veji2 a écrit : ↑17 mai 2021, 12:23
Teteoo a écrit : ↑17 mai 2021, 12:05
Je vais encore sortir un graphique tout pété si ça continue
Fais péter !
Bon j'ai un peu changé d'objectif en cours de travail, mais voilà le résultat
Une grille d'analyse du déroulement d'un GT (tout du moins, de la lutte pour le CG final, il y a plein d'autres choses qui peuvent faire vibrer lors d'un GT mais qui sont pas prises en compte ici)
Bon la lecture est assez simple :
- sur l'axe horizontal, les écarts de niveau entre les différents favoris. Bien entendu, ces écarts peuvent varier tout au long de la durée du GT. Difficulté de cet axe : il peut confondre des situations où il y a très peu d'écarts chaque jour entre les mêmes favoris et les situations où il y a beaucoup d'écart chaque jours, mais que ces écarts se compensent. Faiblesse assumée du modèle
- l'axe vertical est un peu plus particulier : il représente les difficultés (montagne, chrono, etc) affrontées par les coureurs. Bien entendu, au long d'un GT, les difficultés rencontrées deviennent plus importantes : l'axe ne peut aller que du bas vers le haut. Toutefois, cette évolution n'est pas linéaire : il peut se passer beaucoup de temps sans que les difficultés rencontrées soient importantes (ex : 10 premiers jours du tour 2015)
A l'aide de cet outil, on peut tracer des "trajectoires" de GT. Là je vous présente ce que semble être pour moi la trajectoire d'un GT idéal : des écarts (donc de l'action) dès le début, mais sur des parcours pas décisifs. Ensuite, quand la course rentre dans le coeur de l'action, les écarts se réduisent, certaines trajectoires de forme s'inversent. Lors du final, la course se décante et livre son verdict
A l'inverse, une trajectoire de GT chiante, en prenant l'exemple du tour 2015 (c'est un peu scabreux de reconstruire une trajectoire à posteriori, mais bon c'est pour l'exemple)
Et pour moi, la trajectoire qu'emprunte le Giro cette saison.
Plus on passe de temps dans la zone des conclusions hâtives et du suspens agréable, mieux c'est !