Extraits du communiqué de presse :
"Pour la famille Reverberi, cet accord représente bien plus qu'un partenariat commercial : il marque un lien fort avec un pays où le sport connaît une phase de grande expansion et de vision internationale , et où l'équipe a trouvé enthousiasme, solidité et un partenaire stratégique idéal.
La marque 7 Saber – qui associe la puissance symbolique du sabre au caractère sacré du chiffre sept , réinterprété comme un nouveau signe d’énergie, de protection et d’identité – reflète parfaitement l’esprit de l’équipe : détermination, racines et ambition. Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de l'engagement croissant de la Fédération cycliste ouzbèke, qui a investi massivement ces dernières années dans le développement du cyclisme de haut niveau, contribuant ainsi à la diffusion d'une culture sportive de plus en plus reconnue à l'échelle internationale."
Malheureusement, on n'aura sans doute pas l'occasion de voir le jeune et sémillant Muradjan Khalmuratov sous le maillot de la GreenTeam, mais on espère au moins que Bardiani pourra marquer des points UCI sur quelques courses fictives en Ouzbékistan.
Présent sur la photo avec le père et le fils Reverberi, le PDG de 7 Saber se nomme Otabek Umarov (et n'est peut-être pas complètement étranger au nom OU7 Cycling Team que portait cette saison l'équipe Conti de Tashkent, laquelle compte d'ailleurs zéro jour de course UCI à son compteur).
Agé de 41 ans, il est vice-président du Conseil olympique d'Asie, après avoir été président des fédérations nationales de triathlon et d'arts martiaux mixtes, ce qui souligne son éclectisme.
Dans le civil, il est chef adjoint du Service de sécurité d'État du très démocratique président de la République d'Ouzbékistan Shavkat Mirziyoyev et, par le plus grand des hasards, c'est également son gendre.
Toute la famille du président est réputée pour mener un train de vie luxueux et disposer de fortunes considérables acquises dans la plus grande des opacités. Et Umarov semble être celui qui est le plus au coeur du système, présent partout à la croisée des mondes politique, économique et mafieux, et s'affichant toujours ostensiblement avec montres de luxe et voitures de prestige.
Pour illustrer le personnage : Selon un reportage de Radio Free Europe (qui est certes tout sauf un média neutre mais n'est pas non plus le royaume absolu des fake news), Umarov, propriétaire d'une résidence dans un quartier huppé de Tashkent, a fait raser une vingtaine de maisons autour pour s'agrandir et une blogueuse qui s'en était offusquée a été arrêtée par la police puis internée d'office dans un hôpital psychiatrique.
Les Reberberi auraient peut-être mieux fait de se renseigner avant de signer ...

