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Nopik a écrit : 16 déc. 2017, 21:11

Apparemment l'asthme est un facteur qui favorise le gain de médailles.
Dites moi pas que c'est pas du foutage de gueule ça

Je ne vois pas comment on peut conclure ça sur la base de ce graphique ?

Ben si tu prends l'exemple des JOs de vancouver, les athlètes asthmatiques représentaient 7% du total des athlètes mais on raflé 11% du total des médailles. En sommes proportionnellement les athlètes asthmatiques gagnent plus !!

FloLMA a écrit : 16 déc. 2017, 21:08 L'UCI aurai fait un petit rappel de règlement à Tony Martin

Qui est la meilleure manière de faire respecter la loi du silence d'ailleurs....

On3 a écrit : 16 déc. 2017, 22:21

Nopik a écrit : 16 déc. 2017, 21:11

Apparemment l'asthme est un facteur qui favorise le gain de médailles.
Dites moi pas que c'est pas du foutage de gueule ça

Je ne vois pas comment on peut conclure ça sur la base de ce graphique ?

Il faudrait faire des stats pour voir si c’est significatif.

On3 a écrit : 16 déc. 2017, 22:21

Nopik a écrit : 16 déc. 2017, 21:11

Apparemment l'asthme est un facteur qui favorise le gain de médailles.
Dites moi pas que c'est pas du foutage de gueule ça

Je ne vois pas comment on peut conclure ça sur la base de ce graphique ?

Mouai même remarque*, pour des taux si aléatoires et pour une différence parfois très faibles (Athénes, 4.2% - 5.4 %), peut-on réellement faire une corrélation pertinente ?

*Sachant que le taux de médaille ne se base pas sur le total des athlètes, mais simplement sur les athlètes asthmatiques.
En gros, lors de Salt Lake city, 5 athlètes sur 100 était asthmatique, et simplement 0.75 ont obtenu une médaille (15% de ces 5 athlètes). Dans les faits (merci de me corriger si je me trompe) ça fait 2 athlètes sur 2400.

Tony09* a écrit : 17 déc. 2017, 04:50

On3 a écrit : 16 déc. 2017, 22:21

Je ne vois pas comment on peut conclure ça sur la base de ce graphique ?

Mouai même remarque*, pour des taux si aléatoires et pour une différence parfois très faibles (Athénes, 4.2% - 5.4 %), peut-on réellement faire une corrélation pertinente ?

*Sachant que le taux de médaille ne se base pas sur le total des athlètes, mais simplement sur les athlètes asthmatiques.
En gros, lors de Salt Lake city, 5 athlètes sur 100 était asthmatique, et simplement 0.75 ont obtenu une médaille (15% de ces 5 athlètes). Dans les faits (merci de me corriger si je me trompe) ça fait 2 athlètes sur 2400.

Je ne lis pas ça comme ça. Je vois ça comme 5% des athlètes étaient asthmatiques et 15% des médailles distribuées l'ont été a des asthmatiques et non pas 15% des asthmatiques ont gagné une médaille.

plutôt que de se déchager en demandant au coureur de prouver son innocence ( ce qui est contraire au droit le plus élémentaire , en tout cas hors des états-unis ) , pourquoi l' u c i n' envoie-t-elle pas quelques médecins spécialisés et indépendants effectuer eux-mêmes les vérifications nécessaires ? cela irait plus vite probablement et le résultat serait moins contesté car plus transparent donc plus crédible

Wald a écrit : 17 déc. 2017, 02:26

On3 a écrit : 16 déc. 2017, 22:21

Je ne vois pas comment on peut conclure ça sur la base de ce graphique ?

Il faudrait faire des stats pour voir si c’est significatif.

Oui et il y a un commentaire qui mentionne que les athlètes des pays riches gagnent plus de médailles et c'est aussi a priori ceux qui sont le plus souvent asthmatiques. Il me semble que ça se défend.
Bref il faudrait faire une étude plus fine pour en avoir le coeur net.

N'empêche qu'on peut se demander si c'est bien raisonnable ou logique, dans le fond, de voir des sportifs asthmatiques aussi performants.
Perso je n'y crois pas.

Ils ne sont pas asthmatiques. Ce sont juste des pourris qui profitent d'un seuil anormalement élevé pour se gaver de salbutamol. Il est normal d'autoriser un asthmatique de prendre deux ou trois bouffées si il en éprouve la nécessité en cas de crise (déclenchement suite à allergies), mais pas 16 par jour. Ce seuil est la porte ouverte des abus. A ce niveau-là, ce n'est plus du soin.

Ensuite, pour clarifier ma position, je distingue asthme et asthme à l'effort. L'asthme peut te toucher à n'importe quel moment. Il est logique de te prémunir de cet aléa : une clim mal entretenue à l'hôtel, une atmosphère viciée ou allergogène. Il est injuste de flinguer sa carrière pour cela.
L'asthme à l'effort se déclenche dans des conditions dans lesquelles tu te places toi-même. Un effort intense. Bon ben, tu n'es peut-être pas fait pour le sport de haut niveau.

ulysse1 a écrit : 17 déc. 2017, 10:35 plutôt que de se déchager en demandant au coureur de prouver son innocence ( ce qui est contraire au droit le plus élémentaire , en tout cas hors des états-unis ) , pourquoi l' u c i n' envoie-t-elle pas quelques médecins spécialisés et indépendants effectuer eux-mêmes les vérifications nécessaires ? cela irait plus vite probablement et le résultat serait moins contesté car plus transparent donc plus crédible

Ce n'est pas contraire au droit élémentaire, il y a 2 grands systèmes de justice, l'un "romain", l'autre anglo-saxon avec chacun des avantages et des inconvénients. Là, on est dans un mixte des 2.
Pour rappel, Froome ne devait pas franchir une limite, il l'a fait, le système aurait pu se limiter à le sanctionner directement...et cela aurait été + simple.
Selon votre proposition, il suffirait de demander à Froome d'ingérer 2 ou 3 pilules de salbutamol, puis prélèvement de l'urine avec dépassement du taux limite. Affaire résolue !

Fusagasuga2 a écrit : 16 déc. 2017, 16:37

Nopik a écrit : 16 déc. 2017, 12:58

Autant je peux éventuellement considérer que la pollution peut jouer (même si elle était aussi très forte dans les années 60/70/80 mais de nature différente peut être, et ce serait bien d'avoir des chiffres) autant je suis agacé par cette histoire de charge de travail plus importante. Les cyclistes des années 70/80/90 faisaient aussi des efforts énormes sur leur vélo. On croirait bientôt qu'ils roulottaient. Ils faisaient déjà plus de km et des efforts paroxysmiques ils en faisaient aussi. Idem pour les skieurs de fond, les marathoniens etc.

Et alors le coockson qui sort qu'il faut réhabiliter Sky alors qu'une affaire non encore terminé concernant Froome est secrètement (à ce moment) dans les tuyaux c'est ahurissant. Comment voulez vous leur faire confiance? Je ne crois pas être le plus virulent sur cette histoire et je veux bien prendre en compte les avis de ceux qui disent qu'on doit faire des expertises mais ça ça a vraiment le don de me crisper et ne ne pas me donner envie d'avoir confiance.

C'est mal dit concernant les entraînements des coureurs des années 70/80. C'est une époque que je ne connais pas mais les coureurs roulaient avant plus en force avec de gros braquets. Ils avaient peut-être une fréquence respiratoire plus faible que les coureurs modernes qui moulinent plus et ne font travailler que le coeur et les poumons ?

Donc dans ce cas, avec une charge de travail égale, les coureurs qui moulinent plus, sont plus exposés à la pollution atmosphérique puisque brassant plus d'air ? Et ça expliquerait aussi pourquoi Froome est plus touché que les autres coureurs, vu sa façon de pédaler. C'est malsain (dans le sens pas bon pour la santé) et on en a maintenant la preuve, il doit profiter de sa future suspension pour réapprendre à faire du vélo !

Pour moi ce n'est pas qu'une question génétique, c'est trop facile de tout mettre sur le dos des gènes sans se préoccuper des facteurs environnementaux : la bonne santé du pistolero peut être due aussi au fait qu'il roule en campagne.
Perso, depuis que je me suis remis à rouler en ville, je passe mon temps à tousser (ok il y a beaucoup d'humidité en ce moment) alors qu'en roulant en campagne et le plus loin possible des voitures, on s'irrite moins la gorge, et donc on est moins susceptible de faire de l'asthme en faisant de la moulinette.

D'ailleurs ça serait intéressant d'avoir l'avis sur les coureurs de l'Asia Tour qui doivent bien se pourrir les poumons en allant rouler en Chine

Surtout que, pour le coup, il bénéficie d'un délai très très long pour justifier ce taux de salbutamol.

Le sucre sportif a écrit : 17 déc. 2017, 11:39

Fusagasuga2 a écrit : 16 déc. 2017, 16:37

Autant je peux éventuellement considérer que la pollution peut jouer (même si elle était aussi très forte dans les années 60/70/80 mais de nature différente peut être, et ce serait bien d'avoir des chiffres) autant je suis agacé par cette histoire de charge de travail plus importante. Les cyclistes des années 70/80/90 faisaient aussi des efforts énormes sur leur vélo. On croirait bientôt qu'ils roulottaient. Ils faisaient déjà plus de km et des efforts paroxysmiques ils en faisaient aussi. Idem pour les skieurs de fond, les marathoniens etc.

C'est mal dit concernant les entraînements des coureurs des années 70/80. C'est une époque que je ne connais pas mais les coureurs roulaient avant plus en force avec de gros braquets. Ils avaient peut-être une fréquence respiratoire plus faible que les coureurs modernes qui moulinent plus et ne font travailler que le coeur et les poumons ?

Moi ça me laisse particulièrement perplexe ce truc. Quand tu roules en force tu bouffes aussi énormément d'oxygène, ta fréquence cardiaque monte aussi et je ne parierai pas que fournir 410 watt pour monter à 20km/h avec un 42X21 te fait beaucoup moins ventiler que fournir 410 watt pour monter avec un 39X23 ou39X 25. Cela dit il faudrait des études fines pour savoir si c'est vrai ou pas j'admets être dans la supposition basée sur ma petite pratique (euh sauf que je n'ai jamais monté à 410 watt ) et pas sur quelque chose de vraiment testé.
Puis j'ai cru comprendre qu'on avait une augmentation des asthmatiques déclarés dans tous les sports d'endurance. En ski de fond on n'a pas changé de braquet, au marathon non plus. Pour ces deux derniers reste le problème de la pollution.

Peut être aussi que l'asthme est plus souvent recherché et détecté qu'il y a 20 ou 30 ans.

Nopik a écrit : 17 déc. 2017, 10:47
Bref il faudrait faire une étude plus fine pour en avoir le coeur net.

N'empêche qu'on peut se demander si c'est bien raisonnable ou logique, dans le fond, de voir des sportifs asthmatiques aussi performants.

Ce qui m'intéresserait c'est de voir si on a eu une augmentation rapide des cas d'asthmatiques après qu'aient été mises en place les AUT (2007 si j'ai bien vu). mais je ne sais pas si on a des données valables pour la période immédiate qui précède (ou on a a peu de choses près le même suivi médical, le même entrainement, une athmosphère proche). J'ai l'impression que c'est la cas mais là encore c'est peut être une fausse croyance.

Fusagasuga2 a écrit : 17 déc. 2017, 11:50

Le sucre sportif a écrit : 17 déc. 2017, 11:39

C'est mal dit concernant les entraînements des coureurs des années 70/80. C'est une époque que je ne connais pas mais les coureurs roulaient avant plus en force avec de gros braquets. Ils avaient peut-être une fréquence respiratoire plus faible que les coureurs modernes qui moulinent plus et ne font travailler que le coeur et les poumons ?

Moi ça me laisse particulièrement perplexe ce truc. Quand tu roules en force tu bouffes aussi énormément d'oxygène, ta fréquence cardiaque monte aussi et je ne parierai pas que fournir 410 watt pour monter à 20km/h avec un 42X21 te fait beaucoup moins ventiler que fournir 410 watt pour monter avec un 39X23 ou39X 25. Cela dit il faudrait des études fines pour savoir si c'est vrai ou pas j'admets être dans la supposition basée sur ma petite pratique (euh sauf que je n'ai jamais monté à 410 watt ) et pas sur quelque chose de vraiment testé.
Puis j'ai cru comprendre qu'on avait une augmentation des asthmatiques déclarés dans tous les sports d'endurance. En ski de fond on n'a pas changé de braquet, au marathon non plus. Pour ces deux derniers reste le problème de la pollution.

Je grimpe pas mal en force et effectivement, je monte très haut en pulsations, ventile beaucoup et au sommet d'un col que j'ai grimpé à fond, malgré ma santé de fer, je tousse un peu. Je pense pas que la fréquence de pédalage est un impact sur la ventilation et le rythme cardiaque.

Mais c'st clair que les problèmes d'asthme de plus en plus fréquent semblent être causés par la pollution.

Kivolanov_Volabov a écrit : 17 déc. 2017, 11:52 Peut être aussi que l'asthme est plus souvent recherché et détecté qu'il y a 20 ou 30 ans.

Mouais peut être. Reste que je n'en ai jamais eu mais visiblement une vraie crise d'asthme c'est pas le truc qui passe inaperçu. 20 ans c'est aussi 1997. Le vieux quadra que je suis te dirait aussi que ce n'est pas le moyen âge même si évidemment on a eu des évolutions.

Indurain était asthmatique aussi non ?

Non
allergique au pollen

Ici le problème ce n`est pas seulement Froome si 8/10 cyclistes prennent du salbutamol et autres ...
Le problème se sont toutes ces AUT.
C`est un dopage "masqué" voir toléré par les instances.
Et pas seulement en cyclisme.
En natation se serait terrible parait-il.