[Rétro Eurosport] Paris Roubaix

[Bradounet_]

Je n'avais jamais entendu Sannier mais c'est vrai que ce n'est pas le top.

Le Michel Drucker des commentateurs toujours prompt à s'extasier candidement devant tout et n'importe quoi .

[nostradamus--dans--le--bus]

L' édition 2005 de Paris roubaix est vraimenttrès sympa à suivre avec un groupe de 5 qui se détache très tot dans la course ( Boonen Flecha Hincapie Michaelsen Backstedt)

Boonen est le plus énergique dans ses relais, il passe une grosse partie des secteurs en tete de groupe , il fait la sélection dans le carrefour de l' arbre et règle très facilement le groupe de 3 à l' arrivée.

Une semaine après sa victoire contre Leif Hoste au Ronde c' est très impressionnant.

Ce jour là on s' imagine qu' il pourrait très bien remporter 5 ou 6 Paris Roubaix dans sa carrière telment il est au dessus du lot pendant le mois des classique.

Sans un Cancellera dans sa génération il aurait eu un palmarès encore plus énorme, son année 2005 est magnifique.

Qui l' empeche de gagner MSR en 2005 ?

J' étais persuadé qu' il gagnerait 2 ou 3 MSR à l' époque.

[fred30]

En 2005 c'est Pettachi qui gagne Milan-San Remo. Je ne sais pas bien ce qui s'est passé, mais dans l'emballage final Boonen ne fait "que" 8ème.
En 2007 et 2010 il est sur le podium ( 3e et 2e) et c'est à chaque fois Oscar Freire qui s'impose.
Et je revois cette image (je viens de vérifier, c'est 2006) où Boonen lève les bras car quelques mètres devant lui, c'est Pozzato qui s'impose (ils étaient dans la même équipe à l'époque). Je pense que Pozzato devait l'emmener et que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Boonen fait 4.

Je peux me tromper, mais je crois qu'il n'a pas eu la chance dans sa carrière de disputer un sprint d'hommes fort, en petit comité ( un peu comme Alaphilippe en 2019). Dans sa période les arrivées à San Remo se faisaient systématiquement en sprint massif, où Boonen pouvait être assez facilement surclassé par des spécialistes comme Petacchi.

Finalement dans la période 2017-2019, on a vu 3 Milan San Remo d'exception avec belle bagarre, beaucoup de suspense et des vainqueurs charismatiques, mais c'est un phénomène récent.

[Chavaloin]

La Manie est arrivé trop tard pour lui, en 2006 il était très fort.

Sur le PR 1991 ils passent Aramberg et après ça rend l'antenne pour Jacques Martin, imaginez ça en 2020. :)

[nostradamus--dans--le--bus]

2 podiums sur MSR c' est loin d' etre ridicule, beaucoup de coureurs aimeraient avoir ça à leur palmarès mais j' aurai jamais cru qu' ils finissent sa carrière sans une seule victoire sur cette classique.

Gilbert aussi m' a paru etre le prototype de coureur capable de gagner plusieurs MSR.

Il faut un peu de réussite sur cette classique qui se joue au milimètre, le favori au matin de la course doit vraiment faire aucune faute pour s' imposer.

C' est le charme de cette classique, ce qui la rend unique.

Sagan est bien parti pour perpétuer la tradition des coureurs faits pour cette classique et qui ne la mettront jamais à leur palmarès.

[El_Pistolero_07]

La Manie est arrivé trop tard pour lui, en 2006 il était très fort.

Sur le PR 1991 ils passent Aramberg et après ça rend l'antenne pour Jacques Martin, imaginez ça en 2020. :)

Bah faut dire qu'en 2020, Jacques Martin, on a du mal à l'imaginer oui...

[riccofan]

On va revoir le coup du passage à niveau sur l édition 2006...

[riccofan]

Hoste, Van Petegem, Gusev normalement les 2e, 3e et 4e..

[ray]

En suivant Paris-Roubaix 1981 et 1991, j'ai été heureusement surpris de ne pas entendre continuellement 4 tics actuels de langage particulièrement crispants :
1. Les interviewés français ne commençaient pas systématiquement leur commentaire par "alors".
2. Ces mêmes interviewés répondaient parfois "oui" plutôt que l'actuel "tout-à-fait".
3. On ne se sentait pas obligés à l'époque de glisser "du coup" toutes les 2 phrases, sans parler de l'ignoble et constant pléonasme actuel "donc du coup".
4. Et dans ces années-là, les bas-côtés de la route étaient encore "difficiles" et pas encore "compliqués".

[marcella]

En 2005 c'est Pettachi qui gagne Milan-San Remo. Je ne sais pas bien ce qui s'est passé, mais dans l'emballage final Boonen ne fait "que" 8ème.
En 2007 et 2010 il est sur le podium ( 3e et 2e) et c'est à chaque fois Oscar Freire qui s'impose.
Et je revois cette image (je viens de vérifier, c'est 2006) où Boonen lève les bras car quelques mètres devant lui, c'est Pozzato qui s'impose (ils étaient dans la même équipe à l'époque). Je pense que Pozzato devait l'emmener et que les choses ne se sont pas passées comme prévu. Boonen fait 4.

Je peux me tromper, mais je crois qu'il n'a pas eu la chance dans sa carrière de disputer un sprint d'hommes fort, en petit comité ( un peu comme Alaphilippe en 2019). Dans sa période les arrivées à San Remo se faisaient systématiquement en sprint massif, où Boonen pouvait être assez facilement surclassé par des spécialistes comme Petacchi.

Finalement dans la période 2017-2019, on a vu 3 Milan San Remo d'exception avec belle bagarre, beaucoup de suspense et des vainqueurs charismatiques, mais c'est un phénomène récent.

En 2006, le Maestro était le plus fort, avec Ballan.
Il peut d'ailleurs le remercier d'avoir relancer l'allure Via Aurelia.
Ils étaient d'ailleurs sortis dans le Poggio, avant d'être rejoint par Astarloa, puis repris par R. Nocentini, Sanchez et F. Schleck, qui faisait parti d'une échappée sortie avant le Poggio.
Dans le final Sanchez tenta de sortir, vant d'être repris juste après la flamme rouge, et R. Nocentini lança le sprint avant d'être débordé par le Maestro .
Le peloton termina sur ses talons.

En 2005 le Jet était tout simplement injouable puisqu'il lance le sprint en tête et personne ne peut le remonter.
Je ne veux pas dire de connerie mais pour moi Boonen était dans la roue du Jet et il fut incapable de le remonter et il se releva pour terminer 8ème.

[marcella]

J'ai trouvé une vedeo de 2005. Avec en prime l'intervista du Jet par Alessandra de Stefano.



Boonen est bien dans la roue du Jet.

[fred30]

Merci Marcella pour ces précisions. En effet, Petacchi prend le temps de se retourner en plein sprint : quelle facilité !

Pour la victoire de Pozzato, je ne me rappelais pas qu'il était devant et que le peloton finissait sur ses talons. Un peu comme en 2018 pour la photo finale

[dolipr4ne]

Wwwwaaaaaaaaaaah, revu la chute d’Hincapie dans un secteur pavé en 2006!

Mais bordel, qu’est-ce qu’il fout ce con, à lacher le guidon et à se redresser comme ça, en pleine bourre sur la pavasse???



...ben en fait, c’est pas lui qui lâche le guidon, c’est carrement le guidon qui le lâche, en se decrochant du velo!
J’imagine pas la frayeur qu’il a eue, sachant qu’il ne pouvait rien faire pour eviter d’aller au carton!
Et une clavette pour le voltigeur du Pla d’Adet, une!

Et sinon, content d’avoir vu 1997. Guesdon ne gagne pas seulement sur le Vélodrome, il les éclate tous litteralement! Comme s’il etait dix fois plus frais que le plus frais du groupe, mais en effet il semble qu’il ait bien profité de sa longue patinette dans le « final ».
Et sinon, tres, tres impressionné par Moncassin et sa puissance! Sa maitrise aussi (bordel son Carrefour de l’Arbre!! ).
Je ne connais pas du tout ce coureur (je ne suis vraiment tombé dans la marmite qu’à partir des années 2000), mais je vois qu’il avait deja fait 2 du Ronde une semaine avant ce PR. Ça devait pas etre un rigolo, celui-là quand meme!

Superbe édition, sacré « envoyage de bois », joli suspense!

[SW3]

Moncassin a eu la malchance de tomber sur Tchmil qui pensait que le Fred allait l'emmener tranquillou aux 150 mètres.
Dommage car il était énorme sur cette édition

[SW3]

Et sinon les fameux Niki "Tepchtra" de Titi Adam sur la redif du jour

[dolipr4ne]

J’ai découvert que l’édition de 1919 avait été la plus longue, à savoir 12h15 de course!

Et pour cause, non seulement cette edition va etre courue par grand froid et par fort vent de face, mais en plus toute aide ou assistance etait interdite, meme entre les coureurs eux-memes. Dernier « détail », nous sommes au sortir de la Grande Guerre et les routes sont dévastées, comme en témoigne ce journaliste, accompagnant Eugene Christophe, chargé de reconnaitre le parcours et de valider les routes: « On entre alors en plein champ de bataille. Plus rien que la dévastation dans ce qu'elle a de plus affreux, de plus tragique. L'abomination de la désolation ! Plus d'arbres, tout est fauché ! Le sol ? Non ! La mer ! Pas un mètre carré qui ne soit bouleversé de fond en comble. C'est l'enfer ! Les trous d'obus se succèdent sans interruption aucune. Et voici des réseaux de fils de fer, des traces de boyaux, des traces de tranchées ».

Cette édition est également marquée par l’absence d’anciens vainqueurs de la course, comme Octave Lapize ou François Faber, disparus sur les champs de bataille.
Etant parti de Suresnes au petit matin, ce n’est que 280 km plus loin, et donc un tour de cadran plus tard, qu’Henri Pélissier s’imposera au sprint devant Philippe Thys et Honoré Barthélémy.
A noter qu’en fin de parcours, à Seclin, un train arrêté sur la voie obstrue la chaussée. Pélissier décidera le premier de traverser un compartiment du train, vélo à la main, bientôt imité par ses deux compères.
C’est au cours de cette édition que le journaliste Victor Breyer utilisera l’expression d’Enfer du Nord, passée depuis à la postérité.

Quel sport de légende!