La farce du classement de la montagne
Modérateur : Modos VCN
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La farce du classement de la montagne
Pellizotti en 2009, c'est (affaire de dopage exceptée) pour moi le maillot à pois parfait ! Un très bon grimpeur, incapable certes de battre Contador ou Andy sur une arrivée au sommet ; mais capable de grands raids, d'animer les étapes de montagne en étant souvent à l'avant et faire top 10 au sommet du Ventoux (à la pédale il me semble, mais je ne suis pas sur) c'est comme Voeckler en 2012, un mec qui avait un super niveau en montagne mais qui préfère jouer les pois plutôt qu'un top 10/15 insipide (n'est pas Z qui veut)
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Rinero et Kohl :coeur:
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Ce classement porte mal son nom c'est tout, ce n'est qu'un classement par points et il ne sert en aucun cas à désigner le meilleur grimpeur
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C'est juste une question de lisibilité et de couverture médiatique. Si les médias décident que c'est aussi important de gagner un sprint en milieu d'étape que d'en gagner un dans la dernière montée, alors le maillot à pois rouges sera aussi convoité que le maillot jaune. On a évidemment la possibilité de mettre 1 minute de bonif' en haut de toutes les 1ères cat'/HC, sinon il suffit d'attendre qu'un jeune Français fasse pois rouges + podium du Tour et vous verrez qu'on associera à nouveau le maillot au panache, à l'héroïsme et tout le tintouin.
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Le palmarès est quand même très robuste. Il n'y a que Charteau et à un degré moindre Rinero en 98 qui font tâche. Surtout avec le barême post-Charteau, on ne peut que avoir un vainqueur costaud : soit un leader du GT qui le gagne "par hasard ou presque", soit un mec qui est allé au bout des gros raids pour scorer notamments les doubles points (Voeckler ou Majka).papou06 a écrit :Le palmarès sur le Tour est tout de même de très bonne qualité :
1991 Claudio Chiappucci
1992 Claudio Chiappucci
1993 Tony Rominger
1994 Richard Virenque
1995 Richard Virenque
1996 Richard Virenque
1997 Richard Virenque
1998 Christophe Rinero
1999 Richard Virenque
2000 Santiago Botero
2001 Laurent Jalabert
2002 Laurent Jalabert
2003 Richard Virenque
2004 Richard Virenque
2005 Michael Rasmussen
2006 Michael Rasmussen
2007 Mauricio Soler
2008 Bernard Kohl
2009 Franco Pellizotti
2010 Anthony Charteau
2011 Samuel Sánchez
2012 Thomas Voeckler
2013 Nairo Quintana
2014 Rafa? Majka
Hormis Charteau, on n'a que des coureurs de très grande qualité, qui ont tous joué ou figuré sur un podium de GT.
On pourrait à la limite discuter des 2 victoires de Jalabert, de celles de Virenque en 2003/04 ou de Pellizotti et Voeckler, mais on parle là de très bon coureurs qui en avaient fait un objectif et qui ont animé un paquet d'étapes de montagne.
C'est quand même très solide. En général sur les GT c'est rarement une bille quand même. Non le problème il est sur le reste des courses par étapes où là ça a tendance à être un peu n'importe quoi.
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Waalse Flandrien!
\"Sometimes, you don't need a plan, you just need big balls\" (Tom Boonen)
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ce n'est pas le maillot du meilleur grimpeur, c'est le classement de la montagne, on l'associe au "meilleur grimpeur" mais c'est un raccourci fallacieux qui n'est pas dans le règlement.scarpiccia a écrit :Ce classement porte mal son nom c'est tout, ce n'est qu'un classement par points et il ne sert en aucun cas à désigner le meilleur grimpeur
Sinon ce qui serait marrant si un membre un peu autiste du forum avait le temps de le faire, ce serait de regarder ce qu'aurait donné ce palmarès pré Charteau avec le barême post-Charteau : je pense qu'on aurait quelques maillots à pois pour Armstrong notamment, ce qui ne me choquerait pas. Je trouve vraiment le barême actuel très bien : pour qu'un "raider" le remporte il doit vraiment être très bon et scorer lourd comme Voeckler ou Majka, sinon ce sera un favori du CG qui le prendra. Au vu du nombre des arrivées en altitude cette année, notamment 3 en HC qui ont de bonnes chances de revenir à un favori, il y a de grosses chances qu'un favori le gagne, et sinon il faudra que ce soit un costaud qui l'en prive.
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Oui il faut un juste milieu.
Après niveau Giro ou Vuelta, le palmarès du classement de la \"montagne\" est curieux aussi. On retrouve des Clarke, Visconti etc...
Sinon, il faudrait absolument interdire le port des pois ailleurs que sur le maillot (cuissard, casque, vélo). Je serai pour une lourde amende pour ne plus assister à ce triste spectacle :
Après niveau Giro ou Vuelta, le palmarès du classement de la \"montagne\" est curieux aussi. On retrouve des Clarke, Visconti etc...
Sinon, il faudrait absolument interdire le port des pois ailleurs que sur le maillot (cuissard, casque, vélo). Je serai pour une lourde amende pour ne plus assister à ce triste spectacle :
cheveu sur la soupe
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c'est vrai que les barêmes du Giro et de la Vuelta sont plus contestables et favorisent plus les baroudeurs... L'équilibre du barême du TDF est quand même assez robuste je trouve.
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Rinero, ça fait peut être tâche après coup, mais sur le coup il fait 4ème du Tour tout de même.
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La farce du classement de la montagne
En fonction de la nationalité ? Comment ça ?marcella a écrit :J'ai mis trois points, mais je serai même pour descendre à deux.
Ou alors de carrément supprimer ces trois catégories et de créer un challenge du meilleur baroudeur, où les points seraient décernés en fonction de la difficulté de l'étape et du kilométrages passés devant, et non pas en fonction de la nationalité et de la tête du client comme c'est le cas actuellement. C'est malheureusement utopique car le sponsor ne voudra jamais, mais je trouve l'idée pas mauvaise.
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Oui tout ça c'est très subjectif, surtout pour ces deux décennies... Charteau, il y a l'histoire du cortisol, mais le niveau \"réel\" de Chiappucci, Virenque, Rasmussen ou Soler, on peut en discuter pendant trois décennies. L'année où Charteau prend le maillot, il est clairement dans le top des \"coureurs de la montagne\". Et Rinero était au niveau de Pantani-Ullrich en '98. C'est cocasse, mais c'est comme ça.
- loloherrera
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On cite beaucoup Charteau, mais un Bernard Vallet en 1982, c'était un peu naze aussi. Y a comme ça de temps en temps quelques \"accidents\".
grimpeur zélé
viva colombia
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Oui tout à fait. À ce compte-là, Kohl et Pellizotti font tâche aussi.papou06 a écrit :Rinero, ça fait peut être tâche après coup, mais sur le coup il fait 4ème du Tour tout de même.
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En tous cas, nous savons tous qu'un vrai champion qui vise la victoire au Tour de France ne se préoccupe jamais de ce maillot à pois, même Hinault 2e en 1986, sur le podium il se trouvait un peu idiot dans son maillot à pois. Ce maillot c'est une récompense pour les gagne-petits rien de plus, ça fait de la pub, l'équipe est contente, ça rapporte quelques sous dans la caisse, mais sportivement parlant ça n'a pas de réelle valeur.
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Attention quand je mentionnais Rinero c'est surtout parce que le tour 98 est un peu zarbi dans son ensemble.Hibou-Venimeux-Asexué-Glauque a écrit :Oui tout à fait. À ce compte-là, Kohl et Pellizotti font tâche aussi.papou06 a écrit :Rinero, ça fait peut être tâche après coup, mais sur le coup il fait 4ème du Tour tout de même.
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Il parle du "Grand Prix de la combativité" (vu qu'il parle d'un classement du baroudeur) qui se résumait souvent (je trouve un peu moins ces dernières années) à "Prix du plus français d'une échappée"Hibou-Venimeux-Asexué-Glauque a écrit :En fonction de la nationalité ? Comment ça ?marcella a écrit :J'ai mis trois points, mais je serai même pour descendre à deux.
Ou alors de carrément supprimer ces trois catégories et de créer un challenge du meilleur baroudeur, où les points seraient décernés en fonction de la difficulté de l'étape et du kilométrages passés devant, et non pas en fonction de la nationalité et de la tête du client comme c'est le cas actuellement. C'est malheureusement utopique car le sponsor ne voudra jamais, mais je trouve l'idée pas mauvaise.
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Ça a pu arriver ponctuellement. Je note quand même un paradoxe chez certains à railler ces Français qui vont dans les échappées-bidon et déplorer que le prix de la combativité (qui est supposé récompenser l'initiative, l'animation de la course...) revienne souvent à un Français._levure a écrit :Il parle du "Grand Prix de la combativité" (vu qu'il parle d'un classement du baroudeur) qui se résumait souvent (je trouve un peu moins ces dernières années) à "Prix du plus français d'une échappée"Hibou-Venimeux-Asexué-Glauque a écrit :En fonction de la nationalité ? Comment ça ?marcella a écrit :J'ai mis trois points, mais je serai même pour descendre à deux.
Ou alors de carrément supprimer ces trois catégories et de créer un challenge du meilleur baroudeur, où les points seraient décernés en fonction de la difficulté de l'étape et du kilométrages passés devant, et non pas en fonction de la nationalité et de la tête du client comme c'est le cas actuellement. C'est malheureusement utopique car le sponsor ne voudra jamais, mais je trouve l'idée pas mauvaise.
À consulter le palmarès dudit prix depuis vingt ans, je n'y vois rien de particulièrement choquant.
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Soit.veji2 a écrit :Attention quand je mentionnais Rinero c'est surtout parce que le tour 98 est un peu zarbi dans son ensemble.Hibou-Venimeux-Asexué-Glauque a écrit :Oui tout à fait. À ce compte-là, Kohl et Pellizotti font tâche aussi.papou06 a écrit :Rinero, ça fait peut être tâche après coup, mais sur le coup il fait 4ème du Tour tout de même.
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Rinero était quand même un ton en-dessous de Pantani, comme tous les autres grimpeurs de cette génération. Son maillot n'a rien de choquant pour autant, vu qu'il faisait partie des trés bons escaladeurs, mais on peut pas dire qu'il était "au niveau de Pantani", quand même. Le problème de Rinero, c'est le problème de la trés grande majorité des français de l'immédiat aprés-Tour 98: plus le droit de jouer avec les mêmes armes que les étrangers. Du coup, son maillot faisait tache, mais il avait simplement démontré qu'à "préparation biologique" égale avec tout le monde, il faisait partie des meilleurs grimpeurs du monde. Du coup, son maillot de meilleur grimpeur n'a rien d'illogique, c'était bien mieux que Charteau, Vallet, Bellini ou Perurena, le routier-sprinter._Ginobartali a écrit :Oui tout ça c'est très subjectif, surtout pour ces deux décennies... Charteau, il y a l'histoire du cortisol, mais le niveau "réel" de Chiappucci, Virenque, Rasmussen ou Soler, on peut en discuter pendant trois décennies. L'année où Charteau prend le maillot, il est clairement dans le top des "coureurs de la montagne". Et Rinero était au niveau de Pantani-Ullrich en '98. C'est cocasse, mais c'est comme ça.
La pesanteur se dirige toujours vers le bas et le pognon vers la frontière suisse. (cavanna)