Grâce à leur pognon, ils sont parvenus à trouver la petite bête qui ne rendait plus le test fiable à 100°/°. C'est le chiffre 100°/° qui est important, dans cette affaire. Car il suffit qu'il descende un peu (95°/°) pour que ça te mette dans la m... devant le TAS.albo a écrit : 30 janv. 2020, 14:32jicébé a écrit : 27 janv. 2020, 18:44
edit:
- est-ce que la puissance financière présumée de Sky peut porter atteinte au système dans son ensemble? Vaste problème auquel je n'ai pas de réponse toute faite:
x d'un côté, ne peut-on pas se réjouir que de l'argent soit injecté et investi dans le vélo?
x de l'autre, si "trop, c'est trop", quel est le remède? Le salary cap? L'instauration d'un salary cap, si elle peut égaliser les chances d'un point vue compétition proprement dite, aura-elle une quelconque influence en cas de nouvelle affaire portée en justice?
Bah c'est quand même difficile de nier ce fait après l'affaire Froome.
C'est clairement la toute puissance financière de la Sky qui les a protégé, leur permettant d'engager les meilleurs avocats d'une part et de décrédibiliser (comment?) un test jusqu'alors incontesté.
On imagine assez bien que dans la meme situation, les terribles épouvantails du peloton tels que Delko Marseille ou Direct energie auraient juste vu leur coureurs suspendus et ses victoires retirées...
Effectivement, selon que vous serez puissant ou misérables...
(et on attend toujours des nouvelles de l’enquête parlementaire britannique sur les colis de Wiggins non?)
L'AMA pensait avoir réuni un faisceau de preuves suffisant pour faire plonger les médaillés Russes des J0 de Sochi. Ben ils se sont plantés. Les preuves étaient trés fortes, mais encore insuffisantes, en tout cas pour le TAS. L'AMA a préféré baisser son froc par manque de fric, certes, mais surtout pour ne pas avoir à se ridiculiser une nouvelle fois. Car ils auraient probablement perdu dans le cas ou le litige avec Froome se serait réglé devant le TAS. Toujours pour la même raison: grande probabilité de triche ne signifie pas certitude de triche.
Dans une revue, un contrôleur affirmait que les médecins dopants profitaient largement de cette marge minime mais ultra-importante (surtout avec l'irruption du TAS) entre le "fort soupçon" et la "certitude". Pour confondre un athlète, le fort soupçon ne suffit pas. Il faut du 100°/°, du béton armé. Des tests ultra-douteux, ils en voient passer en pagaille devant leurs yeux. Mais des tests 100°/° positifs, c'est beaucoup plus rare, en tout cas chez ceux qui possèdent la bonne logistique et le bon entourage (le fric, quoi). Chez les "pauvres", ça tombe plus facilement, évidemment .
