Bon en vrai, Cofidis a fait une saison exceptionnelle en 2023, je crois, et cela a été sa seule saison exceptionnelle depuis pas mal de temps, donc ils sont plus dans une espèce de continuité. On peut y trouver des raisons multiples, mais c’est accompagné comme tu le soulignes par un début de saison assez mauvais pour les équipes françaises. Bon, il y a eu des coups d’exploit de la GFDJ et de Btwin sur certaines courses de la coupe de France, mais elles ont été bien challengées par Unibet (oui je sais, c’est censé être une équipe française) et UnoX. Sans parler d’Astana qui, sous couvert de se concentrer sur des courses faciles grâce à un algorithmeSteph86 a écrit : 03 juin 2025, 18:44 Cofidis continue de traîner l'énorme boulet de sa saison 2024 complètement ratée.
Décathlon au contraire avait réalisé une extraordinaire saison 2024 et sans être mauvais en 2025, le bilan pour l'instant fait un peu pâle figure mais ils vont avoir des chances de se refaire avec les courses qui arrivent, contrairement à Cofidis...
Pour les équipes françaises, ce n'est pas très reluisant.
Arkéa est de toute façon déjà condamnée et risque de disparaitre en fin de saison.
GFDJ ne fait pas non plus un début de saison mirobolant, à l'image de leur Giro. Si j'ai bien calculé, seulement 245 pts UCI récoltés sur le Giro. Seul Intermarché fait pire !
Intermarché est sur une pente glissante mais ils ont quand même un petit matelas. Le Tour 2024 leur avait donné un sacré bol d'air, referont-ils le coup en 2025 ???

Bref, c’est un peu frustrant. Certes, si on se fie à ce que dit Bradounet sur l’explosion des temps d’ascension, c’est l’évolution naturelle du cyclisme

Sinon, 4 équipes françaises, comme dit ici, est peut-être trop, on sera à 2 vraisemblablement l’année prochaine. Mais est ce que 2 équipes de la péninsule arabique à un sens ? En vrai, cela montre surtout que terre de cyclisme ne rime plus avec équipe, mais qu’équipe rime plus avec fond d’investissement ou sponsor.
Est ce un bien? Fini les financiers historiques comme Cofidis ou FDJ, fini les managers critiquables comme Bernaudeau ou Madiot, place au business ou au pays en mal de soft power. Après tout c’est l’évolution naturel du sport

Actuellement, cela se concrétise par mettre au manette les plus sulfureux des anciens directeurs sportifs et dirigeants d’équipes qui nous sortent des champions jeunes slovènes ou mexicains qui revisitent les bases du cyclisme. Le spectacle est apprécié par certains, très bien. Avons-nous besoin de passionnés ringardisés comme Bernaudeau ou Madiot pour gérer ce spectacle de cirque (et encore, je fais offense au cirque qui nécessite des talents), disons plutôt ce spectacle de série B ? La réponse est non. Par contre, c’est un peu décevant que les nouveaux metteurs en scène derrière tout cela sont ceux qui ont dirigé les anciennes chaudières écartés par le pic éphémère de la lutte antidopage.
Désolé pour ce hors sujet sur ce forum de spécialistes dont je ne fais pas parti.