Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Modérateur : Modos VCN
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Oui je crois aussi qu'il fait ce qu'il peut et c'est positif
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Par contre sa réponse sur la question écologique m'horripile, il n'en a rien à foutre, c'est grave de botter en touche comme ça avec une réponse hyper vague 


Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
À noter que les réponses d'Hansen le sont tout autant.Nopik a écrit : 18 sept. 2023, 12:45 Merci pour la retranscription jicébé
Par contre désolé mais je trouve les questions d'une platitude lamentable...
"Remco a dit que ça lui cassait les c*, que pensez vous de ces propos"... lol. "il y a t'il trop d'aspects financiers dans le sport selon vous" lol...
Par contre rien sur des sujets plus brulants et pertinents quand on s'adresse à lui en tant que président du CPA... comme par exemple "il y a des cas positifs mais l'uci ne fait AUCUNE communication officielle, qu'en pensez vous" et "les affaires mettent 2 ans pour être traitées et les coureurs renoncent à faire appel, qu'en pensez vous"
Il botte en touche sur la question environnementale, il préconise une évolution technologique useless pour le trop grand nombre de véhicules suiveurs...
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Faut lui reconnaître une belle maîtrise de la langue de bois ceci dit. Tous ces mots pour plaider pour un statu quo, c'est fort.jimmy39 a écrit : 18 sept. 2023, 13:47 Par contre sa réponse sur la question écologique m'horripile, il n'en a rien à foutre, c'est grave de botter en touche comme ça avec une réponse hyper vague![]()
I AM THE LAW. (Chris Froome)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
I'm here to kick ass and chew bubble gum, and I'm all out of gum. (Duke Nukem)
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Vivement la chronique
"Declercq voulait bien baisser un peu son salaire mais ça ne me plaisait pas, un coureur moins payé c'est un coureur qui va moins performer, donc on n'a pas trouvé de solution"
"Declercq voulait bien baisser un peu son salaire mais ça ne me plaisait pas, un coureur moins payé c'est un coureur qui va moins performer, donc on n'a pas trouvé de solution"

- PuncheurFou
- Equipier de luxe
- Messages : 1447
- Inscription : 20 juil. 2019, 20:55
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Organisation latine, s'ils veulent on parle de la brillante organisation toute germanique des championnats à Louvain.jicébé a écrit : 18 sept. 2023, 11:31 Comme promis, revenu d'Isbergues (et non de Denain, quoi que j'y sois passé sur le chemin du retour
), l'itw dans Le Soir de samedi de Adam Hansen:
"La Vuelta et son organisation « latine » n’ont pas connu la meilleure publicité, lors de l’édition 2023. Plusieurs couacs ont quelque peu entaché l’image de l’épreuve espagnole. Principalement, au début du Tour d’Espagne avec le chrono dans le noir, la menace de grève des coureurs majeurs et la lourde chute de Remco Evenepoel à Arinsal, parmi d’autres soucis. Le téléphone d’Adam Hansen, président du CPA, l’association qui sauvegarde les intérêts des coureurs cyclistes professionnels, n’a cessé de sonner ou de vibrer. Élu à la présidence de ce « syndicat » en mars dernier, l’homme au record de vingt grands tours disputés d’affilée a du pain sur la planche. La sécurité, l’environnement, la personnalité des coureurs, ses ambitions, l’Australien de 41 ans, qui se rendra à Madrid ce week-end, aborde plusieurs sujets.
Au début de la Vuelta, on vous a vu actif sur les réseaux sociaux. Quel a été votre regard sur les problèmes d’organisation ? Certains parlaient même d’un cirque…
À Barcelone, lors du chrono dans le noir, l’organisation a dû faire face à un problème de météo. C’est une tradition de commencer tard à la Vuelta. Les décideurs ont mal calculé. Mais lorsqu’ils ont voulu allumer les lumières, ils ont été confrontés à un problème d’administration. Le lendemain, les routes glissantes et l’huile des voitures sur la route rendaient le parcours extrêmement dangereux. Ce qui a poussé les coureurs à réagir. Les organisateurs ont pris conscience de leurs erreurs, ils ont ouvert les yeux. Si on se positionne à la place des coureurs, qui axent leur préparation pour obtenir des résultats, lorsqu’un problème d’organisation vient perturber cela, on ne peut que comprendre les plaintes.
Un coureur comme Remco Evenepoel n’a pas été épargné. Au troisième jour, il a d’ailleurs déclaré : « Ça commence à me casser les c*** ». Que penser de ses propos ?
Non seulement, je les comprends, mais je les soutiens. Il a connu des problèmes trois jours d’affilée, je pense qu’il avait parfaitement le droit d’exprimer son opinion. Même si elle dérange. De plus en plus, dans le cyclisme, on est à la recherche de la performance. Si tout est détruit par un facteur étranger, mettez-vous à leur place. Remco était le tenant du titre. Si lui ne parlait pas, qui aurait pris la parole à sa place ? À titre personnel, j’aime les gens qui ont de la personnalité. Les médias aiment cela aussi, je pense. Il a le droit de se plaindre.
Lors du dernier Tour de France, certains problèmes avec les motos ont été constatés, en montagne. Comment trouver une solution pour que la sécurité des coureurs soit optimale ? On se souvient de l’image de l’attaque de Tadej Pogacar dans le col de Joux Plane…
Je travaille depuis un bon moment sur un système de radar qui détecte si un coureur se trouve à proximité d’une moto. Il s’agira d’un système audio et lumineux qui permettra d’avertir le motard et éviter les problèmes qu’on a pu voir au Tour. Je suis en train de discuter avec certains organisateurs afin de tester cet outil lors des premières courses, la saison prochaine.
Un autre point semble de plus en plus faire débat dans le peloton : le respect de l’environnement. Est-il concevable de voir autant de trajets en avion, et de courses dans des destinations exotiques, à l’heure actuelle ?
Il y a certains pays qui sont controversés. Mais si on interdit les vols vers le Qatar ou les Émirats arabes unis, on doit le faire aussi pour l’Australie, par exemple. C’est encore plus problématique dans ce pays. Tout le monde vise à internationaliser le cyclisme, un peu plus chaque année. Je suis d’accord, néanmoins, sur le fait que des démarches peuvent être entreprises pour ce qui concerne les transferts durant les courses à étapes, par exemple. Mettre un trajet en avion dans un grand tour, c’est peut-être un point sur lequel il faudra travailler dans les années à venir. Il y a peut-être d’autres solutions.
Comme les sports les plus célèbres, le cyclisme est, toujours plus, guidé par l’aspect financier. L’est-il trop selon vous ?
L’argent n’est pas la chose la plus importante dans le cyclisme. Il est primordial pour les coureurs car c’est leur gagne-pain. Mais certains n’ont pas des salaires importants. Plusieurs touchent à peine 1.354 euros par mois. Ils roulent, entendons-nous bien, presque « gratuitement ». Un peu plus d’équité me semble essentielle. La place de l’argent n’est quand même pas comparable à d’autres sports, même si on ne peut nier l’évidence.
Voyez-vous des similitudes entre votre rôle et votre passé dans le peloton ?
Je n’ai jamais regardé une course cycliste quand j’étais encore coureur. Aujourd’hui, je n’arrête jamais. Devant ma télévision, j’espère toujours que les choses se dérouleront bien. Mentalement, c’était plus facile d’être coureur. Je devais juste me concentrer sur mon travail d’équipier pour mes leaders. Actuellement, c’est complètement différent. Je dois constamment réorganiser ma vie. Je suis très souvent sollicité, à toutes les heures de la journée, et même la nuit, parfois, avec le décalage horaire. Je ne dors pas beaucoup la nuit, mais je suis content d’occuper ce rôle. Rester inactif m’ennuierait."

Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Aujourd'hui il règle ses comptes avec Mauro Schmid, qui serait parti 6 jours à Las Vegas après les mondiaux.
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Et Schmid répond à son patron
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Sortie d’aujourd’hui? Il est donc depuis un mois à Vegas ? Je ne comprends rien à l’embrouille 


- PuncheurFou
- Equipier de luxe
- Messages : 1447
- Inscription : 20 juil. 2019, 20:55
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Je suis déçu, je m'attendais à un truc d'une plus grande subtilité, genre avec ses trajets il aurait "dessiné" un phallus ou un doigt d'honneur.

Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Comme promis dans le topic "fusion ..." et "en vitesse" car j'ai un we chargé
:
"- Pt de départ : avant le Tour, réunion entre Bakala et Robert Van der Wallen (qui siège au Directoire de Jumbo-Visma) dans le cadre de OneCycling, un projet dans lequel quelques équipes du top veulent se positionner plus solidement dans l’économie du cyclisme. Réunion constructive appelant une suite.
- +/- en parallèle, et dans le cadre de l’incertitude sur le fonctionnement de l’équipe exprimé par le père de Remco, celui-ci prend contact avec Bakala à Genève. Apparemment sans en avoir prévenu Lefevere, ce que celui-ci n’apprécie que moyennement.
- Ces 2 premiers points conduisent Bakala à reprendre contact avec van der Wallen.
- Réunion Bakala-vdW l’avant-veille du Tour à Vienne, dans laquelle sont inclus Lefevere et Plugge : une heure de discussion qui n’aboutit encore à rien de concret.
- Le temps s’écoule, chacune des parties se concerte dans son coin, et à un certain moment, est signée une lettre d’intention pour « aller ensemble ».
- Le projet : en arriver à une construction dans laquelle Bakala, vdW et Plugge se répartissent les parts, Lefevere vendant les siennes : celui-ci n’y jouerait « plus » qu’un rôle d’administrateur ; ce qui signifierait la fin de l’ère Lefevere ?
- Ce dernier argumente : il a presque 69 ans, a exercé pendant 30 ans, a connu beaucoup d’aventures et de galères, y compris quant il a cotoyé la mort (cancer du pancréas), mais n’a jamais abandonné son équipe.
- Il insiste sur ce dernier point : pas question pour lui de simplement vendre ses parts, et « après nous les mouches ».
- La structure juridique du nouveau projet n’est pas encore définie et fait l’objet de réunion avec une armée d’avocats. Réaction à la Lefevere : « qui va payer leurs émoluments ? »
- Pas de connaissance en ce moment de la licence WT avec laquelle l’équipe fusionnée va fonctionner.
- Quant à reprendre l’autre licence, une option serait de vendre Decolef (la structure juridique de SQS) à l'éventuel repreneur , mais dans ce cas, Lefevere aurait son mot à dire. De toute façon, c’est mission impossible pour 2024 : quelle équipe aurait encore la possibilité de reprendre x coureurs et y membres du personnel ?
- Quant à la venue d’Amazon, Lefevere n’en sait pas plus que ce que les media en rapportent. Fait est qu’avec 3 parties – Soudal, QS et Visma – chacun y trouvait sa place, mais avec Amazon comme 4ème, ça ne fonctionne(rait) plus. Au point que leur venue remettrait en cause la fusion ?
- Quid de Remco ? Le but est qu’il reste : il a déjà parlé avec Jumbo-Visma dans ce sens.
- Conclusion in extenso de Lefevere : ça ne peut plus durer 3 jours de plus. Lundi, il devrait y avoir beaucoup plus de certitudes. "


"- Pt de départ : avant le Tour, réunion entre Bakala et Robert Van der Wallen (qui siège au Directoire de Jumbo-Visma) dans le cadre de OneCycling, un projet dans lequel quelques équipes du top veulent se positionner plus solidement dans l’économie du cyclisme. Réunion constructive appelant une suite.
- +/- en parallèle, et dans le cadre de l’incertitude sur le fonctionnement de l’équipe exprimé par le père de Remco, celui-ci prend contact avec Bakala à Genève. Apparemment sans en avoir prévenu Lefevere, ce que celui-ci n’apprécie que moyennement.
- Ces 2 premiers points conduisent Bakala à reprendre contact avec van der Wallen.
- Réunion Bakala-vdW l’avant-veille du Tour à Vienne, dans laquelle sont inclus Lefevere et Plugge : une heure de discussion qui n’aboutit encore à rien de concret.
- Le temps s’écoule, chacune des parties se concerte dans son coin, et à un certain moment, est signée une lettre d’intention pour « aller ensemble ».
- Le projet : en arriver à une construction dans laquelle Bakala, vdW et Plugge se répartissent les parts, Lefevere vendant les siennes : celui-ci n’y jouerait « plus » qu’un rôle d’administrateur ; ce qui signifierait la fin de l’ère Lefevere ?
- Ce dernier argumente : il a presque 69 ans, a exercé pendant 30 ans, a connu beaucoup d’aventures et de galères, y compris quant il a cotoyé la mort (cancer du pancréas), mais n’a jamais abandonné son équipe.
- Il insiste sur ce dernier point : pas question pour lui de simplement vendre ses parts, et « après nous les mouches ».
- La structure juridique du nouveau projet n’est pas encore définie et fait l’objet de réunion avec une armée d’avocats. Réaction à la Lefevere : « qui va payer leurs émoluments ? »
- Pas de connaissance en ce moment de la licence WT avec laquelle l’équipe fusionnée va fonctionner.
- Quant à reprendre l’autre licence, une option serait de vendre Decolef (la structure juridique de SQS) à l'éventuel repreneur , mais dans ce cas, Lefevere aurait son mot à dire. De toute façon, c’est mission impossible pour 2024 : quelle équipe aurait encore la possibilité de reprendre x coureurs et y membres du personnel ?
- Quant à la venue d’Amazon, Lefevere n’en sait pas plus que ce que les media en rapportent. Fait est qu’avec 3 parties – Soudal, QS et Visma – chacun y trouvait sa place, mais avec Amazon comme 4ème, ça ne fonctionne(rait) plus. Au point que leur venue remettrait en cause la fusion ?
- Quid de Remco ? Le but est qu’il reste : il a déjà parlé avec Jumbo-Visma dans ce sens.
- Conclusion in extenso de Lefevere : ça ne peut plus durer 3 jours de plus. Lundi, il devrait y avoir beaucoup plus de certitudes. "

Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Qu'est ce que j'aimerais avoir la version de Bakala 
Evenepoel il est pépère, c'est toujours le daron qui sert de fusible dans les histoires chelou

Evenepoel il est pépère, c'est toujours le daron qui sert de fusible dans les histoires chelou

Pourisseur. 

Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Vu le timing le père il prend contact bien avant le Tour, alors que ses critiques sortent après le Tour. 

Dernière modification par Nopik le 30 sept. 2023, 09:37, modifié 2 fois.
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Ouais je crois que Patoche il a bien serré les fesses dans l'histoireNopik a écrit : 30 sept. 2023, 09:31 Vu le timing le père il prend contact bien avant le Tour, alors que ses critiques sortent après le Tour.![]()

Pourisseur. 

Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Et deuxième point: C'est le père qui déclenche tout en allant voir Bakala qui va ensuite voir les Jumbo pour s'associer.
Je trouve ça mystérieux quand même.
Bakala n'était soi disant plus à fond ?
Et il se démène donc pour faire plaisir à Remco ?
Et donc il pousse pour trouver un deal dans lequel Remco rejoint les Jumbo? Et Bakala devient quoi ? Copropriétaire non majoritaire? Ou financeur principal ?
Et pour Plugge quel intérêt ? Récupérer le sponsor Soudal. Et Remco. Et les sous de Bakala. Mais ces 3 éléments sont "incertains" malgré tout.
Puis on annonce Remco qui s'en va si ça fusionne

Bref, du mal à voir le end game (et leurs espérances) pour les Evenepoel, pour Bakala et pour Plugge. Surtout pour Bakala d'ailleurs.
Je trouve ça mystérieux quand même.
Bakala n'était soi disant plus à fond ?
Et il se démène donc pour faire plaisir à Remco ?
Et donc il pousse pour trouver un deal dans lequel Remco rejoint les Jumbo? Et Bakala devient quoi ? Copropriétaire non majoritaire? Ou financeur principal ?

Et pour Plugge quel intérêt ? Récupérer le sponsor Soudal. Et Remco. Et les sous de Bakala. Mais ces 3 éléments sont "incertains" malgré tout.
Puis on annonce Remco qui s'en va si ça fusionne


Bref, du mal à voir le end game (et leurs espérances) pour les Evenepoel, pour Bakala et pour Plugge. Surtout pour Bakala d'ailleurs.
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
https://www.teamjumbovisma.com/de-l-op- ... nce-shirt/
Van der Wallen c'est le boss de "L for Loyalty", une boite qui en gros apporte des services à des chaînes de supermarché pour fideliser les clients (sacré job
). Il a aussi un golf. On trouve plein d'info en googlant son nom avec superyachtclub 
Van der Wallen c'est le boss de "L for Loyalty", une boite qui en gros apporte des services à des chaînes de supermarché pour fideliser les clients (sacré job


Pourisseur. 

- FabioLullito
- Modérateur
- Messages : 4489
- Inscription : 09 nov. 2020, 10:12
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Merci pour la traduction et l'éclairage en tout cas Jicébé. 

Le canard, c'est la vie.
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Perso je me méfie un peu de ce que dit Lefevere. Il est comme Aulas, il a l’habitude d’utiliser la presse. Et il a tellement d’ego qu’il fera tout pour avoir le beau rôle. Mais si ce qu'il dit est vrai, ce serait finalement l’entourage de Remco qui serait à l’origine de cette fusion. Remco aura profondément modifié le visage de SQS au point même de peut-être faire disparaître l’équipe...
Re: Vu de Belgique: Lu dans Het Nieuwsblad (ou autres media)
Un article sur Bakala dans Het Nieuwsblad d'aujourd'hui:
"Nous nommons Soudal-Quick-Step « l’équipe Lefevere », mais en fait il s’agit de « l’équipe Zdenek Bakala ». Le Tchèque possède quatre-vingts % de la firme Decolef, la structure juridique derrière Soudal-Quick-Step.
Bakala est monté à bord en novembre 2010, via sa relation d’affaires Bessel Kok. « J’ai appris à connaître Zdenek comme administateur chez Cesky Telecom (un opérateur télécoms Tchèque) », dit Kok. « C’est un grand fan de cyclisme et après une visite au Tour – à l’invitation de Skoda – il m’a fait savoir qu’il était gagné à l’idée de posséder une propre équipe".
La Belgique emporta sa préférence. Il n’est pas illogique que le tandem Bakala-Kok se soit formé en Belgique. Tous deux y ont un passé professionnel. Bakala a vendu en 2000 sa banque d’investissement Patria Finance à KBC [une des grandes banques Belges.] Bessel Kok fut entre 1992 et 1995 l’homme-clef de Belgacom [(l’équivalent Belge de France Telecom)]. « Pour Zdenek j’ai fait une cartographie du cyclisme Belge. Et c’est ainsi que je me suis vite retrouvé au sein de l’équipe de Patrick Lefevere. J’ai négocié pour Zdenek une participation dans Decolef. »
Après quelques saisons difficiles, a commencé avec l’entrée de Bakala un nouveau chapitre pour l’équipe Quick-Step, qui put ainsi financièrement parlant de nouveau jouer dans la cour des grands. Bakala ne figure plus aujourd’hui dans la liste Forbes des plus riches, mais fut en son temps à la place 828, avec une valeur estimée à 1,5 milliard.
Bakala n’a jamais considéré le cyclisme comme un investissement. Il le voyait comme un mécénat. A ce titre, il a aussi financé à Louvain l’Académie Bakala, un centre de coaching des sportifs de haut niveau. A Prague, a été érigée avec ses deniers la bibliothèque Vaclav Havel. Il est aussi à l’origine de Dox, l’une des galeries d’art les plus importantes de Tchéquie.
Les dernières années Bakala a comblé les vides budgétaires de l’équipe Quick-Step. Patrick Lefevere en témoigna souvent : « Sans Zdenek nous n’existerions plus. » Mais c’est justement là aussi que résident les germes de la prochaine fusion. Bakala est rentré dans le cyclisme avec l’idée de réformer le sport, à l’exemple de la Formule 1. « Le cyclisme doit devenir commercialement plus intéressant », racontait-il souvent. « Nous devons nous tourner vers les marchés ‘non-traditionnels’. Vers l’Asie et vers l’Amérique du Sud. C’est ainsi qu’on attire de plus gros sponsors. »
Changer le ‘businessmodel’ du cyclisme reste jusqu’à ce jour une grande ambition. Dans la rubrique de Patrick Lefevere du weekend passé, ça a été un peu passé sous silence, mais Bessel Kok, comme bras droit de Bakala, travaille en ce moment sur le projet One-Cycling. Une sorte de ‘G5’ du cyclisme, dans lequel de grandes équipes comme Ineos, Jumbo-Visma et Soudal-Quick-Step se réunissent pour mieux mettre sur le marché leurs intérêts commerciaux.
Jusqu’à nouvel ordre, on n’a pas encore vraiment progressé sur ce ‘businessmodel’ du cyclisme. Et bien que Bakala n’avait pas un but lucratif à son entrée dans le cyclisme, sa participation dans Decolef lui a entretemps plus coûté qu’estimé au départ. Il pourvoit chaque année à la garantie bancaire de l’équipe auprès de l’UCI, un montant qui se monte grosso modo à vingt-cinq % de la masse salariale. En pratique, ça représente plusieurs millions, qui ‘dorment’ sur un compte.
« Zdenek a énormément investi », dit Bessel Kok. « Et ça ne peut pas éternellement en rester là. Il n’est pas intéressé à seulement combler les vides. Ça n’a rien à voir avec l’équipe, mais tout avec le cyclisme. » Avec une fusion, Bakala peut progressivement réduire son apport : il resterait actionnaire, mais plus pour quatre-vingts %.
En collaborant avec Jumbo-Visma Bakala a en outre déterré un deuxième problème. Comme Patrick Lefevere l’a avoué dans sa colonne : Patrick Evenepoel a exprimé dans un entretien en tête-à-tête avec Zdenek Bakala son mécontentement au sujet de la façon de travailler au sein de Soudal-Quick-Step. Un encadrement avec Richard Plugge comme CEO et Merijn Zeeman comme manager sportif pourrait enlever pas mal de ces frustrations. « En fin de compte », dit Bessel Kok, « Zdenek veut simplement ce qui est le mieux pour l’équipe. »
Kok a encore eu le dernier weekend une rencontre avec Zdenek Bakala, mais ne veut pas dévoiler un état des lieux de l’acquisition. « C’est confidentiel. En ce moment, on en encore au stade des grands principes. Mais j’ai bien fait passer le message auprès de Zdenek : hâtes-toi. Car sur ce point je rejoins certainement Patrick Lefevere : ça n’a que trop duré. »
"Nous nommons Soudal-Quick-Step « l’équipe Lefevere », mais en fait il s’agit de « l’équipe Zdenek Bakala ». Le Tchèque possède quatre-vingts % de la firme Decolef, la structure juridique derrière Soudal-Quick-Step.
Bakala est monté à bord en novembre 2010, via sa relation d’affaires Bessel Kok. « J’ai appris à connaître Zdenek comme administateur chez Cesky Telecom (un opérateur télécoms Tchèque) », dit Kok. « C’est un grand fan de cyclisme et après une visite au Tour – à l’invitation de Skoda – il m’a fait savoir qu’il était gagné à l’idée de posséder une propre équipe".
La Belgique emporta sa préférence. Il n’est pas illogique que le tandem Bakala-Kok se soit formé en Belgique. Tous deux y ont un passé professionnel. Bakala a vendu en 2000 sa banque d’investissement Patria Finance à KBC [une des grandes banques Belges.] Bessel Kok fut entre 1992 et 1995 l’homme-clef de Belgacom [(l’équivalent Belge de France Telecom)]. « Pour Zdenek j’ai fait une cartographie du cyclisme Belge. Et c’est ainsi que je me suis vite retrouvé au sein de l’équipe de Patrick Lefevere. J’ai négocié pour Zdenek une participation dans Decolef. »
Après quelques saisons difficiles, a commencé avec l’entrée de Bakala un nouveau chapitre pour l’équipe Quick-Step, qui put ainsi financièrement parlant de nouveau jouer dans la cour des grands. Bakala ne figure plus aujourd’hui dans la liste Forbes des plus riches, mais fut en son temps à la place 828, avec une valeur estimée à 1,5 milliard.
Bakala n’a jamais considéré le cyclisme comme un investissement. Il le voyait comme un mécénat. A ce titre, il a aussi financé à Louvain l’Académie Bakala, un centre de coaching des sportifs de haut niveau. A Prague, a été érigée avec ses deniers la bibliothèque Vaclav Havel. Il est aussi à l’origine de Dox, l’une des galeries d’art les plus importantes de Tchéquie.
Les dernières années Bakala a comblé les vides budgétaires de l’équipe Quick-Step. Patrick Lefevere en témoigna souvent : « Sans Zdenek nous n’existerions plus. » Mais c’est justement là aussi que résident les germes de la prochaine fusion. Bakala est rentré dans le cyclisme avec l’idée de réformer le sport, à l’exemple de la Formule 1. « Le cyclisme doit devenir commercialement plus intéressant », racontait-il souvent. « Nous devons nous tourner vers les marchés ‘non-traditionnels’. Vers l’Asie et vers l’Amérique du Sud. C’est ainsi qu’on attire de plus gros sponsors. »
Changer le ‘businessmodel’ du cyclisme reste jusqu’à ce jour une grande ambition. Dans la rubrique de Patrick Lefevere du weekend passé, ça a été un peu passé sous silence, mais Bessel Kok, comme bras droit de Bakala, travaille en ce moment sur le projet One-Cycling. Une sorte de ‘G5’ du cyclisme, dans lequel de grandes équipes comme Ineos, Jumbo-Visma et Soudal-Quick-Step se réunissent pour mieux mettre sur le marché leurs intérêts commerciaux.
Jusqu’à nouvel ordre, on n’a pas encore vraiment progressé sur ce ‘businessmodel’ du cyclisme. Et bien que Bakala n’avait pas un but lucratif à son entrée dans le cyclisme, sa participation dans Decolef lui a entretemps plus coûté qu’estimé au départ. Il pourvoit chaque année à la garantie bancaire de l’équipe auprès de l’UCI, un montant qui se monte grosso modo à vingt-cinq % de la masse salariale. En pratique, ça représente plusieurs millions, qui ‘dorment’ sur un compte.
« Zdenek a énormément investi », dit Bessel Kok. « Et ça ne peut pas éternellement en rester là. Il n’est pas intéressé à seulement combler les vides. Ça n’a rien à voir avec l’équipe, mais tout avec le cyclisme. » Avec une fusion, Bakala peut progressivement réduire son apport : il resterait actionnaire, mais plus pour quatre-vingts %.
En collaborant avec Jumbo-Visma Bakala a en outre déterré un deuxième problème. Comme Patrick Lefevere l’a avoué dans sa colonne : Patrick Evenepoel a exprimé dans un entretien en tête-à-tête avec Zdenek Bakala son mécontentement au sujet de la façon de travailler au sein de Soudal-Quick-Step. Un encadrement avec Richard Plugge comme CEO et Merijn Zeeman comme manager sportif pourrait enlever pas mal de ces frustrations. « En fin de compte », dit Bessel Kok, « Zdenek veut simplement ce qui est le mieux pour l’équipe. »
Kok a encore eu le dernier weekend une rencontre avec Zdenek Bakala, mais ne veut pas dévoiler un état des lieux de l’acquisition. « C’est confidentiel. En ce moment, on en encore au stade des grands principes. Mais j’ai bien fait passer le message auprès de Zdenek : hâtes-toi. Car sur ce point je rejoins certainement Patrick Lefevere : ça n’a que trop duré. »