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Paris-Nice est une course cycliste à étapes professionnelle française. Créée en 1933, elle est organisée par Amaury Sport Organisation (ASO) depuis 2003. Elle a lieu début mars et dure huit jours, ce qui en fait la première course par étapes majeure de l'année en Europe. La course commençait parfois par un prologue dans la région parisienne et se terminait souvent avec une dernière étape à Nice ou sur le col d'Èze qui domine le village éponyme. Le parcours vallonné dans les derniers jours de course favorise les puncheurs-grimpeurs, mais il faut être aussi complet et un bon rouleur pour le clm. De plus de part son tracé et les zones traversées à découvert avec vent favorable en descendant de la capitale, il est fréquent pour ne pas dire récurrent d'avoir des bordures dès les premières étapes. .
La compétition est surnommée la « Course au soleil », car elle a lieu dans la première moitié de mars, commençant généralement dans des conditions froides et hivernales dans la capitale française avant de rejoindre le soleil et les températures printanières de la Côte d'Azur. L'épreuve se déroule en partie en même temps que Tirreno-Adriatico, son homologue italienne.
Paris-Nice fait partie de l'UCI World Tour, dont elle est chronologiquement la sixième course du calendrier et la première course par étapes en Europe. Elle est organisée par ASO qui gère également la plupart des autres courses françaises du World Tour. À son palmarès, figurent quelques-uns des plus grands champions cyclistes, notamment Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Miguel Indurain ou Alberto Contador. L'Irlandais Sean Kelly y détient le record de victoires avec sept succès consécutifs entre 1982 et 1988.
Albert Lejeune souhaite, au début des années 1930, créer un événement cycliste afin de promouvoir les deux journaux qu'il dirige : Le Petit Journal à Paris et Le Petit Niçois à Nice. En 1933, il crée une course par étapes reliant la capitale française avec la ville balnéaire à la mode de Nice, sur la côte méditerranéenne de la France. Elle a lieu en mars, à la fin de l'hiver, dans le prolongement de la saison cycliste sur piste durant laquelle les courses de six jours sont prisées à l'époque. D'une durée de six jours, la course est nommée « Six jours de la route ». La course doit permettre aux coureurs de reprendre la compétition sur route. Par conséquent et comme la plupart des routes de montagne sont encore impraticables à cette période, le parcours évite les Alpes et suit la vallée du Rhône. Seul l'arrière-pays niçois présente quelques difficultés. La première étape est tracée entre Paris et Dijon sur une distance de 312 km, soit la plus longue étape de l'histoire de Paris-Nice. Cette édition inaugurale est remportée par le Belge Alphonse Schepers, qui porte le maillot de leader de la première à la dernière journée.
La course est un succès et sept éditions vont suivre jusqu'en 1939. Les journaux Lyon Républicain et Marseille-Matin sont partenaires des journaux de Lejeune dans l'organisation de la course. En 1939, les organisateurs sont Ce soir et Le Petit Niçois, qui reçoivent le concours de L'Auto. En 1940, la Seconde Guerre mondiale empêche la tenue de la course. Le fondateur de la course, Lejeune est condamné à mort et exécuté après la libération de la France en 1945.
Le journal Ce soir organise la première édition d'après-guerre en 1946. Malgré la satisfaction de ses journalistes Georges Pagnoud et François Terbeen, il ne prolonge pas l'opération et l'organisation de la course est interrompue.
En 1951, la course est organisée sous le nom de « Paris-Côte d’Azur » par l'hebdomadaire Route et piste, à l'initiative de Jean Médecin, maire de Nice, qui souhaite promouvoir la Côte d'Azur. Elle prend le nom de Paris-Nice en 1954. Durant cette période, elle passe du statut de course de préparation et d'entraînement à celui de course à part entière, notamment par le biais des victoires de Louison Bobet et Jacques Anquetil.
En 1957, Jean Leulliot, directeur de la course depuis 1951, quitte Route et piste dont il est rédacteur en chef. Il devient l'organisateur de Paris-Nice via la société Monde Six.
En 1959, la course est courue sur un parcours Paris-Nice-Rome et donne lieu à trois classements : un premier entre Paris et Nice, un deuxième entre Nice et Rome, et un troisième additionnant les deux. Devant les critiques à l'encontre de la longueur de la course (1 955 km), la formule est abandonnée.
1963. Il y a 60 ans, Jacques Anquetil remportait Paris-Nice pour la 3e fois en prenant les commandes sur les routes corses visités pour la 1ère fois par l'épreuve lors d'une étape entre Ajaccio et Bastia.
En 1966, la course est le théâtre d’une rivalité entre les icônes du cyclisme français Raymond Poulidor et Jacques Anquetil qui divise la France pendant une décennie. Anquetil remporte son cinquième et dernier Paris-Nice, dépassant au classement Poulidor lors de la dernière étape à Nice.
À partir de 1969, l'arrivée quitte la promenade de bord de mer à Nice pour le col d'Èze. Le jeune Eddy Merckx remporte le contre-la-montre final et le premier de ses trois Paris-Nice consécutifs. Raymond Poulidor est une nouvelle fois deuxième, tandis que Jacques Anquetil complète ce podium étoilé pour sa dernière participation. Cette édition permet à la course d'acquérir ses lettres de noblesse et c'est également l'une des rares courses où se sont affrontés Merckx et Anquetil.
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En 1972, l'éternel second Poulidor met un terme à la série de victoires du "Cannibale" lors du contre-la-montre final. L'année suivante il répète cet exploit à l'âge de 37 ans.
Jean Leulliot meurt en 1982. Sa fille Josette lui succède à la tête de la société Monde Six. Dans les années 1980, le coureur complet irlandais Sean Kelly gagne la course sept fois consécutivement (il détient toujours le record de victoires).
Dans les années 1990, les vainqueurs célèbres se nomment Miguel Indurain ou Tony Rominger. Le coureur polyvalent français Laurent Jalabert s'adjuge la course trois fois de suite, la dernière fois en 1997, et reste le dernier vainqueur français à ce jour.
En 2000, l'ancien coureur Laurent Fignon rachète l'épreuve à la famille Leulliot pour quatre millions et demi de francs, au détriment de la société organisatrice du Tour de France, Amaury Sport Organisation, elle aussi candidate au rachat. Il devient organisateur de l'épreuve mais en 2002, déficitaire, il revend Paris-Nice à ASO qui ne lui a pas facilité la tâche.
En 2003, la course est marquée par la mort du coureur kazakh Andrei Kivilev, à la suite d’une chute lors de la deuxième étape, arrivant à Saint-Étienne. Kivilev ne portait pas de casque. Il meurt dans la nuit et, le lendemain, le peloton entier est d’accord pour neutraliser la troisième étape, courue à un rythme très lent et sans la moindre attaque. La course reprend sa tournure normale lors de la quatrième étape arrivant au Mont Faron, qui voit la victoire du compatriote de Kivilev, Alexandre Vinokourov, en solitaire, qui brandit une photo de son ami décédé en passant la ligne.
Sa mort incite l'Union cycliste internationale à imposer le port du casque dans toutes les compétitions de cyclisme, à l'exception de la dernière ascension d'une course si l'arrivée est située en côte. La règle est modifiée par la suite pour exiger l'utilisation des casques sur l'intégralité des courses.
En 2005, Paris-Nice est inclus dans la première édition de l'UCI Pro Tour, mais la course est au centre d'un litige entre l'UCI et ASO, juste avant l'édition 2008. En effet, avant son départ, la course est marquée par la polémique entre l’organisateur de la course, A.S.O., et l’Union cycliste internationale (UCI). Le 7 mars 2008, à deux jours du départ, Patrick McQuaid (président de l’UCI) annonce que les équipes qui prendront le départ de la course seront exclues de l’Union Cycliste Internationale. Le même jour l’association des équipes (AIGCP) vote à la majorité (15 voix pour et 8 abstentions) en faveur de la participation à la course. Le tribunal arbitral du sport qui avait été saisi par le groupement des équipes de ProTour, de son côté, se déclare incompétent à juger la légalité d’éventuelles sanctions qui pourraient être prises contre les coureurs ou les équipes. Le problème est finalement résolu et depuis 2011, Paris-Nice sert de course par étapes d'ouverture en Europe de l'UCI World Tour.
En 2012, le Britannique Bradley Wiggins s'impose quelques mois avant sa victoire sur le Tour de France. Il devient le neuvième coureur vainqueur de Paris-Nice avant de gagner le Tour de France. Habitués de la course, l'Espagnol Alberto Contador et l'Australien Richie Porte, ont remporté l'épreuve à deux reprises.
En 2014Carlos Betancour est le premier Colombien à s'y imposer, Egan Bernal étant le dernier en 2019.
Les succès de Geraint Thomas(2016), Sergio Henao(2017) et Marc Soler(2018) se jouent à chaque fois lors de la dernière étape de l'épreuve, marquée à chaque fois par des attaques lancées de loin avec plus ou moins de succès. Les vainqueurs du général s'imposent à chaque fois avec moins de cinq secondes d'avance, offrant un dénouement à suspense.
L'édition 2020 est marquée par la pandémie de Covid-19, qui provoque le forfait de sept équipes du World Tour. Elle est remportée par Maximilian Schachmann, (2 fois vainqueur) alors que la dernière étape est annulée.
Super Guide historique de toutes les éditions, très pratique :
Distance totale entre 1000 et 1 200 km (1 260 km en 1960; 1 037 km en 1980; 1 290 km en 2016; 1 196,6 km en 2022).
Le plus jeune vainqueur est René Vietto en 1935, à l'âge de 21 ans.
Le vainqueur le plus âgé est Raymond Poulidor en 1973, à l'âge de 37 ans.
Aucun Français n'a été victorieux depuis Laurent Jalabert en 1997.
11 vainqueurs de la course ont remporté le Tour de France durant leur carrière : Louison Bobet, Jacques Anquetil, Jan Janssen, Eddy Merckx, Joop Zoetemelk, Stephen Roche, Miguel Indurain, Alberto Contador, Bradley Wiggins, Geraint Thomas et Egan Bernal.
Ils ont tous gagné Paris-Nice avant d'avoir remporté leur 1er Tour de France.
(Pogacar peut donc devenir le 1er coureur à remporter la course après avoir déja gagné le Tour).
Sources Wikipedia
Dernière modification par Delgato le 26 févr. 2023, 22:31, modifié 1 fois.
À première vue ce millésime 2023 s'annonce comme un très bon cru. Dans l'ensemble le parcours est assez classique, mais plutôt bien agencé et avec quelques bonnes surprises. On retrouvera comme souvent une 1ère étape musclée et de possibles bordures le lendemain. La nouveauté sera ce fameux CLMPE (une première depuis 30 ans), avec en gros comme particularité que les temps seront pris sur chaque coureur ou groupe. Ensuite l'autre belle découverte : l'arrivée à la Loge des Gardes le lendemain. Bonne initiative cette CC bien placée. Suivront 2 étapes indécises typées sprinteurs/baroudeurs et pour puncheurs patineurs descendeurs. Enfin le week-end habituel, avec le samedi pour changer du Turini ou de la Colmiane, une très belle arrivée à la Couillole (plus vu depuis 2017). Et pour finir en apothéose : la traditonnelle étape du dimanche autour de Nice, qui a déja fait ses preuves
ÉTAPE 1 : Dimanche 05 mars 2023 (vallon) La Verrière > La Verrière (169 km) 1410m D+
Une étape en circuit pour puncheurs/sprinteurs. La dernière côte non répertoriée, théatre d'un sprint bonus, fait 1,5 km à 4,7 % (sommet à 5,5 km de l'arrivée).
ÉTAPE 3 : Mardi 07 mars 2023 (CLMPE) Dampierre-en-Burly > Dampierre-en-Burly (32 km) 150m D+
Un contre-la montre assez long et atypique qui sera important dans l'optique du général. Plusieurs stratégies possibles en fonction des équipes qui viendront ou non avec un coureur pour le CG. Dans tous les cas les équipes resteront groupées le plus longtemps possible. La différence se sentira dans les derniers km où les meilleurs rouleurs devraient lâcher les chevaux. Allons nous assister à une vitesse par équipe géante grandeur nature en mode endurance ?
ÉTAPE 4 : Mercredi 08 mars 2023 (moyenne montagne) Saint-Amand-Montrond > La Loge des Gardes (165 km) 2470m D+
Première explication au sommet en haut de la Station de la Loge des Gardes. La montée est assez régulière (6,7 km à 7,1%). Sprint Bonus en haut du col du Beaulouis (9km à 3%).
ÉTAPE 5 : Jeudi 09 mars 2023 (baroudeurs/sprint) Saint-Symphorien-sur-Coise > Saint-Paul-Trois-Châteaux (212 km) 1946m D+
L'étape la plus longue de ce Paris-Nice. Une belle lutte en perspective entre les échappés et le peloton. Sprint Bonus en haut du col non répertorié du Devès (3,6 km à 4,7 %)
ÉTAPE 6 : Vendredi 10 mars 2023 (vallon) Tourves > La Colle-sur-Loup (197 km) 2648m D+
5 côtes au programme, dont celle de Cabris (pied d'1km à 12,5 %) et celle de La-Colle-sur-Loup de 2km à 10%, déja vue en 2018. Sprint Bonus au sommet de la côte de Tourrettes-sur-Loup (1km à 8% ) à 21km de la ligne.
ÉTAPE 8 : Dimanche 12 mars 2023 (moyenne montagne) Nice > Nice (117 km) 2435m D+
Étape identique à 2022, avec le col d'Eze et son fameux chemin du vinaigrier (coucou Jonas ) et son kilomètre à 13,5% qui avait permis à Simon Yates de faire craquer Roglic. Sommet à 15km.
Plateau de rêve pour cette édition, avec bien sûr en tête de gondole le duel Pogacar vs Vingegaard que tout le monde attend Tiens d'ailleurs, savez-vous à quand date la dernière fois que sont venus s'affronter sur Paris-Nice les 2 derniers vainqueurs sortants du Tour de France ? ... Non ? Et bien moi non plus. On retrouvera aussi Simon Yates et Dani Martinez, respectivement 2e et 3e l'an passé et ayant bien débuté la saison. Neilson Powless lui aussi très en forme sera de la partie, tout comme le talentueux Skjelmose. Chez nos français les yeux seront braqués sur David Gaudu, Romain Bardet et Pavel Sivakov, sans oublier le jeune Vauquelin, récent vainqueur du Tour du Haut-Var et Pierre Latour. Toujours pour le général on suivra aussi Izagirre, Foss, Haig ou Jorgenson déja brillant sur le Tour d'Oman. Du coté des sprinteurs sont attendus Tim Merlier, Sam Bennett, Arnaud De Lie, Mads Pedersen ou encore Groves, Kristoff, Matthews, Cort et Milan. Coté Cocorico : Bryan Coquard, Arnaud Démare, Christophe Laporte et Hugo Page.
Skjelmose qui aura 2 min d'avance sur tous les autres favoris avant le chrono par équipes rien qu'en s'installant dans la roue de Madsou Pedersen sur l'étape de Fontainebleau.
Lancement du _Plan_podium pour la Gaude.
Pogacar pas top la première partie de son équipe annoncée pour le chrono par équipes, non ? Il va lâcher du temps.
Par contre, ça devrait rivaliser avec celle de Jojo (Laporte, van Hooydonck, Foss) pour les bordures avec Trentin et Wellens.
Gaudu sera bien accompagné jusqu'à la montagne.
Dernière modification par Bradounet_ le 27 févr. 2023, 00:01, modifié 1 fois.
Bradounet_ a écrit : 26 févr. 2023, 23:55
Skjelmose qui aura 2 min d'avance sur tous les autres favoris avant le chrono par équipes rien qu'en s'installant dans la roue de Madsou Pedersen sur l'étape de Fontainebleau.
Lancement du _Plan_podium pour la Gaude.
C'est oublier Powless, meilleur Classic Man que Skjelmose
Merci beaucoup pour la prez Delgato .
... Euh j'étais pas prêt en terme de qualité et aussi de rapidité
J'ai l'impression que Pogi et Vingi entame un premier round d'ailleurs à l'inverse des autres années où on n'avait l'impression que les favoris des GTs évitaient les confrontations directes cette année c'est tout l'inverse ils veulent marquer leurs territoires des le début de saison. Pogacar aura envie d'impressionner/ intimider en prenant un ascendant psychologique
Merci bcp Bold Uccello
Oui j'avais visé un 1er pic de forme pour PN et MSR
Je trouve la motivation cette année car je m'occupe uniquement de courses que je n'ai pas encore présenté
Et oui j'essaie depuis un moment déjà de sortir les prez des "grosses courses" environ une semaine avant, pour pouvoir discuter du sujet à l'avance
Donc en gros je m'y mets 2 semaines avant la course, sur ce genre de prez qui me prennent environ une semaine (sur mes temps libres)
(Bon cette semaine c'était un peu chaud avec le Gran Camiño aussi, heureusement ça ne sera pas tjrs aussi condensé)
Mais je suis content si ça vous plaît
Dernière modification par Delgato le 27 févr. 2023, 01:20, modifié 1 fois.
C'est encore du grand art cette préz' Delgato, merci !
Pour la dernière fois qu'un vainqueur et son dauphin se sont alignés au départ, il me semble qu'il faut remonter à Paris-Nice 1994 avec Indurain et Rominger au départ .
En espérant que l'étape de la Loge des Gardes aura bien lieu car il neige souvent dans le secteur à cette période de l'année .
Chez SQS ça va s'organiser comment pour le CG du coup ? Evenepoel ne fera ni PN ni TA, c'est ça ? Une idée de qui ils envoient sur ces deux courses majeures ?
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