Il n'y aura pas de bulles 2 semaines avant le Tour, parce que les coureurs vont continuer aux 4 coins de l'Europe, notamment lors du championnat national, 6 jours avant le départ du Tour. Peut-être même à Plouay (Bretagne Classic ou Europe) à 3-4 jours du départ. Les bulles sont impossibles à mettre en place, qu'on le veuille ou non il y aura forcément des contacts avec des personnes extérieures aux bulles durant 3 semaines.rbl85 a écrit : 29 juil. 2020, 12:52Non pas tout le temps, puisque plus on va avancer dans la "saison" et plus les coureurs seront en contact avec seulement le staff et leurs équipiers.Orodreth a écrit : 29 juil. 2020, 12:39 Pas la décision en elle-même mais le fait que ça va se reproduire tout le temps.
Pour le Tour, je suppose que les equipes seront dans des bulles au moins 2 semaines avant le depart du Tour.
Quant aux décisions de retirer des coureurs car en contact avec une personne positive, c'est bien sur le plan sanitaire mais sur le plan sportif c'est ridicule. 5 coureurs retirés de la course en 2 jours (2 Israel, 3 UAE), à ce rythme sur une course de 3 semaines, on va être à 60-70 coureurs dehors. Et si un des 3 UAE est positif au covid19 on va faire quoi ? ils auront passé une journée dans le peloton en étant potentiellement porteur du virus, donc logiquement on arrête la course ? Si ça arrive sur une courses de 5 jours, on voit bien que c'est impossible d'organiser une course de 3 semaines.
Comme beaucoup le cyclisme m'a énormément manqué durant plus de 4 mois, et j'étais vraiment heureux la semaine dernière avec le Sibiu Tour ou hier avec Burgos de revoir du cyclisme. Mais il ne faut pas que cette reprise tombe dans le ridicule. Arrêter un TDF ou Giro en plein milieu, annuler un MSR ou Paris-Roubaix ou LBL à quelques heures du départ, voir encore une flopée de courses annulées, ça n'aurait aucun sens... si on ne peut pas courir dans de bonnes conditions, si une incertitude doit peser chaque jour, sur chaque coureur, il va falloir se poser la question de l'intérêt de courir...