AlbatorConterdo a écrit : 05 oct. 2021, 11:57
D'après Moscon, son pneu initial a souffert d'une crevaison lente, ce qui fait qu'il s'est progressivement habitué à rouler ainsi durant la course, mais d'après son staff, le nouveau vélo avait les mêmes réglages , c'est juste que le coureur a été surpris d'y revenir, après plusieurs heures de course. Moscon absout totalement son équipe.
Donc le mec aurait roulé aussi vite ou plus vite
sur les parties goudronnées que les groupes de furieux derrière lui et tous les autres coureurs engagés
avec un pneu partiellement dégonflé. Mouais...
Alors j'entends bien qu'on est sur des pressions plus faibles que d'habitude, donc la fuite est plus faible et la différence se fait moins sentir. J'ai moi-même roulé à plusieurs reprises pendant 2 heures sans remarquer que j'avais crevé (je le remarquais seulement après 2 ou 3 jours dans le garage), mais c'était avec un
fat, donc des pressions inférieures à 1 bar et un gros volume de chambre. Dans le cas des pneus pour Paris-Roubaix, on est quand même très au-dessus en terme de pression, on reste même nettement au-dessus d'un VTT normal. Et puis bon, les gars sont toujours à se palucher sur les 0,2% gagnés ici ou là, alors rouler avec un pneu mal gonflé, même seulement légèrement, et pourtant aller plus vite que tout le monde, bon... (Durant la très longue poursuite on n'a à aucun moment remarqué de différence notable et systématique de l'écart entre Moscon et les groupes poursuivants en fonction des passages goudronnés et pavés, ou bien si ?)
Néanmoins, ça reste la seule explication valable, à part l'erreur de gonflage bête (mettre 1 bar de trop par étourderie, ou bien la pression usuelle par habitude, par exemple) ; parce qu'une chose est sure, c'est qu'on ne peut pas accuser un trop fort soleil d'avoir fait monter la température des pneus sur la galerie par rapport à un gonflage au petit matin blême ce jour là
