Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)

[AlbatorConterdo]

mais Froome était hors norme, imaginez un peu tout ce qu il aurait pu gagner sans son asthme, sans sa bilharziose, sans sa lèpre, sans sa dyslexie...

[jicébé]

Un petit hommage à Patrick Lefevere dans Het Nieuwsblad:

"Quatre saisons comme coureur professionnel et plus de dix ans comme influent directeur sportif chez entre autres Mapei ont suffi à Patrick Lefevere pour devenir en 2003 directeur général – CEO – de Quick-Step Davitamon. Ce serait le début d’une présence prédominante au fil des années du WestFlandrien au faîte de la pyramide cycliste.

Déjà à l’époque, Lefevere – fils d’un négociant automobile – semblait avoir le nez fin pour les bonnes affaires. Il « acheta » le tout jeune Tom Boonen à la structure Américaine US Postal. Boonen n’allait jamais quitter Lefevere, Lefevere n’allait jamais laisser tomber Boonen. Cela donna un titre mondial et des tas de victoires dans les classiques, le début d’une ère prolifique avec beaucoup de hauts mais aussi quelques bas.

Lefevere allait sa vie durant découvrir des talents avant les autres. Ca nous prendrait trop de temps pour citer tous les champions mais la liste est longue. Lefevere s’est concentré sur son cœur de métier : les classiques (Boonen, Devolder, Terpstra, Alaphilippe) et les chasseurs d’étapes dans le Tour (Cavendish, Kittel). Ceux qui après une période florissante quittaient l’équipe, connurent souvent une grosse traversée du désert. Rares furent les coureurs qui quittèrent l’équipe et soudain prestèrent mieux. Lefevere a créé une atmosphère qui permettait aux coureurs de se dépasser, ce qui a donné naissance au Wolfpack.

Et puis arriva Remco. L’Enfant prodige, l’enfant prodigue … L’année passée, Soudal Quick-Step fut sur le point de chavirer et il y eut des signes avant-coureurs d’une fusion avec ce qui restait de Jumbo-Visma. Mais le magicien en Lefevere a veillé à la xième échappatoire miraculeuse. Cela lui a valu des tonnes de respect dans son entourage proche. Et un podium dans le Tour.

Patrick Lefevere n’avait jamais sa langue en poche – et pas le moins dans sa colonne hebdomadaire pendant la saison cycliste dans ce journal – et ça ne lui a pas attiré que des amis. Patrick Lefevere donnait avec plaisir un coup de pied dans la fourmilière de l’establishment cycliste dont il faisait partie contraint et forcé. Mais il boxait rarement sous la ceinture. Lefevere frappait et s’adoucissait, provoquait et faisait le Monsieur bons offices, toujours en gardant la tête haute.

Les cheveux avaient beau être gris depuis un certain temps, mais avec Lefevere, le sport cycliste perd une de ses figures les plus riches en couleur, un homme avec un avis autorisé et une vision claire. Un commerçant et un bateleur, mais en même temps un patron avec un cœur pour ses coureurs et son personnel. Lefevere n’était pas un saint et pas toujours exempt de critiques. Mais il était authentique.

Non, ce n’est pas un adieu définitif au cyclisme. L’ombre de Patrick Lefevere planera toujours au-dessus de Soudal Quick Step. IL continuera aussi à l’avenir à veiller à l’ADN de son équipe. Pas comme une belle-mère acariâtre ; bien comme un pater familias qui gardera l’église au milieu du village autour d’un bon verre de vin. Et interviendra si nécessaire. Aucun départ n’est définitif, celui de Patrick Lefevere ne l’est pas plus."

[RemcoAlafpolak]

Un très grand monsieur le Boss.

Ses explications via le Het NIewsblad :

Ce que tout le monde se demande, Patrick : pourquoi maintenant ?
Lefevere : « En janvier, j’aurai soixante-dix ans. J’ai écrit une longue histoire, j’en ai fait assez pour moi et pour l’équipe. Après cinquante-cinq ans de cyclisme, cela a suffi. Il est temps de quitter le sport. J’en ai fait assez. L’équipe s’est également complètement agrandie, avec les femmes qui l’ont rejointe. Nous sommes vraiment grands maintenant et pour moi seul, c’est peut-être trop. Je ne voulais pas non plus partir au milieu de la saison. C’est le bon moment, mon successeur est prêt.

Étiez-vous en contrôle de vos adieux ? Ou partez-vous sous la contrainte ?
« Ce n’est pas un adieu forcé. Je ne sais pas si je me laisserais forcer. (rires) Non, ce n’est vraiment pas grave. La décision n’a été prise ni hier ni avant-hier. Il y a quelques semaines, je me suis rendu chez le propriétaire de l’équipe, Zdenek Bakala, en Suisse. Ensuite, nous avons discuté et ensemble, nous avons pris cette décision.

"Zdenek s’est engagé à continuer avec l’équipe, malgré tout ce qui s’est passé ces dernières années. Il veut investir. Je ne mentionne pas de montants, mais c’est plus que ce que tout le monde pense. C’était bon à entendre, alors je savais que je ne laissais pas un navire en feu derrière moi.

Vous avez souvent indiqué que le travail commençait à peser lourd. Surtout la recherche constante d’argent.
« Je ne vais pas cacher le fait qu’il était toujours difficile de trouver des sponsors. Ces dernières années, mais en fait toujours. Heureusement, les sponsors sont maintenant fixés pour les années à venir, mais souvent nous n’avions qu’un an de sponsoring, au mieux avec une option.

« Maintenant, la personne à côté de moi (montre Jurgen Foré, ndlr) responsable du parrainage. Si je peux jouer un rôle là-dedans, je le ferai, mais ce n’est certainement plus mon travail le plus important.

"Les sponsors sont maintenant fixés jusqu’en 2027, mais vous recevez ensuite des questions des agents des coureurs sur ce qui se passera en 2028. Je suis un peu fatigué de tout ce genre de choses.

La santé joue-t-elle un rôle dans votre décision ?
« Bien sûr, je ne rajeunis pas. Tout le monde me dit de mieux prendre soin de moi, mais bien sûr, j’ai mon mode de vie. Si Dieu le veut, j’aurai soixante-dix ans le 6 janvier. J’ai connu des gens qui vivaient beaucoup plus modestement que moi avant que cette époque ne soit enterrée.

« Je ne vais pas mentir : physiquement, j’ai senti que je ne pouvais pas faire la même chose qu’il y a dix ans. Surtout avec toutes les tempêtes qui ont été là au cours des deux dernières années. Et comme je l’ai dit, l’équipe est devenue très grande. Nous sommes une entreprise de 180 personnes. C’était trop pour moi seul.

Vous n’avez dit aux passagers et au personnel qu’hier soir que vous partiez. Comment cette nouvelle leur est-elle parvenue ?
« C’était un court discours dans lequel je leur ai dit que j’arrêterais. À l’exception de quelques personnes, personne n’était au courant. Je ne voulais pas qu’il fuit.

« Étais-je moi-même émotif ? Lorsque j’ai parlé aux 180 personnes qui travaillent pour nous, j’ai ressenti quelque chose que l’on pourrait appeler de l’émotion. Ensuite, nous avons pris un verre, où les gens sont venus me serrer dans leurs bras en pleurant. C’est bien sûr plus émouvant que cette courte conférence de presse.
« Quand vous voyez les vieillards pleurer, les gens avec qui je travaille depuis 1992, ça me touche, bien sûr. »

« J’ai construit cette équipe de mes propres mains et j’en ai fait ce qu’elle est aujourd’hui. Je me suis battu pour eux, parfois avec un comportement de pitbull quand ils venaient à mon peuple. (rires) J’ai toujours assuré la sécurité de l’équipe, à travers toutes les tempêtes. Et il y en avait beaucoup. Bien sûr, je ne veux pas voir tout cela être gaspillé maintenant.

De qui avez-vous reçu des messages hier soir ?
« Aucune idée. Je suis connu pour toujours répondre aux messages, mais hier soir, je n’ai pas eu le temps de le faire. Je n’étais pas au mieux de ma forme, car nous avons fait une grande fête au bar. Aujourd’hui, je rentre chez moi et j’aurai assez de temps pour répondre à tout le monde.

Dans quelle mesure allez-vous rester actif dans le cyclisme ? Vous verra-t-on sur la course ou disparaîtrez vous avec le soleil du nord ?
"Je ne vais pas saluer tout le monde comme un idiot après l’arrivée, certainement pas. Mais si quelqu’un m’invite et que j’ai envie d’y aller, j’irai. Je ne vais plus aller au cours de service tous les jours, pour entendre les gens se plaindre et dire à tout le monde que j’ai fait beaucoup mieux. Ce n’est pas mon style. Je vais voir ce que je fais et quand je le ferai. À partir de maintenant, je suis un homme libre.

[fred30]

C'est une ère qui prend fin. On a pu lui reprocher beaucoup de choses mais il a su mener son équipe au plus haut.
Il restera pour moi celui qui a initié une domination impressionnante sur les flandriennes. Malheureusement, je n'oublierai pas non plus sa mauvaise gestion du cas Alaphilippe et ses déclarations provocantes et tapageuses à son égard.

Mais ça correspond assez bien à l'homme qu'on devine derrière le personnage : plein de contrastes.

Bonne retraite à lui

[dolipr4ne]

C'est une ère qui prend fin. On a pu lui reprocher beaucoup de choses mais il a su mener son équipe au plus haut…

…et au plus bas!
Elle etait vraiment trop facile.

Bon débarras!

[RemcoAlafpolak]

C'est une ère qui prend fin. On a pu lui reprocher beaucoup de choses mais il a su mener son équipe au plus haut…

…et au plus bas!
Elle etait vraiment trop facile.

Bon débarras!

Bon debarras....je sais pas pourquoi mais je m'attendais à ce type d'hommages de ta part.....
Quel dommage de ne pas reconnaître les mérites de Lefevere dans ce qu'il a accompli mais au fond à chacun sa vision.

[Xav_38]

Le Loup ne se soucie pas de l'opinion des moutons - Patrick Lefevere -

Et c'est pour cela que parfois il se prend un coup de fusil de la part du berger...

[Delgato]

[On3]

Un petit hommage à Patrick Lefevere dans Het Nieuwsblad:

"Quatre saisons comme coureur professionnel et plus de dix ans comme influent directeur sportif chez entre autres Mapei ont suffi à Patrick Lefevere pour devenir en 2003 directeur général – CEO – de Quick-Step Davitamon. Ce serait le début d’une présence prédominante au fil des années du WestFlandrien au faîte de la pyramide cycliste.

Déjà à l’époque, Lefevere – fils d’un négociant automobile – semblait avoir le nez fin pour les bonnes affaires. Il « acheta » le tout jeune Tom Boonen à la structure Américaine US Postal. Boonen n’allait jamais quitter Lefevere, Lefevere n’allait jamais laisser tomber Boonen. Cela donna un titre mondial et des tas de victoires dans les classiques, le début d’une ère prolifique avec beaucoup de hauts mais aussi quelques bas.

Lefevere allait sa vie durant découvrir des talents avant les autres. Ca nous prendrait trop de temps pour citer tous les champions mais la liste est longue. Lefevere s’est concentré sur son cœur de métier : les classiques (Boonen, Devolder, Terpstra, Alaphilippe) et les chasseurs d’étapes dans le Tour (Cavendish, Kittel). Ceux qui après une période florissante quittaient l’équipe, connurent souvent une grosse traversée du désert. Rares furent les coureurs qui quittèrent l’équipe et soudain prestèrent mieux. Lefevere a créé une atmosphère qui permettait aux coureurs de se dépasser, ce qui a donné naissance au Wolfpack.

Et puis arriva Remco. L’Enfant prodige, l’enfant prodigue … L’année passée, Soudal Quick-Step fut sur le point de chavirer et il y eut des signes avant-coureurs d’une fusion avec ce qui restait de Jumbo-Visma. Mais le magicien en Lefevere a veillé à la xième échappatoire miraculeuse. Cela lui a valu des tonnes de respect dans son entourage proche. Et un podium dans le Tour.

Patrick Lefevere n’avait jamais sa langue en poche – et pas le moins dans sa colonne hebdomadaire pendant la saison cycliste dans ce journal – et ça ne lui a pas attiré que des amis. Patrick Lefevere donnait avec plaisir un coup de pied dans la fourmilière de l’establishment cycliste dont il faisait partie contraint et forcé. Mais il boxait rarement sous la ceinture. Lefevere frappait et s’adoucissait, provoquait et faisait le Monsieur bons offices, toujours en gardant la tête haute.

Les cheveux avaient beau être gris depuis un certain temps, mais avec Lefevere, le sport cycliste perd une de ses figures les plus riches en couleur, un homme avec un avis autorisé et une vision claire. Un commerçant et un bateleur, mais en même temps un patron avec un cœur pour ses coureurs et son personnel. Lefevere n’était pas un saint et pas toujours exempt de critiques. Mais il était authentique.

Non, ce n’est pas un adieu définitif au cyclisme. L’ombre de Patrick Lefevere planera toujours au-dessus de Soudal Quick Step. IL continuera aussi à l’avenir à veiller à l’ADN de son équipe. Pas comme une belle-mère acariâtre ; bien comme un pater familias qui gardera l’église au milieu du village autour d’un bon verre de vin. Et interviendra si nécessaire. Aucun départ n’est définitif, celui de Patrick Lefevere ne l’est pas plus."

Sauf erreur de ma part, Lefevere n'a jamais révélé Cavendish ou Kittel qui s'étaient révélés ailleurs avant.

On n'aura pas le fin mot de l'histoire sur la fusion QS - Visma, mais il me semblait que Lefevere y avait largement négocié sa porte de sortie ? Pas certain qu'il faille le présenter en sauveur quand ses coureurs ont commencé à grogner.

[On3]

Un très grand monsieur le Boss.

[...]

Non. Un grand DS/manager si tu veux, mais pas un grand homme, il a largement eu le temps de le prouver tout au long de sa carrière avec les nombreuses polémiques qu'il a lui-même déclenchées.

[dolipr4ne]

…et au plus bas!
Elle etait vraiment trop facile.

Bon débarras!

Bon debarras....je sais pas pourquoi mais je m'attendais à ce type d'hommages de ta part.....
Quel dommage de ne pas reconnaître les mérites de Lefevere dans ce qu'il a accompli mais au fond à chacun sa vision.

C’est dommage, j’arrive plus à retrouver la scène des Simpsons où tous les habitants de la ville réunis disent au revoir, semble-t-il un peu peinés, à un type qui quitte la ville. Ils font coucou tous ensemble, puis quand la voiture est assez loin, ils éclatent tous de joie en mode YOOHOOOOOOOOOO!!! Elle aurait été pas mal aussi.

Allez, va, comme tu l’as dit, nous avons à son sujet des avis et sentiments diamétralement opposés, on le sait depuis le temps et on sait à quel point Lefevere était ultra clivant (quand bien meme tu penses toujours que ceux qui le critiquent sont toujours dans le faux ), mais maintenant qu’il est en retraite, on peut passer à autre chose. Tu pourras au moins être heureux de ne plus me voir l’écorner.

[jicébé]

Après Het Nieuwsblad, Le Soir:

Comme beaucoup d’interlocuteurs, nous aurions tendance à penser que Patrick Lefevere ne quittera jamais définitivement le bébé qu’il a façonné durant 23 ans en construisant Quick-Step et des champions après avoir fait ses gammes à la direction de la meilleure équipe du monde dans les années nonante, « la » Mapei. A bientôt 70 ans, il a toutefois pris la sagesse d’un pas de recul, ou d’un pas de côté, c’est selon, et quoi qu’il adviendra de ses occupations, son retrait laisse un énorme vide. Les cimetières sont peuplés de personnes irremplaçables mais il convient d’admettre que succéder à un tel bâtisseur n’est pas une mission commode.

Comme l’indique Jürgen Foré, « je rentre dans des chaussures trop grandes pour moi ». Inspirant, inspiré, novateur, toujours en avance, Patrick Lefevere a inventé ce que Visma ou le Team UAE copient aujourd’hui. Les régalades de ses champions sur le vélodrome de Roubaix où les Mapei écrasaient la concurrence étaient la conséquence d’un cyclisme collectif incomparable, que les associés de Tadej Pogacar reproduisent exactement de la même façon. Lefevere a bien davantage de mérites que les responsables des formations précitées, car il a agi avec des moyens dérisoires, des petits sponsors dénichés dans sa Flandre natale, entre parquets, vérandas, colles industrielles et matelas.

Novateur, convaincant et patron, dégageant un charisme naturel sans forcer son talent, toujours tiré à quatre épingles même lorsqu’il assiste à un cyclocross les bottes dans la gadoue, Lefevere n’est pas étranger à l’essor du cyclisme belge des 30 dernières années. Si la Belgique est en tête du classement mondial depuis cinq ans, elle le doit en grande partie à l’homme aux cheveux d’argent qui ne s’est pas contenté de produire des champions nationaux. Il a réussi à façonner des stars comme Michele Bartoli, Paolo Bettini, Tony Rominger, Mark Cavendish, Tony Martin, Julian Alaphilippe… La liste est interminable et permet de constater qu’il n’est pas le fruit du hasard mais d’un travail constant, d’un flair incomparable. Il a même réussi une mue que personne n’imaginait : transformer son équipe de classiques en équipe de Tour afin de porter Remco Evenepoel au sommet.

Porté par un discours direct, qui n’a pas toujours plu à tout le monde, le « petit coureur vainqueur de Kuurne-Bruxelles-Kuurne », comme il le dit souvent, Lefevere a révolutionné le cyclisme en lui offrant la professionnalisation extrême dont il avait cruellement besoin. Il a surtout aimé ses coureurs comme on aime ses enfants et, dans ce rapport paternel, il est très certainement irremplaçable. On pense en particulier à deux champions torturés à leur façon par les caprices de la vie, Frank Vandenbroucke et Tom Boonen. Au creux de leur désespoir, c’est Patrick Lefevere qui les a sortis du tunnel et de la cocaïne en leur faisant comprendre qu’ils avaient un privilège par rapport aux autres : le talent, à condition de bien l’exploiter. Des centaines de sportifs et d’employés peuvent aujourd’hui lui dire merci mais certainement pas au revoir, car tant que son corps l’y autorisera, le Flandrien restera dans la course…"

[_fondelataule]

La _Vraie question qui reste en suspens: dans quel trois étoiles il va aller fêter ça au frais du _Ce_Pont_Sort Tonton Pat?

à ce sujet l'attaché de presse de Tonton Pat tient à rassurer ses fans, son programme initialement prévu pour l'année prochaine est intégralement maintenu et devrait même pouvoir être densifié dans les prochains jours, restez connecté

-Alain Ducasse à Monaco profitant d'un stage d'avant saison sur les pentes voisines du _Tanne_Rond, une solide mise en bouche nette d'impot pour lancer sa saison
-Auberge de l'Ill sur la route du retour en _Belle_Chique pour tater de la mousseline de grenouille et du tournedos de pigeon
-La Taverne du Passage à Brussels de retour au bercail une fois pour succomber à ces fabuleuses frites confites à la graisse de _Flan_de_Rien histoire de mieux rebondir sur la pavasse
-Le bistrot des trois pecheurs pour se faire son incontournable _Morue à la Rousse
Stage de trois semaines à Karlsbad de /vidange/purge/remise à niveau
-Le Tour des Routes du vin le grand objectif estival pour remettre à sa vraie place de poivrot du dimanche Philippe_A_la Fil_Hip
La Brasserie des Trois_Gros pour quatre Maigres de moins
Le chemin des Vignes et sa _Bauge_au_Lait nouvelle pour être dans le _Vent d'Ange
Le gueuleton de fin de saison à l'invitation du _Ce_Pont_Sort, l'endroit exact sera communiqué ultérieurement en fonction des révélations du _Miche_et_L_un_Mais_pas_l'Autre

[_fondelataule]

C'est une ère qui prend fin. On a pu lui reprocher beaucoup de choses mais il a su mener son équipe au plus haut…

…et au plus bas!
Elle etait vraiment trop facile.

Bon débarras!

bon débarras c'est vite dit, moi j'attend au contraire qu'il se lâche complètement maintenant qu'il se met en retrait du _Milieu

[fred30]

Après Het Nieuwsblad, Le Soir:

Les cimetières sont peuplés de personnes irremplaçables mais il convient d’admettre que succéder à un tel bâtisseur n’est pas une mission commode.
Pas sûr d'avoir compris cette phrase

Patrick Lefevere a inventé ce que Visma ou le Team UAE copient aujourd’hui. Les régalades de ses champions sur le vélodrome de Roubaix où les Mapei écrasaient la concurrence étaient la conséquence d’un cyclisme collectif incomparable, que les associés de Tadej Pogacar reproduisent exactement de la même façon.
Euh ... je ne suis pas d'accord. La Mapei et par la suite les différentes versions de cette équipe jouaient sur le collectif, avec une tactique de harcèlement, des gars qui attaquent à tour de rôle en forçant les adversaires à travailler. C'est d'ailleurs comme ça qu'un gars comme Servais Knaven se retrouve vainqueur de Paris-Roubaix. Je ne dis pas que c'était plus facile ou qu'il y avait moins de mérite, au contaire. A titre personnel, je préfère largement ces tactiques agressives et offensives.
C'est justement l'inverse d'UAE qui est plus l'héritière de Sky et avant ça de l'US Postal avec une fusée à plusieurs étages, étouffant les réserves d'air de l'adversaire avant même que Pogacar ne place une attaque.


Il a réussi à façonner des stars comme Michele Bartoli, Paolo Bettini, Tony Rominger, Mark Cavendish, Tony Martin, Julian Alaphilippe…
Pour les noms cités globalement ok, mais Tony Martin ... Lefévère n'a pas dû façonner grand chose chez cette bête à rouler qui avait ça en lui, et qui était le co-meilleur rouleur du monde à son époque. Et hormis ses titres mondiaux, la plus belle victoire de Martin est probablement Paris-Nice, acquise avant qu'il ne rejoigne la Pat'patrouille. Cavendish n'est-il pas aussi déjà le meilleur sprinteur du monde quand il rejoint ses rangs ?

Il a même réussi une mue que personne n’imaginait : transformer son équipe de classiques en équipe de Tour afin de porter Remco Evenepoel au sommet.
J'aimerais que ce soit vrai car j'aime bien Remco. Mais il faut être honnête et corriger ça : l'équipe n'a pas porté Evenepoel au sommet sur les GT. Une Vuelta certes, mais ce n'est pas ça être au sommet. D'ici quelques années peut-être, si les deux zigotos actuellement plus forts que lui déclinent.
De plus, l'équipe est souvent apparue démunie pour aider Evenepoel sur ces courses à étapes. Comme s'il y avait dans leurs rangs un cador et pas assez de lieutenants dévoués et / ou talentueux à la hauteur de leur leader.

Bref, je sais bien que tu ne fais ici que relayer les propos tenus dans des journaux, et que tu n'es pas responsable de ces mots, Jicébé. Mais il me semble ici que le journaliste s'est laissé aller à l'émotion peut-être, et qu'il a oublié d'être impartial. Beaucoup d'approximations ...
Peut-être le signe que Lefévère occupe une place à part dans l'opinion des suiveurs en Belgique.

[On3]

J'avais déjà rebondi sur le premier article, pas voulu m'y coller pour le second, fred a très bien résumé ma pensée.

Mais effectivement, je vais finir par croire que Lefevere est mort vu les hommages dithyrambiques et biaisés qu'il reçoit.

[jimmy39]

J'avais déjà rebondi sur le premier article, pas voulu m'y coller pour le second, fred a très bien résumé ma pensée.

Mais effectivement, je vais finir par croire que Lefevere est mort vu les hommages dithyrambiques et biaisés qu'il reçoit.

Clairement les journaux belges avaient déjà préparé la nécrologie et c'est ce qu'ils ont sorti là

J'ai vu sur le Grupetto la fin de l'article du Soir, que jicebe c'est prudemment bien gardé de partager, sans doute que même pour lui c'était trop Ou alors c'est inventé par le schtroumpf, c'est aussi possible vu le gars

L’épisode Alaphilippe
En outre, l’homme de 69 ans, coriace en affaires, usait parfois de son charisme et de sa franchise dans le but de mettre la pression sur l’un ou l’autre de ses coureurs. Quand les résultats ne suivaient pas ou quand il fallait renégocier un contrat. Une stratégie qui n’avait fondamentalement rien de contre-productif car il ne souhaitait qu’une chose : le bien de son équipe. Pourtant, ses sorties médiatiques ne sont pas toujours passées comme une lettre à la poste.

Ces dernières années, c’est en effet sa relation avec Julian Alaphilippe qui en a déconcerté plus d’un. Des prises de parole pour affirmer qu’il en attendait plus de son double champion du monde. Jusque-là, aucun problème puisque cela restait dans le domaine sportif. Mais aussi des mots plus déplacés à l’égard de la vie privée du Français. « Il y a eu trop de fêtes et trop d’alcool », « Julian est sérieusement sous le charme de Marion, peut-être trop… » Des déclarations qui font partie du personnage mais qui, au bout du compte, n’ont pas entaché sa réputation. Celle du manager le plus titré du cyclisme au 21e siècle.

[jicébé]

Après Het Nieuwsblad, Le Soir:

Les cimetières sont peuplés de personnes irremplaçables mais il convient d’admettre que succéder à un tel bâtisseur n’est pas une mission commode.
Pas sûr d'avoir compris cette phrase

Patrick Lefevere a inventé ce que Visma ou le Team UAE copient aujourd’hui. Les régalades de ses champions sur le vélodrome de Roubaix où les Mapei écrasaient la concurrence étaient la conséquence d’un cyclisme collectif incomparable, que les associés de Tadej Pogacar reproduisent exactement de la même façon.
Euh ... je ne suis pas d'accord. La Mapei et par la suite les différentes versions de cette équipe jouaient sur le collectif, avec une tactique de harcèlement, des gars qui attaquent à tour de rôle en forçant les adversaires à travailler. C'est d'ailleurs comme ça qu'un gars comme Servais Knaven se retrouve vainqueur de Paris-Roubaix. Je ne dis pas que c'était plus facile ou qu'il y avait moins de mérite, au contaire. A titre personnel, je préfère largement ces tactiques agressives et offensives.
C'est justement l'inverse d'UAE qui est plus l'héritière de Sky et avant ça de l'US Postal avec une fusée à plusieurs étages, étouffant les réserves d'air de l'adversaire avant même que Pogacar ne place une attaque.


Il a réussi à façonner des stars comme Michele Bartoli, Paolo Bettini, Tony Rominger, Mark Cavendish, Tony Martin, Julian Alaphilippe…
Pour les noms cités globalement ok, mais Tony Martin ... Lefévère n'a pas dû façonner grand chose chez cette bête à rouler qui avait ça en lui, et qui était le co-meilleur rouleur du monde à son époque. Et hormis ses titres mondiaux, la plus belle victoire de Martin est probablement Paris-Nice, acquise avant qu'il ne rejoigne la Pat'patrouille. Cavendish n'est-il pas aussi déjà le meilleur sprinteur du monde quand il rejoint ses rangs ?

Il a même réussi une mue que personne n’imaginait : transformer son équipe de classiques en équipe de Tour afin de porter Remco Evenepoel au sommet.
J'aimerais que ce soit vrai car j'aime bien Remco. Mais il faut être honnête et corriger ça : l'équipe n'a pas porté Evenepoel au sommet sur les GT. Une Vuelta certes, mais ce n'est pas ça être au sommet. D'ici quelques années peut-être, si les deux zigotos actuellement plus forts que lui déclinent.
De plus, l'équipe est souvent apparue démunie pour aider Evenepoel sur ces courses à étapes. Comme s'il y avait dans leurs rangs un cador et pas assez de lieutenants dévoués et / ou talentueux à la hauteur de leur leader.

Bref, je sais bien que tu ne fais ici que relayer les propos tenus dans des journaux, et que tu n'es pas responsable de ces mots, Jicébé. Mais il me semble ici que le journaliste s'est laissé aller à l'émotion peut-être, et qu'il a oublié d'être impartial. Beaucoup d'approximations ...
Peut-être le signe que Lefévère occupe une place à part dans l'opinion des suiveurs en Belgique.

J'ai déjà dit sur ce forum à de nombreuses reprises que le responsable cyclisme du journal "Le Soir" se livrait à beaucoup d'approximations dans ses "analyses" et se laissait souvent emporter par l'émotion en des termes trop "ampoulés": je te rejoins donc à 100% dans ta conclusion.

Je retranscris ici ses dires, de 1 parce que c'est un peu le propre de ce topic, de 2 pour montrer à quel point le départ de P. Lefevere est prétexte à hommage de la part des chroniqueurs cyclisme en Belgique: outre Het Nieuwsblad et Le Soir, les 2 quotidiens auxquels je suis abonné, je suis sûr que ce genre d'articles-célébrations est aussi apparu dans nombre d'autres publications belges.
Preuve en est que, hors-média orientés cyclisme, Lefevere a même fait l'objet d'une annonce et mini-reportage dans le journal télévisé de la RTBF, qui ne relate pourtant les info sportives - hormis le foot et Remco - qu'avec parcimonie.

[fred30]

En effet, je me rappelle que tu avais évoqué un journaliste approximatif. Mais je n'avais pas mémorisé pour quel journal il écrivait.

[jicébé]

J'avais déjà rebondi sur le premier article, pas voulu m'y coller pour le second, fred a très bien résumé ma pensée.

Mais effectivement, je vais finir par croire que Lefevere est mort vu les hommages dithyrambiques et biaisés qu'il reçoit.

Clairement les journaux belges avaient déjà préparé la nécrologie et c'est ce qu'ils ont sorti là

J'ai vu sur le Grupetto la fin de l'article du Soir, que jicebe c'est prudemment bien gardé de partager, sans doute que même pour lui c'était trop Ou alors c'est inventé par le schtroumpf, c'est aussi possible vu le gars

L’épisode Alaphilippe
En outre, l’homme de 69 ans, coriace en affaires, usait parfois de son charisme et de sa franchise dans le but de mettre la pression sur l’un ou l’autre de ses coureurs. Quand les résultats ne suivaient pas ou quand il fallait renégocier un contrat. Une stratégie qui n’avait fondamentalement rien de contre-productif car il ne souhaitait qu’une chose : le bien de son équipe. Pourtant, ses sorties médiatiques ne sont pas toujours passées comme une lettre à la poste.

Ces dernières années, c’est en effet sa relation avec Julian Alaphilippe qui en a déconcerté plus d’un. Des prises de parole pour affirmer qu’il en attendait plus de son double champion du monde. Jusque-là, aucun problème puisque cela restait dans le domaine sportif. Mais aussi des mots plus déplacés à l’égard de la vie privée du Français. « Il y a eu trop de fêtes et trop d’alcool », « Julian est sérieusement sous le charme de Marion, peut-être trop… » Des déclarations qui font partie du personnage mais qui, au bout du compte, n’ont pas entaché sa réputation. Celle du manager le plus titré du cyclisme au 21e siècle.

Pour rétablir la réalité: ce à quoi tu fais mention n'est pas la fin de l'article que j'ai posté ici, mais un autre, paru aujourd'hui aussi dans Le Soir, dont toi, tu t'es prudemment gardé de retranscrire le début pour ne garder que ce qui allait dans ton sens.
En voici donc le début:

"Un palmarès long comme le bras, une posture de patron, mais aussi l’image d’un père protecteur. Depuis plus de deux décennies, Patrick Lefevere s’est érigé comme une personnalité unique, une référence, du peloton international avec un franc-parler toujours solidement accroché dans la musette. Il faut dire que, pour se faire une place au soleil, il faut un sacré caractère. Mais derrière cette image de « parrain » qui peut parfois impressionner ou intimider, le boss de Quick-Step a cultivé une méthode de loyauté au sein de son équipe. Le Flandrien n’a jamais cessé d’afficher sa volonté d’y insuffler un esprit de famille, un esprit d’unité, de solidarité entre coureurs mais aussi entre les membres du staff. « Son équipe était comme une famille sur laquelle il veille », disait Tom Boonen. Autrement dit, c’était « son » wolfpack contre le reste du monde. Et il n’y a jamais dérogé.

Si le natif de Moorslede n’avait pas son pareil pour dire les choses telles qu’il les pense, il occupait une fonction presque paternelle pour certains. Il aimait profondément ses coureurs et n’hésitait pas à les aider quand le besoin s’en faisait sentir. A l’image du rôle joué auprès de plusieurs stars du peloton (Tom Boonen, Johan Museeuw, Frank Vandenbroucke) à des périodes plus délicates de leur vie. D’un point de vue extérieur, il dégageait l’image d’un chef d’entreprise exigeant, qui attise la crainte. « Certains disent ça, mais celui qui me connaît vraiment ne doit pas avoir peur », aimait répéter Lefevere."