Je ne viens pas très souvent sur ce forum. Toutefois je tiens à dire ceci :
1/ Je remercie à nouveau Nopik pour ses info sur le déroulé de la fameuse "cronotabella".
2/ Je suis particulièrement heureux que l'on se souvienne de Marco et de cette étape. Comme déjà dit, je suis sur un forum de spécialistes (malgré les dénégations de certains), je n'en suis pas un, mais seulement un amoureux de ce sport depuis des dizaines d'années. Comme l'a dit l'un d'entre vous, je fonctionne à l'instinct.
Pour en revenir à Marco et à cette fameuse étape, j'ai les cassettes video de la quasi totalité de l'étape à partir du pied du Galibier, l'une avec les commentaires Chène/Thevenet et l'autre (ma préférée) avec les commentaires Chassé/Fignon. Il y a des passages remarquables (au sens premier du terme) et je vous en ferais un résumé.
J'ai aussi la montée de Beille, de Peyresourde (avec les deux commentaires), la Madeleine, le Ventoux, Courchevel, etc. Toutefois, la qualité s'étiole et je dois faire transférer ces images sur DVD, si je veux encore les visionner sans problème majeur.
Et puis, le "must", la montée d'Hautacam par Riis. Un grand moment de délire de Chène qui a quasiment déifié Riis et Thévenet, qui a tout compris lui dit "J'aurais bien aimé monter comme ça, une fois dans ma vie" ! L'autre n'a pas saisi l'allusion, évidemment.
Vous voyez, je suis davantage un historien (modeste) du vélo qu'un véritable connaisseur des tactiques de courses, des braquets nécessaires à telle ou telle épreuve, etc.
Pour ce qui concerne l'actuel Giro, un prono : Si Quintana est dans une forme, disons "normale", il ne peut pas perdre. Nibali n'a pas (ou n'a plus) les moyens de le contrer, son explosivité en montagne est en nette baisse et on l'a encore vu récemment. Enfin, c'est mon avis.
Patrick Chêne et les Deux Alpes
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
J'oubliais : La note du premier "posteur" relative aux commentaires de Chène dans la montée des Deux-Alpes est parfaitement exacte. J'ai immédiatement relevé cette relation de course "abracadabrantesque" comme aurait dit "Chichi" ! Pas seulement parce que j'étais un supporter inconditionnel de Marco, mais j'ai été longtemps intrigué par cette attitude proche d'un supporter pro-Julich. Je n'ai toujours pas compris ce parti pris, également notable sur d'autres étapes (notamment la Madeleine et l'arrivée à Albertville).
D'autant plus que la frilosité de Julich lors de ce TDF, soulignée à maintes reprises par Fignon, n'incitait guère à l'enthousiasme. Je vous en reparlerais à l'occasion.
D'autant plus que la frilosité de Julich lors de ce TDF, soulignée à maintes reprises par Fignon, n'incitait guère à l'enthousiasme. Je vous en reparlerais à l'occasion.
Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
L'équipier d'Escartin, c'était Serrano, qui n'était pas un guignol (plusieurs top 10 dans les GT). La présence des 2 Kelme (Escartin jouait le podium final) et de Massi, un compatriote de Pantani qui visait le GPMontagne, ont eu une influence favorable dans la victoire du Pirate. Mais pour moi, le vrai grand exploit, le numéro de fou, c'est le Galibier. Sur les 5,5 derniers km, il plante 2' à tout le monde (sauf à Leblanc )ulysse1 a écrit : 09 mai 2017, 12:26 j' ai soutenu passionnément pantani , mais auparavant encore plus passionnément herrera , qui pour imposer de la crainte aux autres grimpeurs se posait un peu là !
pour les deux alpes , cela ne diminue pas l' exploit extraordinairr de pantani mais il n' est pas certain qu' il aurait gagné sans un fait de course capital : dans l' interminable descente du galibier , le groupe ullrich revenait très sérieusement vers lui , jusqu' à ce qu' il soit rejoint en tête par une poignée de coureurs dont le leader ( escartin il me semble ) et un équipier ( dont le nom ne me revient pas ) d' une même équipe espagnole ( kelme je crois ) ;
dès cet instant , ledit équipier , dans la grande tradition des équipes espagnoles de l' poque, a mené tout le temps et donné tout e qu' il avait , et au sens le plus fort qu' on puisse imaginer , jusqu' au pied des deux alpes pour son leader , ce qui a permis à l' écart de s' accroître au lieu de continuer à tendre vers zéro et à pantani de se reposer si on ose dire pour une telle étape ;
si vous avez oublié l' énorme et durable erreur d' analyse de chêne pendant la dernière montée ( soit dit en clin d' oeil amical ! ) , vous n' avez pas pu tous oublier ce fait ( mais van impe aussi a gagné le tour 76 en s' aidant d' un relais comparable , tout cela fait partie de la course et n' empêche pas de parler d' exploit )

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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Pas 2 minutes, presque 3 minutes entre Pantani et le groupe Ullrich au sommet !
En tout cas, Vincenta, tu me fais saliver !
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
El_Pistolero_07 a écrit : 09 mai 2017, 17:10 Pas 2 minutes, presque 3 minutes entre Pantani et le groupe Ullrich au sommet !
En tout cas, Vincenta, tu me fais saliver !
Bordel, oui, presque 3', je viens de vérifier

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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Ah ouais 3' en moins de 6 km, c'était quand même une autre EPOque



- El_Pistolero_07
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
On voit pas le passage du groupe Ullrich, mais on peut estimer 2'50 environ, c'est vraiment un écart monumental, mais il faut dire qu'au bout d'un moment Ullrich reste dans les roues et ça a l'air de grimper moins fort dans le groupe.biquet a écrit : 09 mai 2017, 20:12El_Pistolero_07 a écrit : 09 mai 2017, 17:10 Pas 2 minutes, presque 3 minutes entre Pantani et le groupe Ullrich au sommet !
En tout cas, Vincenta, tu me fais saliver !
Bordel, oui, presque 3', je viens de vérifier. Il les avait assassiné, après avoir tranquillement attendu son moment et laissé faire pendant que Escartin, Boogerd et Leblanc plantaient des banderilles, avant le secteur du Plan Lachat. C'est là qu'Ullrich s'est un peu enflammé, mais n'oublions pas qu'il n'avait que 24 balais, je crois.
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Quelle grande étape
Et que d'attaques de bons coureurs dans le Galibier, il ne s'agissait pas d'une vague échappée roulottante qu'on avait prévu de reprendre à 3km du sommet des 2 Alpes.
La flopée de grimpeurs espagnols me manque un peu quand même, les Jimenez, Escartin, Serrano, Rubiera, Beltran... et le Heras de ses débuts (plus les colombiens de ce temps-là, les Buenahora, Chepe Gonzalez, Carlos Contreras,...).
Il y avait un bon groupe de purs grimpeurs à l'époque (relativement irréguliers et tout), qui n'existe plus tellement.
Le terme de "pur grimpeur" s'applique encore à qui ? Ils ont tous maintenant ce côté "coureur complet", joueur de placette au CG... Ce que j'aime ce sont les vrais grimpeurs qui s'en tapent de leur place éventuelle dans le top 10 et qui n'hésitent pas à foutre la merde. Le vrai combat cycliste en montagne ce sont les purs grimpeurs vs les rouleurs-grimpeurs assis qui peuvent ou pas se prendre une belle craquante.
Evidemment les années Armstrong pour ça ce fut le désert (en même temps il avait acheté quelques espagnols déjà cités)... Heureusement Pantani... Seul encore Simoni en 2003 faisait la grande gueule, mais il n'avait pas assuré derrière...
J'ai beaucoup (trop) d'espoirs avec Miguel-Angel Lopez...
Peut-être un Gaudu dans le futur...

Et que d'attaques de bons coureurs dans le Galibier, il ne s'agissait pas d'une vague échappée roulottante qu'on avait prévu de reprendre à 3km du sommet des 2 Alpes.
La flopée de grimpeurs espagnols me manque un peu quand même, les Jimenez, Escartin, Serrano, Rubiera, Beltran... et le Heras de ses débuts (plus les colombiens de ce temps-là, les Buenahora, Chepe Gonzalez, Carlos Contreras,...).
Il y avait un bon groupe de purs grimpeurs à l'époque (relativement irréguliers et tout), qui n'existe plus tellement.
Le terme de "pur grimpeur" s'applique encore à qui ? Ils ont tous maintenant ce côté "coureur complet", joueur de placette au CG... Ce que j'aime ce sont les vrais grimpeurs qui s'en tapent de leur place éventuelle dans le top 10 et qui n'hésitent pas à foutre la merde. Le vrai combat cycliste en montagne ce sont les purs grimpeurs vs les rouleurs-grimpeurs assis qui peuvent ou pas se prendre une belle craquante.
Evidemment les années Armstrong pour ça ce fut le désert (en même temps il avait acheté quelques espagnols déjà cités)... Heureusement Pantani... Seul encore Simoni en 2003 faisait la grande gueule, mais il n'avait pas assuré derrière...
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
J'attends beaucoup de l'étape du Galibier cette année, le Galibier ça reste pour moi le monstre indomptable, animé d'une vie propre ou quasiment. Et encore plus quand il pleut, là on peut dire que la montagne est vivante.
Le lieu propice pour renverser la table quoi. Et donc un Quintana et un Contador peuvent tout à cet endroit... Mais même un Froome à la limite, pourquoi pas...
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
J'avais aussi un grand amour pour le Landa du Giro 2015, il pouvait devenir un grand dynamiteur. Peut-être que son rôle dans l'ombre de Thomas sur ce Giro va l'aider à retrouver cette attitude.FrancescoDelPonte a écrit : 10 mai 2017, 09:18 Quelle grande étape![]()
Et que d'attaques de bons coureurs dans le Galibier, il ne s'agissait pas d'une vague échappée roulottante qu'on avait prévu de reprendre à 3km du sommet des 2 Alpes.
La flopée de grimpeurs espagnols me manque un peu quand même, les Jimenez, Escartin, Serrano, Rubiera, Beltran... et le Heras de ses débuts (plus les colombiens de ce temps-là, les Buenahora, Chepe Gonzalez, Carlos Contreras,...).
Il y avait un bon groupe de purs grimpeurs à l'époque (relativement irréguliers et tout), qui n'existe plus tellement.
Le terme de "pur grimpeur" s'applique encore à qui ? Ils ont tous maintenant ce côté "coureur complet", joueur de placette au CG... Ce que j'aime ce sont les vrais grimpeurs qui s'en tapent de leur place éventuelle dans le top 10 et qui n'hésitent pas à foutre la merde. Le vrai combat cycliste en montagne ce sont les purs grimpeurs vs les rouleurs-grimpeurs assis qui peuvent ou pas se prendre une belle craquante.
Evidemment les années Armstrong pour ça ce fut le désert (en même temps il avait acheté quelques espagnols déjà cités)... Heureusement Pantani... Seul encore Simoni en 2003 faisait la grande gueule, mais il n'avait pas assuré derrière...
J'ai beaucoup (trop) d'espoirs avec Miguel-Angel Lopez...
Peut-être un Gaudu dans le futur...
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Je serai d'ailleurs près de Risoul pour la dernière semaine du Tour et je me demandais si j'irais me poser dans le Galibier ou bien rester sur la ligne à Serre-Chevalier...
Mais je serai bien dans l'Izoard le lendemain, un peu après Brunissard sans doute.
Mais je serai bien dans l'Izoard le lendemain, un peu après Brunissard sans doute.
Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Ceci dit, Bahamontès était capable de réaliser à peu prés les mêmes différences, et sur une simple course de côte. Et pas d'EPO en son temps. Y a pas que le dopage qui compte, y a aussi la qualité exceptionnelle du coureur.Vincenzo60 a écrit : 09 mai 2017, 20:17 Ah ouais 3' en moins de 6 km, c'était quand même une autre EPOque![]()
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Pour que le Galibier fasse ses effets, il faut qu'il y ait une belle baston auparavant, quand même. En 98, toutes les conditions était réunies (même le temps, car Ullrich détestait la pluie) pour l'exploit d'un grand grimpeur. Et aucune formation n'était capable de régenter la course, malgré la puissance des produits dopants.FrancescoDelPonte a écrit : 10 mai 2017, 09:25 J'attends beaucoup de l'étape du Galibier cette année, le Galibier ça reste pour moi le monstre indomptable, animé d'une vie propre ou quasiment. Et encore plus quand il pleut, là on peut dire que la montagne est vivante.
Le lieu propice pour renverser la table quoi. Et donc un Quintana et un Contador peuvent tout à cet endroit... Mais même un Froome à la limite, pourquoi pas...
Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Un Galibier sous la pluie c'est une horreur absolue, une forme de Sibérie qui n'en finit plus.. C'est vraiment un col assassin.FrancescoDelPonte a écrit : 10 mai 2017, 09:25 J'attends beaucoup de l'étape du Galibier cette année, le Galibier ça reste pour moi le monstre indomptable, animé d'une vie propre ou quasiment. Et encore plus quand il pleut, là on peut dire que la montagne est vivante.
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Il faut faire grimper vite la Croix de Fer et le Télégraphe et là, on aura une étape de légende !biquet a écrit : 10 mai 2017, 09:49Pour que le Galibier fasse ses effets, il faut qu'il y ait une belle baston auparavant, quand même. En 98, toutes les conditions était réunies (même le temps, car Ullrich détestait la pluie) pour l'exploit d'un grand grimpeur. Et aucune formation n'était capable de régenter la course, malgré la puissance des produits dopants.FrancescoDelPonte a écrit : 10 mai 2017, 09:25 J'attends beaucoup de l'étape du Galibier cette année, le Galibier ça reste pour moi le monstre indomptable, animé d'une vie propre ou quasiment. Et encore plus quand il pleut, là on peut dire que la montagne est vivante.
Le lieu propice pour renverser la table quoi. Et donc un Quintana et un Contador peuvent tout à cet endroit... Mais même un Froome à la limite, pourquoi pas...

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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Déjà le Télégraphe, ce serait pas mal. La Croix de Fer, j'ai du mal à y croire.El_Pistolero_07 a écrit : 10 mai 2017, 11:31Il faut faire grimper vite la Croix de Fer et le Télégraphe et là, on aura une étape de légende !biquet a écrit : 10 mai 2017, 09:49
Pour que le Galibier fasse ses effets, il faut qu'il y ait une belle baston auparavant, quand même. En 98, toutes les conditions était réunies (même le temps, car Ullrich détestait la pluie) pour l'exploit d'un grand grimpeur. Et aucune formation n'était capable de régenter la course, malgré la puissance des produits dopants.![]()
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Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Sur la retransmission de la Rai, (3 heures de live, super facile à trouver sur Youtube), Charly Gaul, interviewé en français au pied du Télégraphe, annonce la victoire au général de Pantani. 

Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
Pour situer à quel point un pur grimpeur exceptionnel est capable de réaliser des différences énormes en peu de temps, sur des ascensions difficiles, j'ai retrouvé les temps de 4 grands coureurs, sur la partie difficile du Puy de Dôme, à partir du péage (entre le km 8,3 et le km 12,5, marque de la banderole d'arrivée):biquet a écrit : 10 mai 2017, 09:46Ceci dit, Bahamontès était capable de réaliser à peu prés les mêmes différences, et sur une simple course de côte. Et pas d'EPO en son temps. Y a pas que le dopage qui compte, y a aussi la qualité exceptionnelle du coureur.Vincenzo60 a écrit : 09 mai 2017, 20:17 Ah ouais 3' en moins de 6 km, c'était quand même une autre EPOque![]()
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Bahamontès 16'33"
Gaul 17'32" (+59")
Rivière 18'35" (+2'02")
Anquetil 18'57" (+ 2'24")
En 4 bornes de montée, Bahamontès avait mis plus de 2' à Rivière et Anquetil, quand même..

Evidemment, le vélo n'est plus le même, les niveaux sont extrêmement resserrés, mais les 8 derniers km du Galibier sont vraiment un secteur ou un grimpeur en grande forme peut réaliser de trés belles différences. (Je pense surtout à Quintana, évidemment.. d'autant que le sommet du col sera quand même situé en dessous de l'altitude du lieu de vie du colombien )
Re: Patrick Chêne et les Deux Alpes
il faut dire aussi que sur ces 4 km du puy de dôme la pente moyenne dépasse 12 % , ce qui en france est tout à fait hors norme ;
mais la plus grande différence entre bahamontes et les meilleurs grimpeurs d' aujourd' hui est qu' il n' y avait pratiquement pas d' arrivée en altitude , et qu' il gagnait la plupart de ses étapes de montagne après des descentes , et pas de 20 km comme aujourd' hui , mais en général de 40 ( briançon ) ou mieux encore , le jour de ses 36 ans , de 70 km ( pau après l' aubisque , quatrième col de l' étape classique , au somment duquel il avait près de 7 minutes d' avance , et pas comme un quelconque échappé du jour mais alors qu' il était candidat à la victoire finale et virtuel maillot jaune depuis un moment ce jour-là )
mais la plus grande différence entre bahamontes et les meilleurs grimpeurs d' aujourd' hui est qu' il n' y avait pratiquement pas d' arrivée en altitude , et qu' il gagnait la plupart de ses étapes de montagne après des descentes , et pas de 20 km comme aujourd' hui , mais en général de 40 ( briançon ) ou mieux encore , le jour de ses 36 ans , de 70 km ( pau après l' aubisque , quatrième col de l' étape classique , au somment duquel il avait près de 7 minutes d' avance , et pas comme un quelconque échappé du jour mais alors qu' il était candidat à la victoire finale et virtuel maillot jaune depuis un moment ce jour-là )