ETAPE 20 : Libourne – Saint-Emilion (30km, CLM individuel)
Ayant travaillé la nuit précédente, j’ai vraiment très peu dormi mais tant pis… J’ai trop hâte de voir le Tour. Pour une fois qu’il passe à proximité de chez moi (15km, c’est peu dire), je ne vais pas m’en priver. Je me suis déjà rendu sur la route la veille aux alentours de Créon à 20 km de l’arrivée, où j’ai vu passer une fusée Bahrain avec un braquet énorme.
Ce matin, le choix se porte rapidement vers la ville départ, Libourne. Le fait que ce soit un Contre-la-Montre m’incite à m’y rendre, j’ai comme le sentiment que je vais m’éclater d’une part et pouvoir voir des coureurs de près d’autre part. Je suis accompagné de deux amis : un relativement connaisseur et l’autre moins mais qu’importe.
J’avais un peu peur niveau parking mais l’organisation gère bien. Nous sommes garés à 1,5 km du départ, la route étant barrée ensuite. Il nous faut donc marcher un peu jusqu’au pont de l’entrée de la ville. Rien de bien méchant.

Je passe sur l’intérêt touristique de Libourne, qui est une ville plutôt charmante de taille moyenne mais l’arrivée et la superbe Saint-Emilion était quand même plus adaptée pour les discours « ferrandesques ».
Un micro-tour par le village, pas plus de 10 minutes et on va vite à l’essentiel : les coureurs et le départ !
Nous restons d’abord un moment près de l’arche de départ où je vois partir quelques coureurs.

Davide Ballerini, dans les premiers à partir.

Anthony Perez, un des grands animateurs du Tour.

Christophe Laporte


Philippe Gilbert et Marc Hirschi s’apprêtent à en découdre.

La beauté de Bruno Armirail
Nous prenons le parti de continuer notre journée en se dirigeant naturellement vers les camions et bus des équipes, à l’arrière de l’arche de départ. Et c’est ici que se forgeront mes meilleurs souvenirs finalement.
Première constatation : il y a des différences entre les teams. De manière assez étrange, certaines équipes organisent leur siège de façon fermée et il est quasiment impossible d’apercevoir le moindre coureur. Et je vous le donne en mille, il s’agit de… UAE, Bahrain, Jumbo et Deceuninck. Dans une moindre mesure, Inéos.

UAE nous tient à distance respectable.
Nous apercevons tout d’abord Chris Froome, d’assez loin il est vrai. Il vient de terminer son chrono. Souriant, il a l’air heureux de son pot 10.

Puis devant le bus Astana, je reconnais immédiatement Omar Fraile à l’échauffement. Nous sommes à à peine 5m de lui.

Pendant ce temps, Dimitri Gruzdev revient du sien.

L’expérience continue en remontant les bus. Nous voici devant le bus Trek Segafredo et je suis comme un gamin en voyant Jasper Stuyven s’échauffer, bientôt rejoint par Julien Bernard et Kenny Elissonde. Drôle de différence de gabarits !

S’en suivront une visite chez B&B où nous apercevons Pierre Rolland et Quentin Pacher, complètement détendus.



A la Groupama, nous pouvons voir Valentin Madouas et Stephan Küng avant leurs départs.


Chez EF, 3 coureurs : Michael Valgren, Jonas Rutsch et Magnus Cort Nielsen avec sa belle moustache.

Nairo Quintana vient compléter ma petite collection !

Benoit Cosnefroy au naturel en interview d’après-course (désolé photo ratée)

Ah si j’oubliais… Merci au mécano polonais de la Bora ;)

Et Tadej Pogacar a tout de même l’amabiité de nous dire bonjour !

Nous finissons la journée de nouveau à l’arche de départ. Je réussis à prendre en photo Wilco Kelderman, Ben O’Connor, Richard Carapaz et Jonas Vingegaard.




Je recommande à tous de se rendre au départ d’un CLM. Pour un fan de vélo, c’est vraiment un must. Le fait d’accéder aux coulisses et de voir les coureurs de près n’a aucun prix.
Une journée géniale.