Etape 15 : FIUME VENETO - ASIAGO
219 km / D + : 3847m

Départ à 11h35 - Arrivée à partir de 16h50
Ca y est ! La montagne arrive. Progressivement, certes. "Ce n’est pas de la haute montagne", me direz-vous. Ce n’est pas le Stelvio ou le Gavia, ok. Mais que les ronchons cessent de râler. Cette étape sera belle à suivre, j’en fais le pari. Il y a le terrain pour voir des hommes de qualité à l’avant. L’étape semble promise à une échappée. Il y aurait aussi le terrain pour voir des favoris s’expliquer. En auront-ils la volonté ? C’est autre chose.
LE PARCOURS
D’une part, il faudra rouler 220 km. Ce n’est pas si courant et donc, pas anodin. Les 40 premiers kilomètres sont plats et l’échappée pourrait avoir du mal à se former. On peut même se demander si la première difficulté sera suffisante pour faire émerger naturellement et définitivement ceux qui animeront la journée à l’avant. En effet, malgré sa pente à 12 %, le Muro di Ca’ del Poggio ne dure qu’un kilomètre. Une sorte de Stockeu délocalisé.
Au kilomètre 103, ce sera donc l’ascension du Monte Grappa, qui mènera les coureurs d’une altitude de 166m à 1611m. Qui aura du mal à digérer ce gros morceau ? Il paraît que ce n’est pas le versant le plus dur de ce col, mais on parle tout de même là de 25 km à 5,7 %. Notons le replat de 2 km au milieu de l’ascension.

Dori, ce sera un peu plus de 16 km sur une pente moyenne et raisonnable de 5,4 %, avec des passages à 9 % : une sorte de col d’Aspin un peu plus long. Le sprint Red Bull sera situé en plein milieu du col, juste avant la partie la plus raide. Attention à ne pas briser les ailes que vous donne la boisson rouge

La courte descente vers Lazzaretti sera suivie d’un talus d’1,5 km à 8 % qui devrait scier les jambes des plus fatigués.
Resteront alors 20 km toujours en prise jusqu’à Asiago.
Cette ville est restée célèbre pour la contre-offensive des austro-hongrois contre les italiens lors de la 1ère guerre mondiale. Alors verra-t-on les belligérants s’expliquer demain ? A vos paris.
Ne soyez pas trop ronchons non plus, on arrive à Asiago. Alors souriez et dites « cheese » !