Chacun son propre baromètre, cela peut tenir compte du scénario, de la performance, ou de l'affect.
Je vous fait un petit top, mais chacun fait comme il l'entend.
1) le tour des Flandres. Toute la course

Cette année, la campagne de classiques flandriennes s'est déroulé comme un blockbuster américain, genre marvel

La couse est lancée à plus de 100km de l'arrivée par des coureurs comme Pedersen, puis les attaques de mutant de pogacar se succèdent dans le vieux kwarmont jusqu'à faire exploser MVDP. Cette édition et celle de 2022 ont vu probablement des attaques qui seront parmi les plus légendaires de l'histoire du cyclisme.
2) l'attaque de pogacar sur l'étape de Cauteret.
Le solvene à pris le bouillon la veille, il se refait secouer dans le tourmalet et on ne donne pas cher de sa peau dans la dernière montée.
Après un gros travail de vroom wout, les 2 leaders se retrouvent seuls et Vingegaard mène. Un virage, du pourcentage, des supporters qui hurlent et un qui éclate un fumi... Pogacar dégaine ! On aurait pu littéralement lui mettre un couteau entre ses dents, il n'aurait pas bougé. A ce moment, lorsqu'il se dresse sur les pédales c'est pas pour tester le danois, c'est pour l'abattre. Magnifique.
3) l'étape du Markstein et le virage pinot!
Un scénario presque parfait avec un pinot qui fait tout pour retrouver la tête de course, et qui presque possédé, lache Pidcock et Barguil pour débarquer seul en tête dans le virage avec la foule en délire. Ça aurait été parfait si il avait vraiment pu jouer la gagne ce jour. (et si il avait perdu d'un rien

4) étape 7 du giro, gran sasso d'italia.
Alors, oui, ce giro a été une purge jusqu'à rentrer dans les annales des GT les plus nases de tous les temps. Et cette étape 7 n'y fait pas défaut, avec des favoris écœurants de mépris pour une victoire sur un GT qui ne les intéresse même pas.
Qu'à cela ne tienne devant eux, 3nazes vont se jouer la victoire, Le bon, la brute et le truant. Dans un décors grandiose que n'aurait pas renié Sergio Leone, ils vont se battre avec leurs tripes pour une minute de gloire et l'éternité au palmarès du giro. La brute alias Petilli va en faire 3 fois trop, persuadé d'être le plus fort, pendant que le truant, Davide Bais, va se cacher tranquillement dans les roues. Il sait qu'il va la mettre bien profond à son compatriote.
Et parmi les petits, il y en a un qui est encore plus petit, le bon, Karel Vacek. Il est largué plusieurs fois, mais le visage déformé, il va revenir, s'accrocher et même croire que les 2 autres vont le laisser partir, trop occuper à se regarder.
Les derniers km se sont déroulés quasiment arrêté, asphyxié par l'altitude et la pente pour que finalement Bais gagne devant Vacek. Un podium à visage humain. Pour une fois.
5) la victoire d'Asgreen sur le TDF.
Parce que c'est une victoire en baroudeur, parce qu'ils n'auraient jamais dû aller au bout, et parce que le danois est une machine magnifique.