Etape 13 : Embrun-Nice (Tour 1973) - 234,5 km (moyenne montagne)
Ayant récupéré mon ordinateur ce week-end, voici la suite de mon Tour imaginaire. Et voilà une longue étape qui ne sera pas de tout repos pour les coureurs. En effet, le parcours fait sortir le peloton des Alpes au terme de 234 km plutôt exigeants, avec un départ en col (celui de la Cayolle) puis plusieurs ascensions, celle du Turini étant surement la plus difficile de la journée. Néanmoins, avec son sommet situé à plus de 80 kilomètres de l'arrivée, c'est une étape a priori promise aux baroudeurs. On peut imaginer une échappée de grimpeurs se constituer dans la première ascension et se disputer la victoire à Nice. En 1973, l'étape avait été calme, Ocana ayant assommé le Tour quelques jours plus tôt et c'est un autre Espagnol, Lopez-Carril, qui s'était détaché dans le Turini pour s'imposer en solitaire à Nice avec plus de 10 minutes d'avance !
Etape 14 : Cagnes-sur-mer-Marseille (Tour 2013) - 228,5 km (étape accidentée)
Encore une étape longue et usante pour les coureurs en cette fin de deuxième semaine. Mais cette fois-ci le profil des coureurs que l'on devrait retrouver aux avant-postes est différent. L'étape ne s'adresse pas aux grimpeurs mais aux purs baroudeurs, voire au puncheurs se réservant pour la Gineste... ou bien encore pour les sprinteurs qui tiennent surement là leur seule chance de lever les bras de la semaine. Car, en effet, malgré le profil casse-pattes et le sommet de la Gineste à seulement 12,5 km de l'arrivée, c'est bien Mark Cavendish qui s'était imposé en 2013, obtenant là son 24e succès sur le Tour. Mais l'étape était alors positionnée en première semaine, alors espérons que les baroudeurs ne s'avouent pas vaincus d'avance...
Etape 15 : Carpentras-Mont Ventoux (Tour 1987) - 36,5 km (contre-la-montre individuel)
Après Risoul, voici la deuxième arrivée au sommet de ce Tour de France ainsi que le deuxième chrono. Un contre-la-montre terrible pour conclure cette deuxième semaine avec la montée sèche la plus difficile de l'histoire du Tour, le Ventoux. En 1987, Jean-François Bernard y avait signé la plus grande victoire de sa carrière, au terme d’un effort de près d’1h20. Comme je l’avais indiqué à jicébé, je préfère cette version du contre-la-montre du Ventoux plutôt que celle de l’édition 1958 afin que le match entre purs grimpeurs et coureurs complets soient rééquilibrés par les 15 km de plat jusqu’à Bédoin. Néanmoins les grimpeurs trouveront là un superbe terrain pour exprimer leurs qualités et on peut s'attendre à des écarts importants.