Tour de France 1992

[gradouble]

Puisque quelqu'un a évoqué Giancarlo Perini, je tiens à saluer sa carrière et surtout sa progression tout à fait linéaire :

Tour de France

1984 : 81e
1985 : 105e
1987 : 102e
1989 : 102e
1990 : 99e
1991 : 120e
1992 : 8e

(extrait wiki)

Une belle trouvaille dans la catégorie des comètes, à n'en pas douter (Et le tout à 33 ans après une première partie de carrière franchement très discrète)

Avec la tête d'un mec de 54 ans, qui plus est

[gradouble]

Étonné de l'enthousiasme suscité par ce Tour 92. Indurain archi dominateur, absence des Pyrénées du parcours... l'un des pires Tour des années 90 pour moi.

Sestrières a marqué les esprits.
Et puis, tu te rappelles de celui qui a suivi ?

C'est à dire, en 1992, que même les étapes de plat étaient agréables à suivre; il y a eu du mouvement tout du long.

Le Tour 93 est pour moi un des pires que j'ai vu. Très, très mauvais souvenir.
Le début des sprints massifs systématiques sur le plat et l'élimination par l'arrière en montagne sans aucune attaque ou presque.
Et l'affreux Rominger, triste, anti-charismatique au possible, maturité après 30 ans et toussa
En 93, la génération des années 80 a définitivement sombré, Roche et Delgado dans le tréfond du CG, Lemond absent et hors de forme, Fignon en a ras-le-cul et abandonne; même les pionniers hollandais Rooks et Breukink jettent l'éponge.
D'ailleurs les italiens supersoniques des 2 années précédentes sont rattrapés par les viocs, on commence à voir se pointer Riis (6ème), on a du Jaskula; Bugno sombre et Chiappucci ne fait plus d'étincelles; ça monte trop vite, et au train.
Horrible.

[El_Pistolero_07]

C'est vrai que les années 90 niveau faciès et cheveux, c'était quelque chose... Regardez cette photo :



Riis on dirait qu'il va bouffer quelqu'un ! Olano lui vu son gabarit on peut penser qu'il déjà bien mangé.... Berzin lui aurait été crédible en sorcière des Visiteurs et Rominger, élégance proche du néant, on dirait un crapaud sur une allumette...

Niveau charisme c'est vraiment pas fou... Dès 1997 ça ira mieux, on peut dire ce qu'on veut (enfin surtout moi) mais le trio Ullrich Pantani et Virenque à plus d'allure.



Bon faut passer outre la présence du croque-mitaine derrière.

[Nono2956]

Sestrières a marqué les esprits.
Et puis, tu te rappelles de celui qui a suivi ?

C'est à dire, en 1992, que même les étapes de plat étaient agréables à suivre; il y a eu du mouvement tout du long.

Le Tour 93 est pour moi un des pires que j'ai vu. Très, très mauvais souvenir.
Le début des sprints massifs systématiques sur le plat et l'élimination par l'arrière en montagne sans aucune attaque ou presque.
Et l'affreux Rominger, triste, anti-charismatique au possible, maturité après 30 ans et toussa
En 93, la génération des années 80 a définitivement sombré, Roche et Delgado dans le tréfond du CG, Lemond absent et hors de forme, Fignon en a ras-le-cul et abandonne; même les pionniers hollandais Rooks et Breukink jettent l'éponge.
D'ailleurs les italiens supersoniques des 2 années précédentes sont rattrapés par les viocs, on commence à voir se pointer Riis (6ème), on a du Jaskula; Bugno sombre et Chiappucci ne fait plus d'étincelles; ça monte trop vite, et au train.
Horrible.

D'accord à 100% avec Gradouble, 1993 a été très pénible à suivre. Aucun des adversaires d'Indurain n'a jamais tenté quoi que ce soit, alors qu'Indurain était peut-être prenable en fin de Tour, Rominger attendra le dernier col de la dernière étape pour attaquer Et ce n'est pas Jaskula ou Mejia qui ont fait vibré les foules...

Dommage que Chiappucci (6è seulement) n'était plus en mesure de peser sur la course. Belle bataille néanmoins en 1ere semaine pour le maillot vert entre Cipollini, Abdoujaparov et Nelissen!

[Coeur-de-Lyon]

Ce chrono du navarrais

Lino se défend bien et sur l'étape de Sestrières, Chêne parle de démonstration tactique du Français qui attaque avec le maillot jaune, mais n'a-t-il pas fait la même erreur que Voeckler en 2011 ?

Sans son débours sur cette étape il finissait 2e au GC

[Coeur-de-Lyon]

Cette défaillance de Miguel dans le final

J'ai rarement vu une arrivée aussi bruyante, les années 80-90

[Akaion]

Berzin il était certainement pas dégueux sur un vélo.

[Lemon-Curry]

Olano non plus d'ailleurs. C'est facile de prendre une photo de coureurs qui se dépouillent sur du 11% et de dire qu'ils ont moins de classe que ceux sur du faux-plat.

Par contre Pisto, je crois que tu n'as pas remarqué sur ta photo celui qui se cache derrière Berzin, et là on peut parler, et de loin, du plus élégant des coureurs au style dégueu.

[El_Pistolero_07]

J'ai pas parlé du style d'Olano mais de son gabarit de handballeur, ni du style de Berzin mais de son faciès qui fait franchement flipper sur cette photo.

C'est Escartin derrière ? Lui c'est le combo, il a l'air vieux et il a un style horrible ! Ca a l'air d'être Aux Arcs cette photo non ? Du coup c'est moins raide que l'Alpe. Riis ce bouffeur d'enfant !

[Lemon-Curry]

J'ai pas parlé du style d'Olano mais de son gabarit de handballeur, ni du style de Berzin mais de son faciès qui fait franchement flipper sur cette photo.

C'est Escartin derrière ? Lui c'est le combo, il a l'air vieux et il a un style horrible ! Ca a l'air d'être Aux Arcs cette photo non ? Du coup c'est moins raide que l'Alpe. Riis ce bouffeur d'enfant !

Non mais on voit bien qu'ils sont dans un virage, et les virages à l'Alpe ils sont tout plats.

[Lemon-Curry]

Et puis des photos des protagonistes du Tour 97 pas à leur avantage je peux en trouver aussi hein :

[dolipr4ne]

C'est vrai que le doute sur l'identité du vainqueur du Tour 1992 n'a pas duré très longtemps. A la 9è étape, on savait Indurain nettement au-dessus. Comme dans tous les Tours d'Indurain, il n'a jamais été inquiété durant son règne.

Au départ, Bugno, champion du monde, 2è du Tour en 1991 et qui a sacrifié le Giro pour tout miser sur le Tour, est le challenger n°1 d'Indurain. Mais il ne sera pas de taille pour rivaliser et le héros de 1992 sera Chiappucci.

Le grimpeur italien sera celui qui aura fait trembler le grand Miguel à Sestrières. Son échappée a marqué l'histoire du cyclisme. C'était un attaquant né, il ne renonçait jamais. C'est en 1992 qu'il était le plus fort, même si en 1990, avait un peu d'expérience, il l'aurait emporté. Il avait un tempérament de battant, au contraire de Bugno, qui s'est trop vite résigné. Et qui a complètement sacrifié Fignon le lendemain dans une échappée suicidaire.

Il manquait Rominger, qui venait de gagner la Vuelta. Peut-être aurait-il pu inquiéter Indurain...

Mais je trouve le Tour 1992 intéressant par ailleurs, où les grands n'hésitaient pas à attaquer dès qu'ils le pouvaient: l'échappée royale de Bruxelles avec Jalabert, LeMond et Chiappucci, la dernière grande victoire de Fignon dans les Vosges, celle de Stephen Roche dans le brouillard de la Bourboule, la confirmation de Jalabert qui ramène le maillot vert, la révélation de Virenque, la belle victoire d'étape de Gilles Delion...

Donc malgré la domination d'Indurain, pour moi l'étape de Sestrières restera dans la légende. Elle fait partie des grandes étapes du cyclisme au même titre que Val Louron 91, Les Arcs 96 et Les 2 Alpes 98.

J’ai été lire le recit de Val Louron 91, je ne connaissais pas. Dommage qu’elle ne soit pas rediffusée car il s’en passe des choses, en effet!

Et sinon, bien content de pouvoir (enfin!) voir la fameuse etape de Sestrieres 92 dont j’ai tellement entendu parler mais dont je n’ai, je pense, jamais vu une seule image. Rendez-vous donc le lundi 27 avril!
C’est quand meme un vrai bonheur de revoir ces vieilles images!

[levrai-dufaux]

Étonné de l'enthousiasme suscité par ce Tour 92. Indurain archi dominateur, absence des Pyrénées du parcours... l'un des pires Tour des années 90 pour moi.

Sestrières a marqué les esprits.
Et puis, tu te rappelles de celui qui a suivi ?

Je crois que je préfère ne pas m'en souvenir
C'est vrai que le Tour 93 obtient sans contestation possible la palme de l'horreur pour cette décennie.

Dans le Tour 92, tout n'est pas à oublier, l'étape de Sestrières bien sûr, la belle performance de Lino, l'éclosion de Virenque... mais, rétrospectivement, c'est l'une des éditions qui me met le plus mal à l'aise du point de vue du dopage. Je repense à Lemond, médusé après le "massacre" de Luxembourg, incapable de s'expliquer comment Indurain avait pu lui infliger un écart de 4 minutes malgré ses bonnes sensations. Et puis, Chiappucci, c'était un bel attaquant, avec du tempérament, mais j'ai du mal à m'emballer à son sujet. Pour moi, il est l'incarnation du coureur ayant eu accès à l'EPO avant d'autres équipes puis qui est rapidement rentré dans le rang dès que la pratique s'est généralisée.

[fred30]

Je viens de regarder le CLM Luxembourg.

C'te déflagration ! Les autres ont réellement dû se demander comment c'était possible, un tel truc !
J'en ai déduit en voyant le CG après l'étape, qu'Indurain avait au départ 1 min de retard sur Lemond par exemple. Et après le chrono, 3 d'avance ...

Sinon niveau matériel c'était un peu horrible cette époque : entre les roues de diamètres différents, les guidons de triathlètes surdimensionnés, et le summum les selles "siège" qui enveloppent le cul comme une couche ... quelle horreur !
Heureusement ils avaient encore des socquettes à la bonne taille, eux !