contrôlé à 48-49 lors des étapes d'Oropa et du Gran Sasso, entres autres. Et cela ne l'avait pas empêché de dominer largement.
Une fois cette limite définie, personne n'était au-dessus de 50% (sauf à se planter dans les doses), sinon c'était le contrôle positif... comme Pantani justement. A l'époque de Duitama et en 1996 avec Riis, par exemple, la limite n'existait pas encore, c'est pour ça qu'on voyait des hématocrites porcifs de >60%.
Pour le reste, il est évident qu'il fallait de bonnes bases pour performer, je doute pas qu'Ugrumov était un bon coureur chez les amateurs ; mais son premier résultat probant c'est 8e du Giro 1990 à 17 minutes du vainqueur. 1990 c'est en gros là que tout a commencé à basculer. Indurain aurait déjà pu gagner le Tour s'il avait été leader cette année-là. C'est peut-être là que le règne de l'EPO commence. Donc pour Ugrumov, qui te dit qu'il ne tournait pas déjà à la potion magique ? On sait pas.
Et regarde Riis, c'était un tireur de bouts droits et porteur de bidons chez Super U / Castorama avec Fignon... 3 ans plus tard grâce à l'EPO / transfusions / hormones de croissance il se transforme totalement en vainqueur potentiel du Tour.
Bref, au pire c'est une époque à totalement oublier, au mieux on peut laisser le bénéfice du doute à certains coureurs. Mais des gars comme Riis, honnêtement, je leur laisserais pas.
