Ce qui est amusant c'est que les deux éditions les plus intéressantes de ces 10 dernières années ont les vainqueurs les moins prestigieux !JFKs a écrit :Donc il se passe toujours quelque chose dans le Poggio.-Vélomen- a écrit :
Il se passe rarement quelque chose dans le Poggio : une attaque dans le dernier km, les favoris qui basculent dans les descente très technique et un final à suspense, certes, mais qui se finit souvent par un sprint entre sprinteurs.
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Que ce soit la classique qui s'offre au plus grand nombre de coureurs possibles, pour moi ce n'est pas l'atout que doit présenter un Monument. Ciolek, Gerrans, Goss, ça ne fait pas rêver.Ces dernières années on a quand même toujours eu des attaques lors des deux derniers capi. Et l'écrémage derrière est peut-être aussi dû au fait qu'il faut rouler derrière ces attaques.
C'est clair que Ciolek Gerrans et Goss ne font pas rêver. Mais Ciolek, sa victoire il va quand même la chercher. Le jour là, n'importe qui aurait été un beau vainqueur et il méritait vraiment sa victoire. Tu oublies par contre opportunément d'autres noms un peu plus prestigieux. Ces 15 dernières années, on a aussi eu Degenkolb, Kristof, Freire, Cavendish, Cancellara, Zabel, Bettini, Petacchi, Cipollini. C'est quand même le haut du panier. Et des mecs qui ne font pas rêver, on en trouve aussi sur PR (2011), LBL ou la Lombardie.
Là où je rejoins Velomen c'est qu'une victoire "à la Fignon" n'est plus possible, et que c'est quand même sacrément dommage. Et pourtant elle le serait si le reste de la course était plus sélective. Car au delà du nom des vainqueurs il faut aussi voir la manière dont ont été construites ces victoires. Cancellara, par exemple, gagne en ne faisant "que" le kilomètre alors que toutes les années où il a attaqué dans le Poggio, il a perdu. Ça fait trop longtemps que MSR ne prime plus l'offensive. Le dernier offensif à l'avoir remporté est Bettini. Il y a 13 ans...