[TDF2022] Étape 15 Rodez>Carcassonne 202 km Dimanche 17 juillet

[veji2]

Enorme numéro de Thomas. Incroyable ce qu'il a fait !!

Il a vraiment renoué le fil de sa carrière en quittant la GROUPAMA. Il est transfiguré. Je ne sais pas s'il a expliqué en interview ce qui n'allait pas à la FDJ.

Il ne faut pas oublier qu'il bien performé en tant que puncheur / rouleur à l'Armée de Terre et qu'il n'a pas confirmé chez Groupama (à mon avis, bridé par les tactiques défensives de l'équipe).

Ca fait plaisir de le voir à ce niveau là !

Il y a sans doute un mix entre le fait d'être bridé par les stratégies de course très conservatrices de la GFDJ mais aussi sans doute le fait qu'il était aussi très tourné vers la piste et pas totalement focus sur la route. Mais ce serait intéressant d'avoir son point de vue.

[-Vélomen-]

Beaucoup de coureurs ont indiqué qu'on avait atteint hier la limite de ce qui peut se faire en terme de températures.

Le syndicat des coureurs a été consulté mais rien n'a été fait.

Je crois qu'il va falloir se poser sérieusement la question pour ce type d'étape sous 40 degrés. J'ai peur qu'il y ait un drame un jour, surtout que ça diminue également les réflexes et augmente le risque de chute.


Voilà ce qu'en dit Madouas :

« Je ne me sentai [t] pas à 100 % au niveau des yeux » non plus. « Et les chutes des Jumbo sont liées à ça, c'est une évidence. Ça tapait fort sur la tête, ça joue forcément sur la lucidité, on fait des fautes qu'on ne fait pas d'habitude. Quand la température du corps dépasse un seuil, il se met en alerte, n'arrive plus à travailler. Pour moi, c'est la limite maximale. On ne peut pas dépasser ça, on n'est pas des bêtes de cirque non plus. »

Et Hofstetter :

"Il y a des alertes rouges dans la région, à la télé on dit aux gens de ne pas sortir et nous, on court quand même, on roule 210 kilomètres, pointait Hugo Hofstetter. Mais c'est nous qui acceptons ça. On a contacté le CPA (syndicat des coureurs professionnels) il y a deux jours et il n'y a pas de solutions qui ont été trouvées. Donc si on accepte, on roulera sous 50 ou 60 degrés, c'est comme ça. "

[Wombat]

Pour une étape de "plat" qui se court à 45 de moyenne l'air brassé diminue grandement le ressenti. Je ne pense pas que c'est si mal supporté que cela, hier on a pas vu tant de défaillance "climatique" que ça comparé à une journée glaciale et pluvieuse sur le Giro. D'ailleurs les Jumbo mettent plus les chutes sur le compte de la nervosité du peloton dû à un possible arrêt de la course à cause des manifestants.

Un col bien pelé type Ventoux qui se court à 20 à l'heure par 40° je serais plus inquiet.

[-Vélomen-]

A ces températures là, même dans les descentes l'air est chaud.

Et le fait de rouler en peloton n'aide pas, il y a peu d'air.

C'est vraiment des conditions extrêmes.

L'article de lequipe en parle bien :

https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... se/1344107

[On3]

Beaucoup de coureurs ont indiqué qu'on avait atteint hier la limite de ce qui peut se faire en terme de températures.

Le syndicat des coureurs a été consulté mais rien n'a été fait.

Je crois qu'il va falloir se poser sérieusement la question pour ce type d'étape sous 40 degrés. J'ai peur qu'il y ait un drame un jour, surtout que ça diminue également les réflexes et augmente le risque de chute.


Voilà ce qu'en dit Madouas :

« Je ne me sentai [t] pas à 100 % au niveau des yeux » non plus. « Et les chutes des Jumbo sont liées à ça, c'est une évidence. Ça tapait fort sur la tête, ça joue forcément sur la lucidité, on fait des fautes qu'on ne fait pas d'habitude. Quand la température du corps dépasse un seuil, il se met en alerte, n'arrive plus à travailler. Pour moi, c'est la limite maximale. On ne peut pas dépasser ça, on n'est pas des bêtes de cirque non plus. »

Et Hofstetter :

"Il y a des alertes rouges dans la région, à la télé on dit aux gens de ne pas sortir et nous, on court quand même, on roule 210 kilomètres, pointait Hugo Hofstetter. Mais c'est nous qui acceptons ça. On a contacté le CPA (syndicat des coureurs professionnels) il y a deux jours et il n'y a pas de solutions qui ont été trouvées. Donc si on accepte, on roulera sous 50 ou 60 degrés, c'est comme ça. "

Mais non mon ami. Dans "velo club", Offredo a indiqué que ça magnifiait la performance de courir sous de telles chaleurs (oui oui, texto).
Le fameux couplet à la con sur les forçats de la route, qui voient donc leurs perfs magnifiées quand ils font des efforts violents en pleine canicule.

Jalabert a ajouté qu'on avait l'habitude de courir sous de telles chaleurs, "certes il y a le réchauffement climatique" (ah ouf ! on est rassuré, on évite la tirade climatosceptique) "mais les coureur ont l'habitude, ce ne sont pas des quidams".

Show must go on!

[On3]

Sinon, l'étape d'hier relance quand même grandement la course à la victoire finale.

Une chute n'est pas anodine et Vingegaard perd 2 grands gregarii, sans compter Benoot qui a mis un moment à se relever. Pogacar devra tenter tôt sa chance demain. Dommage qu'il faille encore débuter une étape de montagne avec trouze mille kilomètres de plat en apéro. À moins que les 4 et 3ème caté de début d'étape permettent quoique ce soit ?

[Wombat]

A ces températures là, même dans les descentes l'air est chaud.

Et le fait de rouler en peloton n'aide pas, il y a peu d'air.

C'est vraiment des conditions extrêmes.

L'article de lequipe en parle bien :

https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-rou ... se/1344107

Le courant d'air continu casse en permanence les couches de chaleur que la peau dégage, favorise l'évaporation de l'eau et rafraichit automatiquement les coureurs. Mets toi en face d'un ventilateur dans une pièce à 40, même s'il ne peut que brasser de l'air chaud ta température ressenti chute instantanément.

C'est quand même ce qui permet au vélo de se courir dans des températures caniculaires (surtout par temps chaud et sec) alors que d'autres sports d'endurance comme la marche ou la CAP doivent démarrer tôt le matin par temps de canicule.

40° en France a la mi juillet c'est exceptionnel et anormal, mais dans le sud de l'Espagne à la mi août c'est très fréquent et pourtant la Vuelta s'y court tous les ans.

[Nopik]

Sinon les chutes de Jumbo (selon la jumbo) c'est dû 1- (sk) à la chaine de tusveld qui a lâché (?) et il a fait un soleil et 2- des guidons qui se sont emmelés dans un rond point devant benoot/vingegaard

[Steph86]

J'invite ceux qui se plaignent de la chaleur à regarder des vieilles éditions du Tour. J'ai le souvenir de coureurs cherchant la canette, s'aspergeant avec des seaux d'eau et des jets, voire mangeant des glaces comme Bahamontes ou titubant sous l'effet de la chaleur et de l'absorption de pinard (Zaaf dans le Tour 1950)...
L'été 1976 a été très chaud (bien plus que 2022), j'étais jeune mais je n'ai pas souvenir qu'on ait pris des dispositions spéciales pour les coureurs du Tour.
Après, n'étant pas spécialiste, le port du casque peut peut-être aggraver cette perception de chaleur...

[damienleflahute]

J'invite ceux qui se plaignent de la chaleur à regarder des vieilles éditions du Tour. J'ai le souvenir de coureurs cherchant la canette, s'aspergeant avec des seaux d'eau et des jets, voire mangeant des glaces comme Bahamontes ou titubant sous l'effet de la chaleur et de l'absorption de pinard (Zaaf dans le Tour 1950)...
L'été 1976 a été très chaud (bien plus que 2022), j'étais jeune mais je n'ai pas souvenir qu'on ait pris des dispositions spéciales pour les coureurs du Tour.
Après, n'étant pas spécialiste, le port du casque peut peut-être aggraver cette perception de chaleur...

T'es sur de toi pour 76?
Concernant le casque, à mon avis ça ne joue pas beaucoup, surtout lorsqu'on est habitué.

[veji2]

Sinon, l'étape d'hier relance quand même grandement la course à la victoire finale.

Une chute n'est pas anodine et Vingegaard perd 2 grands gregarii, sans compter Benoot qui a mis un moment à se relever. Pogacar devra tenter tôt sa chance demain. Dommage qu'il faille encore débuter une étape de montagne avec trouze mille kilomètres de plat en apéro. À moins que les 4 et 3ème caté de début d'étape permettent quoique ce soit ?

Au risque d'exploser Pogacar doit en effet essayer de mettre le feu et de pousser Vingegaard à la faute. Il faut qu'il ait du monde devant et qu'il mette une grosse mine dans Péguère, même s'il réussit à distancer un peu Vingegaard ça fera pas un écart conséquent, mais ça accroitra la pression sur le danois. Bon après pas sûr que Pogacar ait beaucoup plus de jus que Vingegaard, mais il faut tenter.

[Steph86]

J'invite ceux qui se plaignent de la chaleur à regarder des vieilles éditions du Tour. J'ai le souvenir de coureurs cherchant la canette, s'aspergeant avec des seaux d'eau et des jets, voire mangeant des glaces comme Bahamontes ou titubant sous l'effet de la chaleur et de l'absorption de pinard (Zaaf dans le Tour 1950)...
L'été 1976 a été très chaud (bien plus que 2022), j'étais jeune mais je n'ai pas souvenir qu'on ait pris des dispositions spéciales pour les coureurs du Tour.
Après, n'étant pas spécialiste, le port du casque peut peut-être aggraver cette perception de chaleur...

T'es sur de toi pour 76?
Concernant le casque, à mon avis ça ne joue pas beaucoup, surtout lorsqu'on est habitué.

Je suis sûr qu'en 1976, l'été avait été plus chaud et plus sec. Par contre, pour les dispositions concernant le Tour, je n'en ai pas souvenir mais peut-être que des dispositions avaient été prises...

[wallers]

T'es sur de toi pour 76?
Concernant le casque, à mon avis ça ne joue pas beaucoup, surtout lorsqu'on est habitué.

Je suis sûr qu'en 1976, l'été avait été plus chaud et plus sec. Par contre, pour les dispositions concernant le Tour, je n'en ai pas souvenir mais peut-être que des dispositions avaient été prises...

Sur le Tour 76, c'était la canicule complète, sauf sur les dernières étapes, où il y avait eu de l'orage et ça c'était un peu rafraîchi.
A l'époque, les seuls dispositifs spéciaux étaient ceux assurés par les spectateurs sur le parcours : Donner des tonnes de bouteilles d'eau aux coureurs, placer des seaux sur le bord de la route pour que les coureurs s'arrêtent remplir leur bidon ou s'arroser la tête, ou encore sortir le jet d'arrosage du jardin. Toutes choses qui n'existent plus de nos jours.

Un petit reportage : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/vid ... rs-du-tour

[damienleflahute]

T'es sur de toi pour 76?
Concernant le casque, à mon avis ça ne joue pas beaucoup, surtout lorsqu'on est habitué.

Je suis sûr qu'en 1976, l'été avait été plus chaud et plus sec. Par contre, pour les dispositions concernant le Tour, je n'en ai pas souvenir mais peut-être que des dispositions avaient été prises...

Concernant le Tour je ne doute pas.
C'est le fait que tu parles d'un été plus chaud qui m'étonnes un peu, ça va à l'encontre de ce que l'on entends (plus sec je veux bien le croire car le manque de pluie avait démarré à l'automne)

[Bradounet_]

J'invite ceux qui se plaignent de la chaleur à regarder des vieilles éditions du Tour. J'ai le souvenir de coureurs cherchant la canette, s'aspergeant avec des seaux d'eau et des jets, voire mangeant des glaces comme Bahamontes ou titubant sous l'effet de la chaleur et de l'absorption de pinard (Zaaf dans le Tour 1950)...
L'été 1976 a été très chaud (bien plus que 2022), j'étais jeune mais je n'ai pas souvenir qu'on ait pris des dispositions spéciales pour les coureurs du Tour.
Après, n'étant pas spécialiste, le port du casque peut peut-être aggraver cette perception de chaleur...

Et à l'époque, ils avaient des maillots en laine tricotée ou au mieux en coton bien épais sans polyester. J'ai déjà porté ado ceux de mon père, on suffoque dedans.
A présent, ils ont tous des maillots respirants ultra-fins.
Et puis pour ceux qui portaient le casque, le casque à boudins en cuir, ce n'est pas ce qu'il y a de plus confortable en pleine chaleur.

[Xav_38]

T'es sur de toi pour 76?
Concernant le casque, à mon avis ça ne joue pas beaucoup, surtout lorsqu'on est habitué.

Je suis sûr qu'en 1976, l'été avait été plus chaud et plus sec. Par contre, pour les dispositions concernant le Tour, je n'en ai pas souvenir mais peut-être que des dispositions avaient été prises...

Ce matin j'ai entendu une climatologue sur France Inter, disant que l'été 1976 faisait maintenant parti des "normales" sur les 10 dernières années.

Et effectivement, en regardant les températures moyenne sur la France, depuis 1976; 9 été ont été plus chaud... dont 5 des 8 derniers été. En 1976 on parle de canicule débutant en Juin où les températures max étaient de 35 deg... Cette années en Juin on a tutoyé les 40.


https://meteofrance.com/sites/meteofrance.com/files/styles/free_crop/public/images/editorial/GRAPHE_FRANCE_ATMAG_1900ETE_2021ETE_ETE.png?itok=NksDXEyQ

Bref, 1976 passerait vraiment pour un été complètement banal actuellement, dans la moyenne de années 2010-2020.

[-Vélomen-]

J'invite ceux qui se plaignent de la chaleur à regarder des vieilles éditions du Tour. J'ai le souvenir de coureurs cherchant la canette, s'aspergeant avec des seaux d'eau et des jets, voire mangeant des glaces comme Bahamontes ou titubant sous l'effet de la chaleur et de l'absorption de pinard (Zaaf dans le Tour 1950)...
L'été 1976 a été très chaud (bien plus que 2022), j'étais jeune mais je n'ai pas souvenir qu'on ait pris des dispositions spéciales pour les coureurs du Tour.
Après, n'étant pas spécialiste, le port du casque peut peut-être aggraver cette perception de chaleur...

Commentaire assez étonnant.

On croirait entendre un climato sceptique.

Bien sûr qu'il y a toujours eu de la chaleur sur le Tour, mais c'est quand même assez factuel : le réchauffement climatique est passé par là et il fait désormais beaucoup plus chaud l'été.

Le message de Xav l'illustre bien.

[JFKs]

Pour le prix de la combativité, je lis que certains auraient voulu Morkov, il faut arrêter. Dans ce cas, on le donne au sprinter en montagne genre Evans ou à tous les éclopés genre Lafay….

Cadel?

[JFKs]

Je suis sûr qu'en 1976, l'été avait été plus chaud et plus sec. Par contre, pour les dispositions concernant le Tour, je n'en ai pas souvenir mais peut-être que des dispositions avaient été prises...

Ce matin j'ai entendu une climatologue sur France Inter, disant que l'été 1976 faisait maintenant parti des "normales" sur les 10 dernières années.

Et effectivement, en regardant les températures moyenne sur la France, depuis 1976; 9 été ont été plus chaud... dont 5 des 8 derniers été. En 1976 on parle de canicule débutant en Juin où les températures max étaient de 35 deg... Cette années en Juin on a tutoyé les 40.


Bref, 1976 passerait vraiment pour un été complètement banal actuellement, dans la moyenne de années 2010-2020.

[Steph86]

Pour la France, 1976 était bien une année anormale ! C'est bien ce que montre le graphique du gars Cassou.
Je ne nie pas pour autant qu'il y ait un réchauffement climatique même si je trouve qu'il est plus visible l'hiver que l'été, au moins dans ma région : il ne neige quasiment jamais plus à Poitiers et les jours de gelée se comptent sur le doigt d'une main...
Il pleut aussi moins, cette année la sécheresse était déjà présente dès le début du printemps en raison d'un hiver anormalement sec.