-Vélomen- a écrit :Ullrich est celui qui m'a fait découvrir et aimer très jeune le vélo (en 97).
Sa classe sur le vélo et sa façon de monter assis sans aucune grimace en 97 étaient le must à l'époque.
Et Ullrich c'était le [b:3jste2u7]talent à l'état pur [/b:3jste2u7]: doué, pas travailleur, capable de coups d'éclats, un espèce de Safin ou de Tyson !
Sa carrière laisse quand même un grand sentiment d'inachevé. Sa puissance aurait fait très mal sur le Ronde ou Roubaix.
Quand on élève une génération de coureurs au grain de l'ex-Allemagne de l'Est, il n'est pas difficile de faire émerger des "talents nés". Sauf qu'ils ont été forgés depuis leur plus jeune âge à devenir des machines à rouler. Et on en a eu des pelletées. Rappelez-vous de ces rouleurs surpuissants qui sévissaient à la fin des années 90/début 2000 et qui performaient comme des bêtes en pleine époque EPO (Peschel, Rich, Klöden...).
Ullrich est du même tonneau, c'est un imposteur. On a longtemps tenté de nous faire croire que s'il n'avait pas aligné 5 Tours c'était parce qu'il ne s'entraînait pas assez ou ne savait pas s'infliger une diète correcte. J'estime pour ma part que ce gars est une des plus larges arnaques du cyclisme moderne.
Son Tour de France, il l'a remporté avec les mêmes armes que Riis en 1996. A la différence près que lui l'a fait en début de carrière là où son aîné l'a fait en fin de carrière.
Tactiquement ce gars était une brêle finie. On se rappelle tous des GP de Zurich ou du Tour 2003. Il était largement le mieux préparé et il a réussi à se planter.
Non, franchement, qu'on oublie définitivement ce sinistre personnage.
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