Bonjour à tous !
J'ai été invité par akaion qui m'a conseillé de poster mes résumés de course ici. Il semblerait que certains soit friand de ce genre de lecture. Alors voilà je me lance.
\"Dimanche 12 avril 2015 à 13h15 : Départ de la course des 1ère et 2nd catégories sous un très beau soleil et peu de vent. Le circuit de Cap découverte fait 3.8 km et présente une descente avec un virage assez serré puis une montée d'environ 1 km avec au maximum 5%, la fin de la montée est vent de face jusqu'à l'arrivée. Nous sommes partis pour 1h30 et 4 tours de course. Le circuit ici : https://www.strava.com/segments/9242395?filter=overall
Avant le départ j'ai eu le temps de faire monter le cœur avec 4 tours de reconnaissance. J'ai pu en profiter pour découvrir le cratère et je trouve que c'est vraiment sympa de pouvoir rouler dans ce cadre là.
Dès le premier tour, et comme tout le monde s'y attendait, les gros moteurs de première catégorie ont mis le feu à la course. Dans la montée, ils attaquaient chacun leur tour, et la quarantaine de coureurs que l'on était devait répondre sous peine de perdre le contact. Mon premier gros effort s'est effectué avant la fin du deuxième tour. A la fin de la montée, je n'étais pas bien placé et un coureur a relâché son effort deux places devant moi. Comme personne n'a vraiment fait l'effort pour reboucher le trou, c'est moi qui m'y suis collé.
Les premiers tours ont continué à s'enchaîner sans répit, la descente permettait de faire baisser un peu les pulsations et de boire rapidement avant de remonter la pente avec des pulsations à plus de 190 bats/min pour ma part. Il m'est arrivé de passer un timide relais en haut de la bosse, mais à chaque fois je le payais le tour suivant.
A mi course, un groupe de première catégorie a fini par sortir du peloton. Tout le monde était en fil indienne sur le faux plat montant face au vent. Et le peloton s'est divisé plusieurs morceaux. J'étais à la limite de la rupture et je me suis contenté d'accrocher le dernier groupe. A ce moment j'étais déjà content d'avoir tenu plus longtemps qu'à Launac où au bout de 3 quarts d'heure j'avais fini par lâcher.
Un tour plus tard, deux coureurs souhaitent organiser la chasse. J'ai essayé d'apporter mon aide comme je pouvais. Nous n'avons pas été aidés par un autre coureur qui jouait le jeu d'équipe pour aider son équipier parti devant en nous gênant dans notre prise de relais. J'ai bien observé sa façon de faire parce que c'est quelque chose qui ne s'invente pas et qui j'espère pourra m'être utile un jour.
Après quelques tours, où j'ai donné ce que je pouvais pour revenir, j'ai décidé de reculer dans le groupe pour récupérer mes forces de toute façon je n'étais plus efficace dans ma prise relais.
Malgré tout, nous finissons par reprendre une partie des fuyards. Cela va permettre de relancer notre groupe car certains coureurs qui ne roulaient pas pour protéger les fuyards vont apporter leur soutien dans les relais. Notamment, deux coureurs de Carcassonne avec qui j'ai pu un peu discuter. L'un d'eux m'a même proposé de me lancer le sprint à l'arrivée, ce que j'ai refusé, car il n'avait aucune raison de le faire.
Dans les quatre derniers tours, nous finissons par reprendre les derniers échappés. Le rythme diminue enfin et les 3ème catégorie finissent par nous rattraper. Ils avaient deux tours de moins à faire que nous, donc nous les avons laissé partir devant pour qu'ils puissent faire leur sprint.
Ils ne restent plus que deux tours à effectuer et mes jambes semblent bien répondre. Je suis à l'avant du peloton et répond à chaque accélération d'autant plus si c'est un maillot de Carcassonne qui me passe devant. Je n'avais de raison particulière de les marquer mais j'avais le pressentiment que c'était de bonnes roues à prendre. C'est dans ces deux derniers tours que j'ai réfléchit à ma stratégie. Mes jambes répondaient bien mais pas de là à placer une attaque au pied de la bosse et à tenir l'effort pendant 2 km. Mais je ne pouvais pas non plus attendre le replat car j'aurais été battu au sprint car pas assez puissant. Finalement, j'ai décidé que j'essayerai d'attaquer face au vent dans les derniers mètres de la pente soit un petit kilomètre d'effort à maintenir.
Dernier tour, personnes n'a réussi à sortir et je suis toujours placé devant à surveiller chaque accélération. On attaque la montée et personne n'attaque au pied, puis dans la partie la plus raide attaque d'un des gars de Carca. Personne ne répond immédiatement, je n'attends pas longtemps avant d'y aller. Je comble les 5 m d’écart et ne cherche pas à le dépasser car c'est à cette endroit que le vent souffle. Derrière personne n'a pris ma roue, c'est bon pour moi car j'ai encore la force dans remettre une. Devant moi, le gars continu son effort et il semble qu'il ne m'ait pas vu quand il a tourné sa tête. Il reste 100 m à monter et à mon tour je me retourne et voit un coureur qui fourni son effort pour revenir, c'est le moment ou jamais pour moi. Une dent en moins, mains sur les cocottes, position en danseuse, virage vers la droite de la route et c'est parti pour un effort d'un kilomètre à bloque. Je jette un coup d’œil derrière, personne dans ma roue, je mets la plaque sur le replat. Je dois avoir creusé un trou d'une vingtaine ou trentaine de mètres. Je me retourne une dernière fois à 200m de l'arrivée et je constate que ça revient sur moi. Ça va être juste et je mets tout ce que j'ai sur les pédales. Finalement, je passe la ligne en premier. Certains diront que le second n'a pas voulu me dépasser.
J'ai gagné mais sur le moment, je n'avais pas réalisé. Comme j'étais derrière une bonne partie de la course, je n'ai pas réussi à suivre tout le déroulement de la course. Je pensais qu'il restait des coureurs devant moi. Mais en fait, il n'y avait que des premières catégories. Je finis par conséquent 1er de ma catégorie.
Après réflexion, est-ce que j'aurais couru pareil si j'avais su que j'attaquais pour la victoire? J'ai attaqué pour le fun et régler le peloton pas pour gagner. C'était mon état d'esprit.
Pour conclure, j'ai pris beaucoup de plaisir à courir. J'étais venu en espérant ne pas abandonner et suivre le rythme et je reviens avec la victoire en poche. Je n'ai pas eu de gêne à la cuisse comme à Launac, j'ai donc bien fait de me reposer quelques jours. J'ai aussi réalisé un de mes objectifs, gagner une course avec mon vélo alu. Ça me tenait à cœur de gagner avec un vélo d'occasion qui ne m'a rien coûté en comparaison avec mes adversaires. :p
Il était temps si je voulais réaliser cette envie, car aujourd'hui je vais régler mon futur nouveau vélo !
Je voulais gagner quelque chose cette année, c'est maintenant chose faite. mais en bon compétiteur que je suis, j'espère ne pas m'arrêter là.
Mon parcours là : https://www.strava.com/activities/284160301/overview
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Hey, bienvenu vaiceurum!
Pour info, c'est un gars avec qui j'ai un peu eu l'occasion de rouler, et qui me mets des branlées en vtt alors que j'ai mon vélo de route dans les côtes^^
Gros potentiel, on en reparlera, vous verrez
Pour info, c'est un gars avec qui j'ai un peu eu l'occasion de rouler, et qui me mets des branlées en vtt alors que j'ai mon vélo de route dans les côtes^^
Gros potentiel, on en reparlera, vous verrez
- JFKs
- Modérateur
- Messages : 28123
- Inscription : 07 juil. 2014, 07:58
- Localisation : Sweetzerland
- Contact :
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Faut le repérer pour le prochain Challenge?Akaion a écrit :Hey, bienvenu vaiceurum!
Pour info, c'est un gars avec qui j'ai un peu eu l'occasion de rouler, et qui me mets des branlées en vtt alors que j'ai mon vélo de route dans les côtes^^
Gros potentiel, [i:3gl2j8vk]on en reparlera, vous verrez[/i:3gl2j8vk]

Grand Gourou
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Réveillé à 5h du mat (plus moyen de me rendormir ensuite), 3e nuit de suite avec 4-5h de sommeil. Pas l'idéal pour aborder une course!
Signature des coureurs au sein du campus, comme imaginé/planifié depuis de longs mois avec mon ami/coéquipier/collègue Pierre Paroissien. C'était le top de voir une course, et du vélo partout au milieu de notre école, nous qui y allons quotidiennement pour aller en cours...
Tout est prêt, le départ fictif peut être lancé à 12h30 comme prévu. Je guide la voiture ouvreuse sur le fictif (elle se plante au 3e rond point, et va à gauche, j'emmène donc tout le monde à droite). Puis le départ est lancé lets go !
C'est très nerveux au départ. D'ailleurs ça tombe en tête de peloton au bout de 5km de course, sur un écart et une attaque d'un autre au même moment. Je sens le peloton très tendu, je reste très concentré et à l'avant. D'ailleurs j'ai été à l'avant du peloton ou en échappée toute la course, jamais vu l'arrière du peloton.
Je suis dans de nombreux coups, et reste très attentif/concentré sur ceux qui s'échappent. Dès que je sens que c'est sérieux, j'y vais.
Finalement ça relance toujours derrière et on est toujours repris. Ce n'est qu'à 30km de l'arrivée que le bon coup se dessine, sans moi au départ. J'y vais à contre temps avec Cosnefroy (Chambéry Formation, réserve d'AG2R) et 2 autres. On fait sauter les 2 autres, et on rentre à 2. Ça tourne bien, derrière le peloton semble être distancé. on est une bonne douzaine.
Finalement, derrière une autre douzaine se détache du peloton. Dans les dernières bossent ça flingue dans notre groupe, j'y vais, on est plus que 2/3 en haut, mais tout revient dans l'ordre. Sur le retour vent de dos vers l'UTT, ça roule pleine balle, mais personne ne se livre à fond et le groupe de derrière est annoncé à 10sec.
Dans le final, ça attaque de partout, je ne veux pas louper le bon coup et fais l'effort plusieurs fois. Malheureusement on est repris, et le 2e groupe rentre sur nous aux 3bornes. On est donc environ 25 pour la gagne. Aux 2km, je me rends compte que mon coéquipier (du CC charlott') Jordan Delbove est rentré également. Je lui dis que s'il m'aide je peux gagner le sprint. Il me remonte à l'avant, et au km Cosnefroy en met une belle dans un dernier faux plat. Je dis à Jordan d'y aller à fond maintenant, il y va, mais cale rapidement. Jérémy Cabot (qui gagnait le CLM la veille) attaque, je ne réfléchis pas et attaque pour revenir. Il y a donc Cosnefroy, 15m plus loin Cabot, un autre et moi. 15m plus loin le reste de la troupe.
Avec Cabot on se regarde un peu au moment de lancer le sprint aux 400m. J'attends le dernier moment, et lance aux 200/250m. Je rattrape de justesse Cosnefroy en le passant lancé à pleine vitesse!
:victory:
Signature des coureurs au sein du campus, comme imaginé/planifié depuis de longs mois avec mon ami/coéquipier/collègue Pierre Paroissien. C'était le top de voir une course, et du vélo partout au milieu de notre école, nous qui y allons quotidiennement pour aller en cours...
Tout est prêt, le départ fictif peut être lancé à 12h30 comme prévu. Je guide la voiture ouvreuse sur le fictif (elle se plante au 3e rond point, et va à gauche, j'emmène donc tout le monde à droite). Puis le départ est lancé lets go !
C'est très nerveux au départ. D'ailleurs ça tombe en tête de peloton au bout de 5km de course, sur un écart et une attaque d'un autre au même moment. Je sens le peloton très tendu, je reste très concentré et à l'avant. D'ailleurs j'ai été à l'avant du peloton ou en échappée toute la course, jamais vu l'arrière du peloton.
Je suis dans de nombreux coups, et reste très attentif/concentré sur ceux qui s'échappent. Dès que je sens que c'est sérieux, j'y vais.
Finalement ça relance toujours derrière et on est toujours repris. Ce n'est qu'à 30km de l'arrivée que le bon coup se dessine, sans moi au départ. J'y vais à contre temps avec Cosnefroy (Chambéry Formation, réserve d'AG2R) et 2 autres. On fait sauter les 2 autres, et on rentre à 2. Ça tourne bien, derrière le peloton semble être distancé. on est une bonne douzaine.
Finalement, derrière une autre douzaine se détache du peloton. Dans les dernières bossent ça flingue dans notre groupe, j'y vais, on est plus que 2/3 en haut, mais tout revient dans l'ordre. Sur le retour vent de dos vers l'UTT, ça roule pleine balle, mais personne ne se livre à fond et le groupe de derrière est annoncé à 10sec.
Dans le final, ça attaque de partout, je ne veux pas louper le bon coup et fais l'effort plusieurs fois. Malheureusement on est repris, et le 2e groupe rentre sur nous aux 3bornes. On est donc environ 25 pour la gagne. Aux 2km, je me rends compte que mon coéquipier (du CC charlott') Jordan Delbove est rentré également. Je lui dis que s'il m'aide je peux gagner le sprint. Il me remonte à l'avant, et au km Cosnefroy en met une belle dans un dernier faux plat. Je dis à Jordan d'y aller à fond maintenant, il y va, mais cale rapidement. Jérémy Cabot (qui gagnait le CLM la veille) attaque, je ne réfléchis pas et attaque pour revenir. Il y a donc Cosnefroy, 15m plus loin Cabot, un autre et moi. 15m plus loin le reste de la troupe.
Avec Cabot on se regarde un peu au moment de lancer le sprint aux 400m. J'attends le dernier moment, et lance aux 200/250m. Je rattrape de justesse Cosnefroy en le passant lancé à pleine vitesse!
:victory:

- loloherrera
- Leader
- Messages : 18095
- Inscription : 07 juil. 2014, 15:15
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Encore bravo, guigui et merci pour le compte-rendu.
Tu portes le maillot tricolore pendant un an, alors ?

Tu portes le maillot tricolore pendant un an, alors ?


grimpeur zélé
viva colombia
viva colombia
-
- Equipier de luxe
- Messages : 2713
- Inscription : 07 juil. 2014, 13:26
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Comment ça Guigui : Tuco a classé cette course en C14 à cause du plateau famélique ! :woohoo:
Va falloir que BlackMamba porte réclamation pour qu'elle donne un max de points au Challenge ! :whistle:
Bien sûr que Kelmeur et TontonCocochti vont râler en disant que leurs équipes n'étaient pas invitées...
Que d'injustices dans ce forum... En plus je suis sûr que Tuco l'a rayé de son fichier parce que tu portait un casque !
Va falloir que BlackMamba porte réclamation pour qu'elle donne un max de points au Challenge ! :whistle:
Bien sûr que Kelmeur et TontonCocochti vont râler en disant que leurs équipes n'étaient pas invitées...

Que d'injustices dans ce forum... En plus je suis sûr que Tuco l'a rayé de son fichier parce que tu portait un casque !

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Bravo Guigui !




I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Superbe course.guigui22 a écrit :Réveillé à 5h du mat lancé à pleine vitesse!
:victory:
ompom:

cheveu sur la soupe
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Allez, je me lance dans le récit de ma course du jour également. Pour une fois, j'en ai des choses à raconter ! :sweat-lol:
Il s'agit d'une course UFOLEP. Circuit de 10 bornes, qui forme une sorte de triangle dans mon esprit (ouai parce que sur Strava, c'est pas ça
). En gros, sur les deux longs côtés du triangle, ce sont de longues lignes droites. L'une avec un vent défavorable (3/4 face, qui souffle bien), heureusement on a une belle et longue descente sur plus de la moitié de la ligne droite. Pour l'autre ligne droite, vent plutôt de côté mais pas plus gênant que ça.
Et sur le petit côté ? Une belle côte qui doit faire plus d'un kilomètre, avec une moyenne de 5% mais quelques passages un peu plus ardus au milieu.
Pas vraiment de passages pour les acrobates, les virages sont larges, la route est propre et en bon état.
Autant dire que c'est un circuit qui me convient vraiment, contrairement aux courses toutes plates faites depuis le début de l'année. Je ne me fais pas d'illusion non plus, je n'ai pas l'expérience, mais j'aimerais y faire une place.
J'entends pas le réveil le matin (6h) qui sonne visiblement pendant 20 minutes ... Bon, ça va, je suis pas du genre à me préparer dans la précipitation, donc j'ai du temps malgré ce retard à l'allumage.
Cette fois je n'oublie pas mon porte-feuille avec ma licence et ma tune pour m'inscrire (si si, ça m'est arrivé :sweat-lol: ) et je suis parti.
J'arrive sur place, je retrouve 3 collègues de club. On sera notamment 3 en 3ème caté. Tous avec un profil similaire plutôt puncheur/grimpeur. On est armé et on a tous coché cette course.
On se prépare, je sors le vélo de la voiture, je monte les roues, je check la pression (boyaux gonflés hier avant la sortie tranquille). Tiens ? La roue arrière est presque à plat ? La prolongateur de valve ne s'est pas dévissé (et là, je sens inévitablement la loose monter en moi), j'examine le boyau, il y a bien un mini-trou, mais ça a pas l'air bien profond ? Je regonfle histoire de voir, je colle mon oreille ... ouai OK, c'est bien là que ça a percé, j'entends le sifflement. -_-
Et dire que j'ai pris cette connerie hier sur ma mini-sortie de déblocage. Je check pourtant rapidement les roues en rentrant après chaque sortie, mais j'avais rien vu (simplement noté que les boyaux, malgré leur jeunesse, commençaient à être coupés).
J'enrage inévitablement, je demande aux collègues s'ils ont une roue arrière (arrière en plus putain !) en rab', évidemment personne n'a. On me conseille de le tenter au culot auprès d'autres gars et de l'organisation ...
Ça signifie trouver une roue en 11 vitesses Shimano à 30 minutes du départ, ne pas arriver chaud, et courir avec un matos mal réglé que je ne connais pas ...
En regonflant, j'ai constaté qu'il restait 2-3bars dans le boyau. Bref, la crevaison est plutôt lente. En \"aplanissant\" la gomme du boyau au niveau de la crevaison, je n'entends plus le sifflement ... MacGiver style, juste avec mon doigt. :copain:
Bon, je prends le risque tant pis, je ne me suis pas levé à 6h du mat un Dimanche pour rentrer la queue entre les jambes avant la course.
Puis dès que je sens que c'est trop mou, je m'arrête et je rentre. Putain, il faut que ça arrive sur la seule course qui me convienne et où le temps n'est pas pourri !
Autant dire que tout mon esprit est occupé par ce problème mécanique de dernier moment. Je m'échauffe comme je peux, sans avoir reconnu le circuit. Mais je n'hésite pas à taper dedans, j'ai besoin d'un bon gros déblocage avant de partir, surtout si ça envoie du bois d'entrée de jeu.
Je me place sur la ligne, je suis parmi les premiers de ma catégorie. Je ne vois pas trop combien on est au départ, un peu moins de 70 selon un collègue.
Le départ est lancé ... on dirait du cyclotourisme avec des papys. Ça roulotte tranquille a même pas 28km/h. C'est assez singulier de ce type de parcours, les bonnes grosses bosses à venir ont tendance à calmer les ardeurs des gars, au moins au début. Très honnêtement, je ne vais m'en plaindre.
Avec tout ça, je me retrouve rapidement à emmener, parce que c'est une blague de roulotter comme ça. Puis je me dis qu'au moins, j'aurai bien tapé dedans quand je devrai mettre pied à terre à cause de la mécanique. Bref, après un petit virage, je commence à envoyer devant. Je fais toute une partie du circuit comme ça, je relaye 2/3 types devant, ça c'est du déblocage grandeur nature !
Nous voici au pied de la première bosse. Un petit jeune colle une banderille quaisment d'entrée de jeu. Je suis immédiatement dans la roue (oui, je n'ai toujours pas lâché les premières positions :copain: ). Il fait une Bjarne Riis/Christophe Brandt, il n'arrête pas de se retourner pour voir les dégâts qu'il fait, alors que je suis couché sur la machine concentré dans l'idée de ne pas le laisser partir (et mine de rien, le coeur est resté très haut sur ce premier tour).
Arrivé en haut, on finit par tourner à droite, et on peut constater que le vent est bien présent. Sur les premiers tours, j'essaie de rester placé en tête. Il m'arrive même de continuer à rouler devant lorsqu'un type me signifie qu'il faut pas laisser partir 2 gars, \"sinon on ne les reverra pas\".
Bref, je m'en fous, je suis là pour me faire mal avant l'arrêt, donc je roule. Et si ça peut servir, d'une manière ou d'une autre à mes équipiers, tant mieux.
Lors du troisième passage de la bosse, je suis bien loin, j'ai reculé un peu naturellement. C'est le moment que choisit un collègue pour secouer le cocotier. Même si je suis content de voir que mes 2 collègues sont chauds (ils ne lâchent pas les 10/15 premières places de toute la course), je constate que je subis comme une quiche à l'arrière alors que ça fait mumuse devant.
Et en haut de la côte, je dois boucher des trous, et je constate des petits écarts dans les groupes devant. Avec la partie vent de défavorable qui arrive, je crains le pire. Fausse alerte, tout le monde se fait mal pour ramener, mais ce n'est pas passé loin ! À ce moment, je me voyais déjà battu sur une erreur de placement à la con.
Les tours s'enchaînent. J'essaie constamment de me replacer pour aborder la bosse, mais je me sens tout de même moins frais qu'au départ. Je constate surtout que ce sont toujours les 10 mêmes gars aux avant-postes (dont un collègue), je me dis qu'ils doivent avoir la socquette légère.
J'ai l'occasion de constater qu'on est une quarantaine dans le peloton. Et vue comme la course avance, sauf aléa, ils joueront tous la gagne dans le dernier tour. Je constate également qu'un de mes 2 collègues a bien reculé dans le peloton (il me confirmera après la course qu'il était vidé).
Sur les parties plates, spécialement en haut de la bosse, un type (toujours le même) n'arrête pas de foutre des mines. Il doit être sacrément costaud le bougre. Et c'est toujours les 2 mêmes clubs qui vont le chercher (belle course d'équipe de leur part).
Finalement la cloche retentit, mon boyau aura donc tenu jusque là, c'est déjà une bonne nouvelle. Ça tente de faire un peu le forcing dans le dernier tour, mais à part faire sauter les types qui n'avaient plus rien, ça ne change pas grand chose.
Sur la dernière ligne droite, je commence à me replacer. J'ai l'occasion de constater qu'il y a un type seul devant, et qu'il a une belle avance. Deux, trois mecs échangent autour de moi en parlant de lui comme un costaud.
Néanmoins, le peloton se rapproche avant la dernière bosse. Il sera avalé dans celle-ci.
Dernier virage à droite, qui débouche directement dans la bosse. Et là je constate que je suis un peu loin, peut-être 20 ou 25ème.
Un gars fout une mine dès le pied de la bosse (qui est bien longue, on a bien 1,2km jusqu'à la ligne), je vois mon collègue directement dans la roue. Et là, je me dis qu'il y avait bien des gars au-dessus du lot. Bref, à ce moment, je me dis que c'est sauve qui peut et qu'on va finir comme on peut car je suis vraiment trop loin.
Finalement, devant ça a attaqué trop tôt, et forcément ça se calme un peu. Derrière, je ramasse les morts, beaucoup de types qui ont abordé la bosse mieux placés que moi commencent à péter.
À ce moment, mes jambes m'indiquent que ça commence à piquer. Je me rassieds et je suis tenté de lâcher prise, puis je me rappelle que c'est le dernier tour et qu'il doit rester un demi kilomètre, puis merde, c'est une course qui me convient celle-là ...
Alors je fais une Jens Voigt, et je dis à mes jambes de la fermer.
Je ne vois plus tellement ce qui se passe devant, car ça serpente pas mal. Tout ce que je sais, c'est que le cul posé sur la selle avec une bécane qui performe à mort sur les pentes du type, je file comme le vent ( :sweat-lol: ), je fais l'extérieur à bloc à des types qui sont scotchés, et j'ai des étoiles dans les yeux.
Je constate que l'écart est fait avec un petit groupe devant, mais qu'on est pas si mal les 3/4 types et moi-même dans notre groupe. Le type qui est devant n'avance plus tellement, mais je suis un peu \"bloqué\" derrière lui et un aute. Tant pis, on finit comme ça et je me fais violence et je saute un gars (à bloc comme moi) sur la ligne. Réflexe de coursier, je compte rapidement les gars qui ont passé la ligne avant moi, j'en compte 8, ce qui signifierait que je termine 9.
Un collègue, sur le bord de la route, m'annonce que je dois faire quelque chose comme 10ème. Ça confirme donc ce que j'avais rapidement vu.
Bon voilà, malgré ma connerie de boyau (atelier décollage/collage cet après-midi), je fais une place, comme espéré dans la semaine.
Alors après-course, quand tu sais que tu fais une place, tu te demandes ce que tu aurais pu faire de mieux (genre déboîter les 2 types qui m'ont un peu bloqués dans les 200 derniers mètres), mais bon, je suppose que tous les mecs autour de moi peuvent se trouver les mêmes excuses et ça m'aurait fait gagner 2 places au mieux car il y avait un écart devant.
Ah, puis quand on lit les récits sur VCN où les gars font des places, on a pas l'impression que ça fait mal. Je confirme qu'une fois arrêté t'as plus mal, mais quand tu bouches des bordures sur le plat avec vent défavorable, tu pries pour que ça s'arrête vite car t'as mal.
Il s'agit d'une course UFOLEP. Circuit de 10 bornes, qui forme une sorte de triangle dans mon esprit (ouai parce que sur Strava, c'est pas ça

Et sur le petit côté ? Une belle côte qui doit faire plus d'un kilomètre, avec une moyenne de 5% mais quelques passages un peu plus ardus au milieu.
Pas vraiment de passages pour les acrobates, les virages sont larges, la route est propre et en bon état.
Autant dire que c'est un circuit qui me convient vraiment, contrairement aux courses toutes plates faites depuis le début de l'année. Je ne me fais pas d'illusion non plus, je n'ai pas l'expérience, mais j'aimerais y faire une place.
J'entends pas le réveil le matin (6h) qui sonne visiblement pendant 20 minutes ... Bon, ça va, je suis pas du genre à me préparer dans la précipitation, donc j'ai du temps malgré ce retard à l'allumage.
Cette fois je n'oublie pas mon porte-feuille avec ma licence et ma tune pour m'inscrire (si si, ça m'est arrivé :sweat-lol: ) et je suis parti.
J'arrive sur place, je retrouve 3 collègues de club. On sera notamment 3 en 3ème caté. Tous avec un profil similaire plutôt puncheur/grimpeur. On est armé et on a tous coché cette course.

On se prépare, je sors le vélo de la voiture, je monte les roues, je check la pression (boyaux gonflés hier avant la sortie tranquille). Tiens ? La roue arrière est presque à plat ? La prolongateur de valve ne s'est pas dévissé (et là, je sens inévitablement la loose monter en moi), j'examine le boyau, il y a bien un mini-trou, mais ça a pas l'air bien profond ? Je regonfle histoire de voir, je colle mon oreille ... ouai OK, c'est bien là que ça a percé, j'entends le sifflement. -_-
Et dire que j'ai pris cette connerie hier sur ma mini-sortie de déblocage. Je check pourtant rapidement les roues en rentrant après chaque sortie, mais j'avais rien vu (simplement noté que les boyaux, malgré leur jeunesse, commençaient à être coupés).
J'enrage inévitablement, je demande aux collègues s'ils ont une roue arrière (arrière en plus putain !) en rab', évidemment personne n'a. On me conseille de le tenter au culot auprès d'autres gars et de l'organisation ...
Ça signifie trouver une roue en 11 vitesses Shimano à 30 minutes du départ, ne pas arriver chaud, et courir avec un matos mal réglé que je ne connais pas ...
En regonflant, j'ai constaté qu'il restait 2-3bars dans le boyau. Bref, la crevaison est plutôt lente. En \"aplanissant\" la gomme du boyau au niveau de la crevaison, je n'entends plus le sifflement ... MacGiver style, juste avec mon doigt. :copain:
Bon, je prends le risque tant pis, je ne me suis pas levé à 6h du mat un Dimanche pour rentrer la queue entre les jambes avant la course.
Puis dès que je sens que c'est trop mou, je m'arrête et je rentre. Putain, il faut que ça arrive sur la seule course qui me convienne et où le temps n'est pas pourri !
Autant dire que tout mon esprit est occupé par ce problème mécanique de dernier moment. Je m'échauffe comme je peux, sans avoir reconnu le circuit. Mais je n'hésite pas à taper dedans, j'ai besoin d'un bon gros déblocage avant de partir, surtout si ça envoie du bois d'entrée de jeu.
Je me place sur la ligne, je suis parmi les premiers de ma catégorie. Je ne vois pas trop combien on est au départ, un peu moins de 70 selon un collègue.
Le départ est lancé ... on dirait du cyclotourisme avec des papys. Ça roulotte tranquille a même pas 28km/h. C'est assez singulier de ce type de parcours, les bonnes grosses bosses à venir ont tendance à calmer les ardeurs des gars, au moins au début. Très honnêtement, je ne vais m'en plaindre.
Avec tout ça, je me retrouve rapidement à emmener, parce que c'est une blague de roulotter comme ça. Puis je me dis qu'au moins, j'aurai bien tapé dedans quand je devrai mettre pied à terre à cause de la mécanique. Bref, après un petit virage, je commence à envoyer devant. Je fais toute une partie du circuit comme ça, je relaye 2/3 types devant, ça c'est du déblocage grandeur nature !
Nous voici au pied de la première bosse. Un petit jeune colle une banderille quaisment d'entrée de jeu. Je suis immédiatement dans la roue (oui, je n'ai toujours pas lâché les premières positions :copain: ). Il fait une Bjarne Riis/Christophe Brandt, il n'arrête pas de se retourner pour voir les dégâts qu'il fait, alors que je suis couché sur la machine concentré dans l'idée de ne pas le laisser partir (et mine de rien, le coeur est resté très haut sur ce premier tour).
Arrivé en haut, on finit par tourner à droite, et on peut constater que le vent est bien présent. Sur les premiers tours, j'essaie de rester placé en tête. Il m'arrive même de continuer à rouler devant lorsqu'un type me signifie qu'il faut pas laisser partir 2 gars, \"sinon on ne les reverra pas\".
Bref, je m'en fous, je suis là pour me faire mal avant l'arrêt, donc je roule. Et si ça peut servir, d'une manière ou d'une autre à mes équipiers, tant mieux.
Lors du troisième passage de la bosse, je suis bien loin, j'ai reculé un peu naturellement. C'est le moment que choisit un collègue pour secouer le cocotier. Même si je suis content de voir que mes 2 collègues sont chauds (ils ne lâchent pas les 10/15 premières places de toute la course), je constate que je subis comme une quiche à l'arrière alors que ça fait mumuse devant.
Et en haut de la côte, je dois boucher des trous, et je constate des petits écarts dans les groupes devant. Avec la partie vent de défavorable qui arrive, je crains le pire. Fausse alerte, tout le monde se fait mal pour ramener, mais ce n'est pas passé loin ! À ce moment, je me voyais déjà battu sur une erreur de placement à la con.
Les tours s'enchaînent. J'essaie constamment de me replacer pour aborder la bosse, mais je me sens tout de même moins frais qu'au départ. Je constate surtout que ce sont toujours les 10 mêmes gars aux avant-postes (dont un collègue), je me dis qu'ils doivent avoir la socquette légère.
J'ai l'occasion de constater qu'on est une quarantaine dans le peloton. Et vue comme la course avance, sauf aléa, ils joueront tous la gagne dans le dernier tour. Je constate également qu'un de mes 2 collègues a bien reculé dans le peloton (il me confirmera après la course qu'il était vidé).
Sur les parties plates, spécialement en haut de la bosse, un type (toujours le même) n'arrête pas de foutre des mines. Il doit être sacrément costaud le bougre. Et c'est toujours les 2 mêmes clubs qui vont le chercher (belle course d'équipe de leur part).
Finalement la cloche retentit, mon boyau aura donc tenu jusque là, c'est déjà une bonne nouvelle. Ça tente de faire un peu le forcing dans le dernier tour, mais à part faire sauter les types qui n'avaient plus rien, ça ne change pas grand chose.
Sur la dernière ligne droite, je commence à me replacer. J'ai l'occasion de constater qu'il y a un type seul devant, et qu'il a une belle avance. Deux, trois mecs échangent autour de moi en parlant de lui comme un costaud.
Néanmoins, le peloton se rapproche avant la dernière bosse. Il sera avalé dans celle-ci.
Dernier virage à droite, qui débouche directement dans la bosse. Et là je constate que je suis un peu loin, peut-être 20 ou 25ème.
Un gars fout une mine dès le pied de la bosse (qui est bien longue, on a bien 1,2km jusqu'à la ligne), je vois mon collègue directement dans la roue. Et là, je me dis qu'il y avait bien des gars au-dessus du lot. Bref, à ce moment, je me dis que c'est sauve qui peut et qu'on va finir comme on peut car je suis vraiment trop loin.
Finalement, devant ça a attaqué trop tôt, et forcément ça se calme un peu. Derrière, je ramasse les morts, beaucoup de types qui ont abordé la bosse mieux placés que moi commencent à péter.
À ce moment, mes jambes m'indiquent que ça commence à piquer. Je me rassieds et je suis tenté de lâcher prise, puis je me rappelle que c'est le dernier tour et qu'il doit rester un demi kilomètre, puis merde, c'est une course qui me convient celle-là ...
Alors je fais une Jens Voigt, et je dis à mes jambes de la fermer.
Je ne vois plus tellement ce qui se passe devant, car ça serpente pas mal. Tout ce que je sais, c'est que le cul posé sur la selle avec une bécane qui performe à mort sur les pentes du type, je file comme le vent ( :sweat-lol: ), je fais l'extérieur à bloc à des types qui sont scotchés, et j'ai des étoiles dans les yeux.
Je constate que l'écart est fait avec un petit groupe devant, mais qu'on est pas si mal les 3/4 types et moi-même dans notre groupe. Le type qui est devant n'avance plus tellement, mais je suis un peu \"bloqué\" derrière lui et un aute. Tant pis, on finit comme ça et je me fais violence et je saute un gars (à bloc comme moi) sur la ligne. Réflexe de coursier, je compte rapidement les gars qui ont passé la ligne avant moi, j'en compte 8, ce qui signifierait que je termine 9.
Un collègue, sur le bord de la route, m'annonce que je dois faire quelque chose comme 10ème. Ça confirme donc ce que j'avais rapidement vu.
Bon voilà, malgré ma connerie de boyau (atelier décollage/collage cet après-midi), je fais une place, comme espéré dans la semaine.

Alors après-course, quand tu sais que tu fais une place, tu te demandes ce que tu aurais pu faire de mieux (genre déboîter les 2 types qui m'ont un peu bloqués dans les 200 derniers mètres), mais bon, je suppose que tous les mecs autour de moi peuvent se trouver les mêmes excuses et ça m'aurait fait gagner 2 places au mieux car il y avait un écart devant.
Ah, puis quand on lit les récits sur VCN où les gars font des places, on a pas l'impression que ça fait mal. Je confirme qu'une fois arrêté t'as plus mal, mais quand tu bouches des bordures sur le plat avec vent défavorable, tu pries pour que ça s'arrête vite car t'as mal.

I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Belle perf On1
Tu connais Maxime P. ? :copain:
Et bravo à Guigui, le champion de VCN. :cheer:

Tu connais Maxime P. ? :copain:
Et bravo à Guigui, le champion de VCN. :cheer:
- nat77
- Equipier de luxe
- Messages : 3854
- Inscription : 07 juil. 2014, 09:23
- Localisation : Ventoux / Toulouse
- Contact :
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Beau récit On1, et belle perf
A plusieurs moments je me suis dit que tu allais la gagner :sweat-lol:

~ Grande gagnante de VCM 2019 avec ma Team Au bon dossard ~
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Pas mal On1.
Pour ma part :
12 avril :
- course UFOLEP de 70 km, toute plate. J'ai pu croisé Akaïon après avoir assisté à son très bon sprint.
Dans ma course (55 au départ), ça a roulé fort, sans temps mort (40,8 km/h de moyenne). Aucune échappée n'a pu faire plus de 2 km devant. Pas de bon coup. Moi j'ai traîné en queue de peloton le premier tiers de course comme d'hab. Puis j'ai essayé 4 ou 5 fois de sortir, dont une fois tout seul, mais peine perdue. Je me suis quand même amusé. Pas d'échappée donc (première fois que je vois ça) et \"sprint massif\" auquel je ne participe pas (mal placé, début de crampe et pas envie de frotter). Satisfait d'avoir tenu le rythme et d'avoir \"fait la course\".
Aujourd'hui, 19 avril
- course UFOLEP très curieuse. Seul du club à m'y aventurer. Il s'agit d'un mini Tro Bro Leon (plus que Paris-Roubaix). Circuit de 6,5 km dont plus de 4 km sur des chemins de terre très cabossés (il a plu toute la nuit donc un max de boue). J'ai pris mon vieux vélo. Quelques-uns (une minorité) ont des vélo de cyclocross.
On est 35 au départ. Je subit durant le premier tour. Déjà quelques éliminés sur crevaison. Le peloton se casse en 3 et je me retrouve dans le 2ème paquet.
Durant le 2ème tour j'attaque comme un gros bourrin tout droit dans les \"secteurs\" et ça marche, je lâche tout le monde et au prix d'un gros effort je me retrouve dans le premier groupe. On est 12.
Dans le 3ème tour, ça flingue encore dans les fameux secteurs, à ma surprise je suis à l'aise par rapport aux autres; ça saute encore.
Début du 4ème tour, nous ne sommes plus que 6 dans le premier groupe. Les autres sont loin. Je commence à croire franchement en mes chances et puis...
....crevaison roue avant. Terminé.
En même temps très satisfait de ma condition et bien sûr déçu, car je crois que j'aurai pu viser le podium pour une fois.
15 gars ont du terminer au final. Beaucoup de crevaison.
Pour ma part :
12 avril :
- course UFOLEP de 70 km, toute plate. J'ai pu croisé Akaïon après avoir assisté à son très bon sprint.
Dans ma course (55 au départ), ça a roulé fort, sans temps mort (40,8 km/h de moyenne). Aucune échappée n'a pu faire plus de 2 km devant. Pas de bon coup. Moi j'ai traîné en queue de peloton le premier tiers de course comme d'hab. Puis j'ai essayé 4 ou 5 fois de sortir, dont une fois tout seul, mais peine perdue. Je me suis quand même amusé. Pas d'échappée donc (première fois que je vois ça) et \"sprint massif\" auquel je ne participe pas (mal placé, début de crampe et pas envie de frotter). Satisfait d'avoir tenu le rythme et d'avoir \"fait la course\".
Aujourd'hui, 19 avril
- course UFOLEP très curieuse. Seul du club à m'y aventurer. Il s'agit d'un mini Tro Bro Leon (plus que Paris-Roubaix). Circuit de 6,5 km dont plus de 4 km sur des chemins de terre très cabossés (il a plu toute la nuit donc un max de boue). J'ai pris mon vieux vélo. Quelques-uns (une minorité) ont des vélo de cyclocross.
On est 35 au départ. Je subit durant le premier tour. Déjà quelques éliminés sur crevaison. Le peloton se casse en 3 et je me retrouve dans le 2ème paquet.
Durant le 2ème tour j'attaque comme un gros bourrin tout droit dans les \"secteurs\" et ça marche, je lâche tout le monde et au prix d'un gros effort je me retrouve dans le premier groupe. On est 12.
Dans le 3ème tour, ça flingue encore dans les fameux secteurs, à ma surprise je suis à l'aise par rapport aux autres; ça saute encore.
Début du 4ème tour, nous ne sommes plus que 6 dans le premier groupe. Les autres sont loin. Je commence à croire franchement en mes chances et puis...
....crevaison roue avant. Terminé.
En même temps très satisfait de ma condition et bien sûr déçu, car je crois que j'aurai pu viser le podium pour une fois.
15 gars ont du terminer au final. Beaucoup de crevaison.
cheveu sur la soupe
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Gradouble, as-tu sous gonfler tes pneus?
Sur une course similaire en Vendée ceux qui sous-gonfle sont souvent ceux qui crèvent !
Sur une course similaire en Vendée ceux qui sous-gonfle sont souvent ceux qui crèvent !
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Bravo On1! Ça commence à payer!
Gradouble, t'es en train de dire que toi qui a du mal dans les virages et les descentes, tu deviens THE acrobate sur les ribins? Eh beh, t'as des qualités insoupçonnées^^
Je vous fait le récit de ma course dans la soirée, course que j'ai faite avec notre Mancebo forumal!
Gradouble, t'es en train de dire que toi qui a du mal dans les virages et les descentes, tu deviens THE acrobate sur les ribins? Eh beh, t'as des qualités insoupçonnées^^
Je vous fait le récit de ma course dans la soirée, course que j'ai faite avec notre Mancebo forumal!
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Bravo On1, content de voir que ça commence à tourner dans le bon sens pour toi !
Bien Gradouble aussi, ce genre de course c'est à pile ou face il y en avait une du même type dans le 47 la semaine dernière l'Enfer Landais à côté de Casteljaloux.
Bien Gradouble aussi, ce genre de course c'est à pile ou face il y en avait une du même type dans le 47 la semaine dernière l'Enfer Landais à côté de Casteljaloux.
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Ronde du Quercy (UFOLEP 3ème catégorie)
http://www.strava.com/activities/288718804 (comme d'hab, spoil de la place)
Au départ, je ne devais pas faire cette course, mais Mancebo m'a bien motivé à venir la faire. Du coup, m'y voilà.
Le circuit est atypique. En effet ce ne sont pas moins de 26,4 kilomètres que nous allons parcourir par tour de circuit. A faire trois fois, ce circuit commence par une belle route, qui monte tout doucement sur plus de 6 kilomètres pour aller chercher la première bosse du parcours, assez longue puisqu'elle fait 2,5 kilomètres à 3%, un petit faux plat descendant, puis un mini mur, virage très serré à droite, et faux plat montant pour aller chercher le prix du meilleur grimpeur.
Ensuite de la descente, du plat, de la descente à nouveau, la seconde bosse du parcours qui fait 500 mètres à 5% et se prenant bien avec de l'élan (les 100 derniers mètres sont tout de même durs). Petite descente et on va rechercher l'arrivée sur une grande route, quelques petits faux plats, deux ronds point, et on tourne à droite pour la ligne droite finale.
On a plutôt vent de côté au début, plutôt vent de dos sur la seconde partie et vent de face sur la troisième partie, ça fait un triangle et contrairement au récit d'On1, strava confirme ce triangle.
Nous sommes 33 sur la ligne de départ, sous un ciel très couvert mais au moins, contrairement à ce matin, il ne pleut pas. Sur la ligne de départ je retrouve Mancebo qui me parle du circuit et me donne des renseignements dessus. Il remonte ensuite vers la première ligne alors que je reste dans les derniers en attendant que le départ soit donné, les premières et secondes catégories se sont eux, déjà élancés depuis quelques minutes.
Je remonte par la gauche immédiatement, et je me mets en tête, avant de me mettre dans la roue d'un coéquipier de Mancebo. Ils sont 5 au départ, pour les affronter, je crois qu'il y a tout autant de coureurs de Saint Nauphary, puisque ce nom ne vous dit rien à vous, et qu'il ne me dit rien à moi, on va les appeler les Euskatel, car ils sont avec un maillot orange et un cuissard bleu. Etant en seconde position mais prenant du vent, je souhaite rétrograder, mais les coureurs ne veulent pas passer, on se retrouve donc dans une situation où le coureur de tête prend quelques mètres d'avance car j'ai arrêté de pédaler et que les coureurs ont mis un temps avant de me passer.
Les premiers kilomètres se font à un rythme qui n'est pas rapide, mais pas lent non plus, puisqu'on doit être à 30 km/h et que je le rappelle, ça monte petit à petit. Personne n'est décidé à attaquer, il faut dire que le coureur du VCM ne faiblit pas. La première attaque va arriver juste au pied de la bosse. Je ne sais pas de qui, mais toujours est il qu'on monte fort, sur la droite, je vois remonter Mancebo, facile, et les Euskatel, ça roule, et moi je suis, mais pas plus, ne connaissant de plus pas la bosse, je m'accroche, toujours dans les 10 premiers, places que je n'ai pas quitté depuis le départ.
A un kilomètre du sommet, le rythme s'accélère encore, Mancebo a décidé de faire mal à tout le monde (dont à moi, salaud!) et je suis obligé de me faire très mal aux jambes pour m'accrocher. Petit faux plat descendant, et le petit mur/faux plat pique encore, mais je suis dans les 10/12 coureurs qui se dégagent l'espace de quelques mètres, ça se relève, tout est regroupé.
Dans la descente, je recule, j'ai du mal sur les accélérations en descente et faux plat descendant, bizarre. On arrive assez vite au pied de la seconde bosse où un coureur s'est fait la malle. Remontant le paquet, je place un contre, et rentre sur le coureur de tête au sommet, je me cale dans sa roue jusqu'à la bascule et je prends le relais dans la descente. Le gars me demande de lui indiquer quand passer avec un geste du coude, du coup, je me retrouve à réguler les relais tel un Voeckler. Bon ça dure pas longtemps, à deux, on ne creuse pas et le peloton revient vite. Mancebo me glisse un \"à deux...\" et il a bien raison. Les attaques qui suivent me font mal, j'ai pas récupéré de ma petite escapade et je m'accroche tant bien que mal. Il pleut un peu mais ça va.
A 1,5 kilomètres de la ligne, Deux coéquipers à Mancebo sortent, suivi de deux autres gars, j'y vais avec un temps de retard, me fait péter le caisson, et me fait reprendre par le peloton sur la ligne, les autres coureurs aussi, en fait ce n'était pas une attaque \"pour la course\" mais pour la \"prime\" du premier tour.
Quelques attaques émaillent le début du second tour de circuit, je reste dans les roues, m'attachant à bien récupérer. Je fais bien car la seconde ascension de la longue bosse va s'avérer très dure. On roule peut être un peu moins vite qu'au premier tour, mais ça me fait mal au plexus, je m'accroche, toujours dans les 10 premiers, sur la partie finale, on se détache à 5 ou 6, je ne relaie pas, bien content de suivre. Après le regroupement, on remarque que quelques coureurs ont sauté...
On va vite arriver sur la fin de ce second tour (le temps pour moi d'anéantir une échappée dangereuse), et là on prend la pluie, la grosse grosse pluie. Je recule d'ailleurs pas mal, non pas à cause des jambes, mais parce que sur cette partie finale je ne suis pas très à l'aise. On entame donc le troisième tour de circuit, et je me retrouve dans un groupe d'échappée avec Mancebo, groupe repris, des coureurs repartent, Mancebo y va, pas moi, et là je pense que c'est la fin des haricots, ça se relève dans le peloton et 4 puis 6 coureurs forment le groupe de tête. Pour ma part, je me prépare psychologiquement à tenter le tout pour le tout dans la longue bosse. Mais heureusement pour moi, des coureurs vont ramener le peloton au pied de la bosse.
Et là, festival Euskatel, un attaque, repris? Ben un autre contre, au troisième coup, un s'en va seul, il va être repris juste avant le village, là j'accélère avec un autre gars, et on se retrouve à quatre à l'avant, deux Euskatel, celui qui gagnera le Gp de la Montagne, et moi, qui recolle difficilement juste après la ligne, tout le monde s'est relevé, et franchement, le petit écart qu'il y a, je suis bien incapable de rouler fort, bref vous l'aurez compris, ça revient dans la descente. Là contre d'un Euskatel qui va être repris peu après par un gars en violet, qui a la canne depuis le début de la course, les deux creusent ce qui provoque l'inquiétude de Mancebo.
Je dis à Mancebo que je vais tenter une sortie dans la prochaine bosse. Pour sa part il roule pour un de ses équipiers, ils ne sont plus que 2 (ou 3?) dans le peloton qui doit comporter 20 unités. Au pied de la bosse j'accélère alors que Mancebo me dit un truc, j'entends juste \"milieu\", je lui dis de prendre ma roue, il ne le fait pas, je pars donc seul en contre, j'explose, je me fait reprendre par un, puis trois, puis cinq gars et j'accroche à l'agonie la roue du sixième et le peloton est là.
Heureusement pour nous, coureurs du peloton, deux/trois équipes vont se mettre à rouler, Mancebo me dit que ce qu'il me disait avant la bosse c'était \"attends le milieu de la bosse pour attaquer\". Et j'ai vite compris qu'il avait raison, à mon niveau, pas possible de sortir d'entrée. Bref, on va rentrer sur les deux hommes de tête à 1,5/2 kilomètres de la ligne d'arrivée. Et... Je suis cuit, déjà pas très fringant après le regroupement en haut de la première bosse, mon attaque dans la seconde a fini de me tuer les jambes, en sursis depuis le début de la pluie.
Chaque accélération me fait mal, et je pense un temps ne pas disputer le sprint, et puis, finalement, je me dis que ça serait bête de ne pas essayer. Toutefois je suis enfermé, et le salut va venir de Mancebo, encore lui, qui va amener son sprinter et me créer un décalage, le problème c'est qu'avec mes lunettes j'y vois pas grand chose et le dernier virage sur la route détrempée me fait un peu peur, je prends un écart qui me sera fatal, je ne ratrapperais jamais ceux qui font un et deux, je dépasserais Mancebo qui est en décélération après son gros travail et j'en remets une couche lorsque je vois un coureur en train de me remonter (je me dis d'ailleurs que si j'avais mis autant de force dès le début du sprint, enfin bon...). Je termine donc... Troisième!
Et oui encore une fois, cette troisième place à laquelle je suis décidément abonné, ce qui devient un peu frustrant. Cependant, malgré la pluie, j'ai pris du plaisir sur cette course, et ça m'a fait un bel entrainement en vue de la Castraise dimanche prochain. Et puis, ça fait plaisir de courir à côté d'un forumeur.
A noter d'ailleurs que le Mancebo est impressionnant, il est allé cherché pas mal d'échappés, notamment des Euskatel.
Et maintenant combo tête de con et jean beaucoup trop grand :

http://www.strava.com/activities/288718804 (comme d'hab, spoil de la place)
Au départ, je ne devais pas faire cette course, mais Mancebo m'a bien motivé à venir la faire. Du coup, m'y voilà.
Le circuit est atypique. En effet ce ne sont pas moins de 26,4 kilomètres que nous allons parcourir par tour de circuit. A faire trois fois, ce circuit commence par une belle route, qui monte tout doucement sur plus de 6 kilomètres pour aller chercher la première bosse du parcours, assez longue puisqu'elle fait 2,5 kilomètres à 3%, un petit faux plat descendant, puis un mini mur, virage très serré à droite, et faux plat montant pour aller chercher le prix du meilleur grimpeur.
Ensuite de la descente, du plat, de la descente à nouveau, la seconde bosse du parcours qui fait 500 mètres à 5% et se prenant bien avec de l'élan (les 100 derniers mètres sont tout de même durs). Petite descente et on va rechercher l'arrivée sur une grande route, quelques petits faux plats, deux ronds point, et on tourne à droite pour la ligne droite finale.
On a plutôt vent de côté au début, plutôt vent de dos sur la seconde partie et vent de face sur la troisième partie, ça fait un triangle et contrairement au récit d'On1, strava confirme ce triangle.
Nous sommes 33 sur la ligne de départ, sous un ciel très couvert mais au moins, contrairement à ce matin, il ne pleut pas. Sur la ligne de départ je retrouve Mancebo qui me parle du circuit et me donne des renseignements dessus. Il remonte ensuite vers la première ligne alors que je reste dans les derniers en attendant que le départ soit donné, les premières et secondes catégories se sont eux, déjà élancés depuis quelques minutes.
Je remonte par la gauche immédiatement, et je me mets en tête, avant de me mettre dans la roue d'un coéquipier de Mancebo. Ils sont 5 au départ, pour les affronter, je crois qu'il y a tout autant de coureurs de Saint Nauphary, puisque ce nom ne vous dit rien à vous, et qu'il ne me dit rien à moi, on va les appeler les Euskatel, car ils sont avec un maillot orange et un cuissard bleu. Etant en seconde position mais prenant du vent, je souhaite rétrograder, mais les coureurs ne veulent pas passer, on se retrouve donc dans une situation où le coureur de tête prend quelques mètres d'avance car j'ai arrêté de pédaler et que les coureurs ont mis un temps avant de me passer.
Les premiers kilomètres se font à un rythme qui n'est pas rapide, mais pas lent non plus, puisqu'on doit être à 30 km/h et que je le rappelle, ça monte petit à petit. Personne n'est décidé à attaquer, il faut dire que le coureur du VCM ne faiblit pas. La première attaque va arriver juste au pied de la bosse. Je ne sais pas de qui, mais toujours est il qu'on monte fort, sur la droite, je vois remonter Mancebo, facile, et les Euskatel, ça roule, et moi je suis, mais pas plus, ne connaissant de plus pas la bosse, je m'accroche, toujours dans les 10 premiers, places que je n'ai pas quitté depuis le départ.
A un kilomètre du sommet, le rythme s'accélère encore, Mancebo a décidé de faire mal à tout le monde (dont à moi, salaud!) et je suis obligé de me faire très mal aux jambes pour m'accrocher. Petit faux plat descendant, et le petit mur/faux plat pique encore, mais je suis dans les 10/12 coureurs qui se dégagent l'espace de quelques mètres, ça se relève, tout est regroupé.
Dans la descente, je recule, j'ai du mal sur les accélérations en descente et faux plat descendant, bizarre. On arrive assez vite au pied de la seconde bosse où un coureur s'est fait la malle. Remontant le paquet, je place un contre, et rentre sur le coureur de tête au sommet, je me cale dans sa roue jusqu'à la bascule et je prends le relais dans la descente. Le gars me demande de lui indiquer quand passer avec un geste du coude, du coup, je me retrouve à réguler les relais tel un Voeckler. Bon ça dure pas longtemps, à deux, on ne creuse pas et le peloton revient vite. Mancebo me glisse un \"à deux...\" et il a bien raison. Les attaques qui suivent me font mal, j'ai pas récupéré de ma petite escapade et je m'accroche tant bien que mal. Il pleut un peu mais ça va.
A 1,5 kilomètres de la ligne, Deux coéquipers à Mancebo sortent, suivi de deux autres gars, j'y vais avec un temps de retard, me fait péter le caisson, et me fait reprendre par le peloton sur la ligne, les autres coureurs aussi, en fait ce n'était pas une attaque \"pour la course\" mais pour la \"prime\" du premier tour.
Quelques attaques émaillent le début du second tour de circuit, je reste dans les roues, m'attachant à bien récupérer. Je fais bien car la seconde ascension de la longue bosse va s'avérer très dure. On roule peut être un peu moins vite qu'au premier tour, mais ça me fait mal au plexus, je m'accroche, toujours dans les 10 premiers, sur la partie finale, on se détache à 5 ou 6, je ne relaie pas, bien content de suivre. Après le regroupement, on remarque que quelques coureurs ont sauté...
On va vite arriver sur la fin de ce second tour (le temps pour moi d'anéantir une échappée dangereuse), et là on prend la pluie, la grosse grosse pluie. Je recule d'ailleurs pas mal, non pas à cause des jambes, mais parce que sur cette partie finale je ne suis pas très à l'aise. On entame donc le troisième tour de circuit, et je me retrouve dans un groupe d'échappée avec Mancebo, groupe repris, des coureurs repartent, Mancebo y va, pas moi, et là je pense que c'est la fin des haricots, ça se relève dans le peloton et 4 puis 6 coureurs forment le groupe de tête. Pour ma part, je me prépare psychologiquement à tenter le tout pour le tout dans la longue bosse. Mais heureusement pour moi, des coureurs vont ramener le peloton au pied de la bosse.
Et là, festival Euskatel, un attaque, repris? Ben un autre contre, au troisième coup, un s'en va seul, il va être repris juste avant le village, là j'accélère avec un autre gars, et on se retrouve à quatre à l'avant, deux Euskatel, celui qui gagnera le Gp de la Montagne, et moi, qui recolle difficilement juste après la ligne, tout le monde s'est relevé, et franchement, le petit écart qu'il y a, je suis bien incapable de rouler fort, bref vous l'aurez compris, ça revient dans la descente. Là contre d'un Euskatel qui va être repris peu après par un gars en violet, qui a la canne depuis le début de la course, les deux creusent ce qui provoque l'inquiétude de Mancebo.
Je dis à Mancebo que je vais tenter une sortie dans la prochaine bosse. Pour sa part il roule pour un de ses équipiers, ils ne sont plus que 2 (ou 3?) dans le peloton qui doit comporter 20 unités. Au pied de la bosse j'accélère alors que Mancebo me dit un truc, j'entends juste \"milieu\", je lui dis de prendre ma roue, il ne le fait pas, je pars donc seul en contre, j'explose, je me fait reprendre par un, puis trois, puis cinq gars et j'accroche à l'agonie la roue du sixième et le peloton est là.
Heureusement pour nous, coureurs du peloton, deux/trois équipes vont se mettre à rouler, Mancebo me dit que ce qu'il me disait avant la bosse c'était \"attends le milieu de la bosse pour attaquer\". Et j'ai vite compris qu'il avait raison, à mon niveau, pas possible de sortir d'entrée. Bref, on va rentrer sur les deux hommes de tête à 1,5/2 kilomètres de la ligne d'arrivée. Et... Je suis cuit, déjà pas très fringant après le regroupement en haut de la première bosse, mon attaque dans la seconde a fini de me tuer les jambes, en sursis depuis le début de la pluie.
Chaque accélération me fait mal, et je pense un temps ne pas disputer le sprint, et puis, finalement, je me dis que ça serait bête de ne pas essayer. Toutefois je suis enfermé, et le salut va venir de Mancebo, encore lui, qui va amener son sprinter et me créer un décalage, le problème c'est qu'avec mes lunettes j'y vois pas grand chose et le dernier virage sur la route détrempée me fait un peu peur, je prends un écart qui me sera fatal, je ne ratrapperais jamais ceux qui font un et deux, je dépasserais Mancebo qui est en décélération après son gros travail et j'en remets une couche lorsque je vois un coureur en train de me remonter (je me dis d'ailleurs que si j'avais mis autant de force dès le début du sprint, enfin bon...). Je termine donc... Troisième!
Et oui encore une fois, cette troisième place à laquelle je suis décidément abonné, ce qui devient un peu frustrant. Cependant, malgré la pluie, j'ai pris du plaisir sur cette course, et ça m'a fait un bel entrainement en vue de la Castraise dimanche prochain. Et puis, ça fait plaisir de courir à côté d'un forumeur.
A noter d'ailleurs que le Mancebo est impressionnant, il est allé cherché pas mal d'échappés, notamment des Euskatel.
Et maintenant combo tête de con et jean beaucoup trop grand :

Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Un peu sous gonflé oui.Tsirtsi a écrit :Gradouble, as-tu sous gonfler tes pneus?
Sur une course similaire en Vendée ceux qui sous-gonfle sont souvent ceux qui crèvent !
Et encore j'étais parti sur du 4,5 bar. Juste avant de partir on m'a dit que c'était insuffisant, j'ai donc mis du 6 bars (j'avais du 25mm). J'aurais je crois du mettre encore plus.
cheveu sur la soupe
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Jolie 3eme places, et au final, ça fait quelques podiums VCN cette saison...
PS: par contre, le jean, vraiment trop grand
PS: par contre, le jean, vraiment trop grand

Impaussible n'est pas français.
- kentinmania_
- Equipier de luxe
- Messages : 8314
- Inscription : 08 juil. 2014, 10:11
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Tu as pris un silex ou une grosse pierre qui t'as fait pincé la chambre? (d'habitude c'est plutôt roue arrière)gradouble a écrit :Un peu sous gonflé oui.Tsirtsi a écrit :Gradouble, as-tu sous gonfler tes pneus?
Sur une course similaire en Vendée ceux qui sous-gonfle sont souvent ceux qui crèvent !
Et encore j'étais parti sur du 4,5 bar. Juste avant de partir on m'a dit que c'était insuffisant, j'ai donc mis du 6 bars (j'avais du 25mm). J'aurais je crois du mettre encore plus.
Vos courses & cyclosportives racontées saison 2015
Grosse pierre dans un trou, ça s'est dégonflé d'un seul coup.kentinmania_ a écrit :Tu as pris un silex ou une grosse pierre qui t'as fait pincé la chambre? (d'habitude c'est plutôt roue arrière)gradouble a écrit :Un peu sous gonflé oui.Tsirtsi a écrit :Gradouble, as-tu sous gonfler tes pneus?
Sur une course similaire en Vendée ceux qui sous-gonfle sont souvent ceux qui crèvent !
Et encore j'étais parti sur du 4,5 bar. Juste avant de partir on m'a dit que c'était insuffisant, j'ai donc mis du 6 bars (j'avais du 25mm). J'aurais je crois du mettre encore plus.
cheveu sur la soupe