Santi1985 a écrit :Au delà de la frustration que tout ceci m'inspire, la question c'est "pourquoi est-ce qu'une équipe a-t-elle à ce point mieux géré cette journée que les autres?"
Je ne peux pas croire que la Sky soit la seule à charger à l'artillerie lourde, mais manifestement ils ont un truc "en plus". Un début de piste (c'est le passionné de physiologie qui parle)... Est-ce que, comme ça sans rien de scientifique, juste au jugé, vous auriez eu l'impression que leur avantage était décuplé un lendemain de jours de repos / jour de canicule avec balance hydrique difficile à gérer?
C'est une vraie question, qui se base sur un ressenti...
(Je n'en pense pas moins que certains d'entre vous, mais j'essaie d'orienter les pistes pour mieux... :fouet: )
je suis assez d'accord, et on revoit là la limite fine entre le dopage et une optimisation hyper médicalisée des performances qui n'en serait pas : je peux imaginer que les Sky aient un "truc" pour aider à gérer les chocs thermiques, rester hydratés de manière optimale, etc.. là où la chaleur et la brutalité de l'effort très différent en montagne fait que les autres concurrents se mangent un "mur" lors de la première étape de montagne, avant de mieux digérer la transition plus tard, ce qui leur permet de limiter l'écart avec les Sky par la suite.
Après comme tu le dis on en sait rien, mais le parallèle avec 2013 interpelle.
Je dois dire aussi que derrière le discours très antisky sur les "marginal gains" on voit quand même que ça a constitué un choc sur les pratiques d'entrainement du cyclisme. le cyclisme pro a tendance à vivre en vase clos et les équipes avaient tendances à avoir recours aux mêmes méthodes d'entrainement depuis toujours, la trousse à pharmacie étant le lieu du progrès technologique...
L'amateurisme relatif du cyclisme professionnel dans les questions d'entrainement et de récup ces dernières années, ce n'est pas qu'un mythe à mon sens.