Concernant l'histoire des classements, oui c'est glaçant, mais ce sont les commissaires qui gèrent les classements, avec l'aide des trackers, dont j'imagine qu'ils n'ont à la base aucune autre fonction que celle d'aider aux classements. Et immédiatement après la course, un classement provisoire sort et ils considèrent que la pauvre suissesse est simplement DNF mais qu'elle n'a pas signalé son abandon, comme ça arrive sur toutes les courses.Iguane a écrit : 02 oct. 2024, 14:22Pas sûr, le plus évident c'est peut-être l'application du code du sport si on était en France, certes.damienleflahute a écrit : 02 oct. 2024, 11:12
Pas sûr que le droit du travail puisse s'appliquer à une course junior.
Pas forcément d'accord avec ça non plus : "l'ignorance sur un cas d'accident mortel n'est pas une circonstance atténuante. Ça revient à parler de négligence grave en fait".
Mais je parlais code du travail car pour de tels événements il y a des professionnels dans les organisateurs. Je parlais en terme de responsabilité pour ces personnes.
Pour le reste mon ressenti rejoint également le dernier message d'On3. J'ai trouvé assez glaçant, à la lecture de l'article, l'histoire de la publication du classement avec la mention "DNF" avant même l'intervention des secours sur place. Je pense que quand un tel événement arrive, tu ne peux pas dire qu'il y avait des choses plus prioritaires que la vie d'une adolescente, ou jeune femme. Déjà tu ne devrais pas le penser même en l'absence de ce genre d'événement.
Et s'il y a une chose à revoir, c'est sans doute ça, le protocole liés à ces trackers, avec une personne/équipe dont le rôle serait de vérifier ce qu'il se passe précisément dès qu'il semble avoir un problème avec un tracker.
Sans ça, je ne vois pas ce que les organisateurs auraient pu faire de mieux dés l'instant que personne ne voit la chute ou ne signale la disparition. Et en ça je rejoins On3, quid de l'encadrement suisse?