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J'avais pas tilté ce qu'était le Glandon (je pensais à la Madeleine face Nord en lisant le résumé), avant de voir la mention de la Croix de Fer et de réaliser que je l'ai déjà fait aussi ce Glandon par ce côté (tout comme par l'autre d'ailleurs).

J'en garde aussi un souvenir peu glorieux. Sur l'EDT 2015, Chaussy, Croix de Fer (par Glandon face nord donc) puis la Toussuire. Le tout dans un four (~38°C au pied de la Toussuire, p*tain de montée autoroutesque sans un pet d'ombre).
J'étais parti avec de belles chaussures toutes neuves trop petites et trop peu larges pour moi. Les arrêts pieds en feu dans le Glandon et juste avant le sommet de la (chemin de) Croix de Fer.
Un grand moment de de cyclims type grand blond avec une chaussure noire (trop petite pour lui).

Mais oui, pour revenir sur le Glandon face nord, les derniers km sont atroces.
C'est guère mieux en descente, t'es proche du précipice, il y a de très belles épingles. Il y a moyen de se faire peur (pas hyper rassuré en tout début de descente sur la Marmotte 2021 pour ma part -ici aussi un très grand moment de cyclims en ce qui me concerne, avec un DNF à la clé, le seul jamais enregistré sur cyclo aussi loin que je me souvienne-). La fin est bien mieux, t'es plus en forêt, quelques virages qui se referment en fin de courbe mais il y a possibilité de faire de beaux enchaînements de courbe si tu sais virer (et sur route fermée donc).
Mais en montée en effet, la forêt laisse trop vite place au cagnard et les alpages bien exposés.

J'y vais aussi de mon petit commentaire concernant ce fameux Glandon face nord...découvert en 1989 , vallée de la Maurienne sous la pluie avec un autre gars rencontré près de mon logement, puis derniers km dans les nuages, sacré moment. Et j'ai encore en mémoire la dureté des 3 derniers km. Mais même toute la 2è partie (après le replat du village), c'est pas de la tarte, et du coup, avec la longueur dans les pattes, la fin est épique
Je l'avais de nouveau escaladé quelques jours plus tard, et ces derniers km avaient été tellement traumatisant que j'en avais gardé sous le pied et grimpé 3 ou 4 minutes moins vite sous le soleil
C'est vraiment un des cols les plus durs des Alpes (et magnifique dans la 2è moitié), dommage qu'il soit si peu emprunté...

Je vois qu'on est tous unis dans la souffrance sur ce col, rieur:

Racemousse a écrit : 07 juil. 2025, 13:16 Je conserve également un souvenir douloureux de ces 3 derniers km

C'est assez étonnant, parce que sur le papier ça n'a rien de terrible, j'ai gravi des ascension bien plus rudes, mais pourtant c'est l'un des cols que j'ai eu le plus de mal à achever.

En tout cas bravo pour cette grosse sortie

Merci
Ce que tu dis c'est exactement ce que j'ai vécu: j'ai connu similaire niveau profil, voire plus rude, en me disant que ce n'était pas le pire, et pourtant...

A Gre je monte souvent la Bastille (% terribles sur 2.5km cf Dauphiné 2023) et au Fort du St Eynard (le final est 3km à 10% donc en fait similaire au Glandon pour cette partie). J'essayais de me convaincre que même en étant entamé par la montée je connaissais déja ce type d'effort et qu'en y allant doucement ça allait le faire... qu'on était pas sur du 15%....
....Mais impossible d'aller doucement: obligé de tout donner et en plus ça ne suffisait pas

Altitude? Chaleur? Longue distance avant l'effort? ==> Surement un cocktails des trois.
ça participe à la légende du truc dans ma tête

Du coup le Galibier me donne encore plus d'appréhension avec l'altitude (mais me rassure pour des % moindres: en dessous de 10% à 1900m j'étais quand même pas totalement à la rue).

Magnifique ! Surtout les petites routes avec personne, le grand luxe! Et super performance, je pense que je serai rentré avant
D'ailleurs les cols populaires des Alpes françaises, c'est pas trop le bordel l'été avec les centaines de vélos, motos, autos camping car et bus?
J'aimerais bien faire un long weekend de ce côté des Alpes, mais pas envie de trouver encore davantage de monde que dans les Dolomites...

ComtéPoire a écrit : 11 juil. 2025, 14:46
Du coup le Galibier me donne encore plus d'appréhension avec l'altitude (mais me rassure pour des % moindres: en dessous de 10% à 1900m j'étais quand même pas totalement à la rue).

C'est bien d'avoir de l'appréhension quand on s'attaque à un géant. . Mais vas y, avec la forme que tu as tu vas te faire un gros trip. Le Galibier par la Maurienne c'est un souvenir énorme, un géant par sa longueur (Télégraphe + Galibier bien sur) et aussi par ses pourcentages moyens. Il y peu (ou pas) de passages au dessus de 10%, mais le nombre de km au dessus de 8% est vraiment important. Et l'effet de l'altitude en haut se fait sentir.

Mais quelle beauté, entre les belles forêts du Télégraphe et les magnifiques paysage d'altitude des derniers km du Galibier tu vas te régaler.

Des cols que j'ai fait, je dis souvent que c'est celui que j'ai trouvé les plus durs (les 3 fois que je l'ai monté, et la première fois alors que j'avais 26 ans et étais au top de ma forme, la dernière fois cela allait beaucoup moins vite ), mais dont je garde le plus gros souvenir.

_Migou_ a écrit : 14 juil. 2025, 07:41 Magnifique ! Surtout les petites routes avec personne, le grand luxe! Et super performance, je pense que je serai rentré avant
D'ailleurs les cols populaires des Alpes françaises, c'est pas trop le bordel l'été avec les centaines de vélos, motos, autos camping car et bus?
J'aimerais bien faire un long weekend de ce côté des Alpes, mais pas envie de trouver encore davantage de monde que dans les Dolomites...

Honnetement, c'est une boucle, donc comme dirait mon père dès le km 0: "On a jamais été aussi proche de l'arrivée"
Et puis bon, sur ce genre de tour, c'est facile "mentalement" car en milieu de journée, une fois au pied de la plus grosse bosse tu te dis: "Je monte la haut et après je rentre sur 80km de descente/plat". C'est simple comme équation
Je ne pourrais pas habiter en hauteur et devoir finir systématiquement par une bosse sur toute mes sorties


Pour le traffic je n'ai eu trop de problème mais il faut dire que ce col n'est pas très emprunté. (zéro bus, une vingtaine de motos et pareil pour les voitures).
Je ne connais pas l'affluence dans les Dolomites, mais de ce que je lis de tes post j'ai comme l'impression qu'il y a quand même plus de monde que ce que je vois dans les cols Alpins. Après je n'ai pas encore fait les mythiques Izoard, Galibier, Iseran ( )

Xav_38 a écrit : 14 juil. 2025, 09:04

ComtéPoire a écrit : 11 juil. 2025, 14:46
Du coup le Galibier me donne encore plus d'appréhension avec l'altitude (mais me rassure pour des % moindres: en dessous de 10% à 1900m j'étais quand même pas totalement à la rue).

C'est bien d'avoir de l'appréhension quand on s'attaque à un géant. . Mais vas y, avec la forme que tu as tu vas te faire un gros trip. Le Galibier par la Maurienne c'est un souvenir énorme, un géant par sa longueur (Télégraphe + Galibier bien sur) et aussi par ses pourcentages moyens. Il y peu (ou pas) de passages au dessus de 10%, mais le nombre de km au dessus de 8% est vraiment important. Et l'effet de l'altitude en haut se fait sentir.

Mais quelle beauté, entre les belles forêts du Télégraphe et les magnifiques paysage d'altitude des derniers km du Galibier tu vas te régaler.

Des cols que j'ai fait, je dis souvent que c'est celui que j'ai trouvé les plus durs (les 3 fois que je l'ai monté, et la première fois alors que j'avais 26 ans et étais au top de ma forme, la dernière fois cela allait beaucoup moins vite ), mais dont je garde le plus gros souvenir.

Merci Xav! J'ai l'impression de faire de plus en plus de choses sur ces 2 dernières années (repousser limites) mais l'après coup est pas facile. Je parle mentalement: j'ai plus trop envie de me faire mes petites sorties de 2h tout seul au col de Porte après des aventures pareilles .
Le retour à la réalité est parfois brutal

Pour la partie en gras, ça devait vraiment être incroyable de pouvoir rouler avec Lucien Petit Breton et Jean Robic

ComtéPoire a écrit : 11 juil. 2025, 14:46



Du coup le Galibier me donne encore plus d'appréhension avec l'altitude (mais me rassure pour des % moindres: en dessous de 10% à 1900m j'étais quand même pas totalement à la rue).

Le Galibier (côté nord, par le Télégraphe) c'est surtout beaucoup plus long. Le tout est de bien gérer son effort pour ne pas aborder les derniers km complètement cramé.
Un conseil : pars le plus tôt possible (moins de circulation c'est tellement plus agréable).

ComtéPoire a écrit : 14 juil. 2025, 13:12

Pour la partie en gras, ça devait vraiment être incroyable de pouvoir rouler avec Lucien Petit Breton et Jean Robic

Là où je suis fier, c'est que moi je roule encore alors que eux ils n'en foutent plus une

Petite sortie de 3h ce matin, entre lacs de la Matheysine (les 3) et les balcons du Drac au dessus du Lac de Monteynard.