Transju27 a écrit :[i:4w7ilw2n]
En gardant le nom de l'équipe au nom du sponsor, on attire, à mon avis, plus de gros sponsors. Le vélo est rentable pour les sponsors qui font le Tour, c'est de la pub grandeur nature pendant 4-5h chaque jour pendant 3 semaines, où les suiveurs et commentateurs citent directement le nom des sponsors en parlant des équipes.[/quote[/i:4w7ilw2n]][/i][/i]
T'es sûr que ça attire plus, il faudrait demander à Bernaudeau ou à Heulot ?
J'imagine, le jour où la Fdj ou Cofidis vont arrêter, cela m'étonnerait que les grosses entreprises se précipitent pour les remplacer.
En plus, quand il y a une "affaire", le nom du sponsor est là aussi bien mis en valeur...
Pour mémoire, je citerai quelques noms qui ont quitté le cyclisme
T-Mobile, Crédit Agricole, PMU, Festina et où les retrouvent-on .... dans le foot !
EDF en Engie (Gdf-Suez) sont aussi dans le foot, alors que ces entreprises auraient très bien pu venir dans le cyclisme.
Non, je ne pense pas que l'équipe au nom du sponsor soit si attractif. A contrario, une "franchise" pourrait changer de sponsor lorsqu'elle court en France, en Espagne ou en Italie, et ça aurait l'avantage de demander moins à chacun, voir même d'avoir un sponsor sur plusieurs équipes comme dans les sports-co.
Je ne vois pas en quoi ton idée change le problème. Sans connaître exactement le détail administratif, les équipes actuelles peuvent bien être considérés comme des franchises puisque ce n'est pas le sponsor qui détient la licence et la coutume pour une même structure est de changer de sponsor au fil des ans sans remettre en place tout l'encadrement. Au final les équipes sont bien sûr entièrement dépendantes du financement du sponsor pour courir mais le problème serait le même avec 5 ou 6 sponsors différents, il y aurait juste + de variables.
Le problème est pris à l'envers : la seule chose qui conditionne l'existence d'une équipe cycliste c'est le pognon. Pour gagner du pognon avec du sport on sait qu'on a :
- Le sponsoring
- Les ventes de produits dérivés (ce qui se fait déjà, mais le public susceptible d'acheter est limité)
- Les ventes de ticket spectateur ( pas trop faisable, à moins d'imaginer des formats particulier sur circuit monter par les équipes).
- Les transferts ( cela ne se fait pas en vélo, ça on peut le changer ce n'est pas une solution en soi puisque cela permet juste de transférer le pognon de mains en mains à l'intérieur du secteur, mais il n'y a pas de créations de richesses dans l'absolu)
- Les droits TV ( et c'est amené à devenir la principale source de revenus dans le sport).
C'est pour ça que Velon attaque frontalement les droits TV d'ASO, c'est là ou se trouve le pogon (pas énorme non plus faut pas rêver). Leur problème c'est qu'en vélo, pour l'instant, la star c'est l’événement et moins les protagonistes.