Etape 11 : Gap-Pinerolo (Tour 2011) - 179 km (moyenne montagne)
Déjà fini avec la haute montagne ? Rassurez-vous, les coureurs n'en ont pas terminé avec les Alpes
Mais entre-temps, le parcours propose une étape de moyenne montagne qui mènera tout de même les coureurs à plus de 2000m avec les ascensions du Montgenèvre et de Sestrières. La côte de Pramartino, dont le sommet n’est qu’à 8 km de l’arrivée, propose 6,7 km de montée à 6% de moyenne. Une étape qui promet une belle bataille pour l’échappée. Boasson-Hagen y avait décroché son deuxième bouquet lors du Tour 2011, bien aidé par sa parfaite connaissance de la sinueuse descente finale.
Etape 12 : Cuneo-Jausiers (Tour 2008) - 157 km (montagne)
C'est vrai que l'on zigzague quelque peu sur ce parcours avec une arrivée à Jausiers (géographiquement proche de Risoul, arrivée de la 10e étape) mais je tenais vraiment à intégrer cette magnifique étape du Tour 2008 à mon tracé.
Avec le col de la Lombarde (21,5 km à 6,9%) et la Cime de la Bonette (23 km à 6,8%), les coureurs trouveront deux très longues ascensions sur leur route, tandis que les effets de l’altitude pourraient se faire sentir. En 2008, le malheureux Augustyn, passé seul en tête au sommet du toit de ce Tour, avait fait une chute mémorable dans la descente vers Jausiers où Dessel avait réglé un petit groupe au sprint. Si les favoris étaient restés passifs ce jour-là, c’est surement car l’étape du lendemain proposait un enchaînement Galibier/Croix de Fer/Alpe d’Huez. Dans ce Tour de France fictif, il s’agit en revanche de la dernière grosse étape alpestre, espérons que cela incite les coureurs à s’y montrer plus téméraires.