marooned a écrit : 04 juil. 2018, 14:05
-Vélomen- a écrit : 04 juil. 2018, 13:04
Tu es bien indulgent !
Je le trouve horrible. Je n'ose imaginer les critiques si Prudhomme nous pondait un parcours pareil.
- 7 étapes de sprinteurs à la suite en 1ère semaine, oui monsieur !!!
- 3 étapes de montagne seulement et une 4ème, qui se termine à Pau 60 km après le Soulor / Aubisque
- 3 étapes de plaine lors des 4 derniers jours
Non, vraiment, on ne peut pas faire pire.
Et pourtant il n'y a pas eu moins de spectacle en 1999 qu'en 2016 alors que c'était soi-disant un tracé fantastique avec des étapes de montagne à tout va.
Le parallèle entre 2016 et 2017 est assez intéressant. On a 2 tracés radicalement différents qui ont abouti globalement au même ennui. Preuve que le problème est essentiellement ailleurs. Même si la première semaine avec Prudhomme est globalement plus intéressante que celle du temps de Leblanc.
Ce sont bien entendu les coureurs qui font (ou ne font pas) la course et le spectacle.
Mais les temps ont changé aussi, les étapes de montagne dans les années 90 étaient plus mouvementées et spectaculaires, tout comme les étapes de plaine.
Ceci dit, ça ne m'empêche pas de penser que les tracés de ces années là étaient catastrophiques et très convenus (beaucoup de plaine, jamais de nouveaux cols, toujours les mêmes étapes et cols avec Alpe d'Huez, Madeleine, Glandon, Galibier, Tourmalet, Peyresourde...), hormis les exceptions (1997 comme tu disais) qui confirment la règle.
7 étapes de plaine à la suite en 99, tu te rends compte de l'horreur ??
Pescheux s'était enfermé dans un dogme et dans la facilité. Et mettre aussi peu d'étapes de montagne, alors que c'est ce qui fait les plus grosses audiences et l'histoire du Tour, je ne comprends pas.
