didierk a écrit : 14 janv. 2020, 21:51
Perso, j'ai 2 petit reproches à faire
J'ai déjà expliqué en quoi précisément consistait mon travail. Je n'empêche personne d'en réaliser un autre. Mon choix des courses s'est fait dans la perspective historique, depuis 1946 mais à partir de 2020 (ou plutôt 2015 pour la mise en place du CPSCOS (Centre Personnel de Statistiques Cyclistes Objectivement Subjectives), agréé par l'UCI sous la menace de mon authentique Glock.
Le GP de l'E3 ne se serait pas situé au second rang s'il n'avait été intégré au WT en 2012 (en 1.HC depuis 2005 sinon), et ce après avoir été organisé sans la moindre interruption depuis 58. Les courses belges sont favorisées à cet égard par l'UCI (par rapport aux courses italiennes) et je ne sais pas pourquoi. Question d'organisation sans doute. Pourquoi les Strade Bianche ont-elles été intégrées en WT exactement 10 ans après leur création et que le Tour d'Émilie et épreuves italiennes similaires n'ont jamais été plus haut que la catégorie HC, et alors qu'on promeut des courses à la limite du sordide, pour créer un circuit mondial qui finira de toutes les manières à la poubelle, car le cyclisme est l'affaire de quelques pays européen (je parle des épreuves) ? Mystère ! Le calendrier du WT est politique, pas sportif. Mais foin de l'UCI qui se FIFAïse !
Le GP de l'E3 (désormais WT) avec Paris-Tours (ex-Coupe du Monde et classique historique, désormais HC) sont les deux seules épreuves que les purs sprinteurs peuvent remporter (Milan - San Remo aussi, sauf que la distance et la montée finale du Poggio, la descente très technique ensuite, en font une classique qui peut être à la fois remportée par un pur sprinteur et par un grimpeur doué en descente (Nibali). Il doit y avoir des épreuves d'un jour pour tous les types de coureurs. Personnellement, j'aurais mis l'E3 un cran en dessous. Mais mes catégories, sauf le C5 des classiques historiques, sont plus pratiques et administratives que sportives, puisque le barème est identique pour toutes les courses.
J'ai 6 critères objectifs pour la sélection, et l'un d'eux est une condition sine qua non : une course qui n'a pas connu 30 éditions depuis 46 est exclue des statistiques à la mode Slava, donc exit la Wincanton Classic (89-97) ! C'est cette règle qui explique que l'une des courses que je préfère après Roubaix et le Ronde, les Strade Bianche, ne pourront intégrer les stats qu'à partir de 2037 (31e édition, avec effet rétrospectif bien sûr), si je vis encore (car je suis une antiquité et mes sponsors me lâchent petit à petit !) et si la classique existe toujours.
La course qui devrait être la dixième du rang 2 (les classiques sous les 5 monuments) devrait être la Classique de Hambourg, en 2026 (c'est la plus ancienne, la plus régulière et la plus cotée des "classiques" du second panier hors du jeu statistique actuel : créée en 96, Coupe du Monde à partir de 98, ProTour à partir de 2005 puis WT). Maintenant, la course n'a guère d'histoire, sportivement parlant, pas de hauts faits d'armes, et c'est pourquoi je mets des guillemets à "classique" dans son cas (j'en aurais mis aussi pour l'E3, Wevelgem, Francfort, Zürich, sauf que celles-ci ont pour elles d'être plus anciennes, ce qui est aussi chez moi un critère, avec la régularité, en cas de dilemme.
On ne saurait à la fois se plaindre du trop de courses belges et déplorer la mise à l'écart de la Classique de Bruxelles à partir de son changement radical de parcours. Je ne vois pas ce qu'une course de 200 km autour de Bruxelles a à voir avec un Paris (ou Soissons) - Bruxelles qui frisait ou dépassait les 300 km (encore 266 en 2002) ! Cette course n'est pas l'héritière sportive de Paris - Bruxelles, désolé. Personne ne peut le soutenir. Je ne la critique pas pour autre chose que ce faux nez.
Je suis d'accord pour les courses italiennes d'un jour. Il en manque derrière San Remo et la Lombardie, alors qu'il y en a de belles. D'où mon choix de Milan-Turin et le Tour d'Émilie pour le niveau (relatif, je le rappelle, puisque le barème est identique) inférieur. ces deux-là pour les raisons que j'ai dites : ce sont les deux seules courses de ce niveau à n'avoir jamais fait l'objet d'un championnat national italien (réservé donc aux coureurs italiens, et les courses nationales sont exclues de mes stats). Sinon, personnellement, j'aurais plutôt choisi le Piémont, à la place de Milan -Turin, mais même ça, ça se discute au regard du palmarès détaillé et du type de course pour ne pas favoriser trop non plus le sempiternel coureur du type Valverde, soit le mec qui met le turbo dans la dernière grimpette et s'envole vers la victoire ou le podium. Bel esprit de système, mais pour le rêve, le panache, la légende, on repassera. Sinon, pour moi, je serais ravi de retrouver encore les Bitossi, Basso (Marino), Zilioli, Polidori, Balmamion, Mugnaini, Gimondi, Motta et consorts que j'aime tant et que je ne trouve jamais assez valorisés (mais je ne peux pas non plus inventer des stats visant à favoriser mes coureurs préférés !).
À part ça, mon projet évoluera. Ceci, c'est la base de travail.
Ma critique de ta critique n'est pas faite dans un esprit de discorde, car j'aime bien les réflexions de ce genre qui m'aident aussi, m'influencent parfois. Mais je dois expliquer que mon projet est une chose précise et pas une autre, et que j'ai instauré des règles et que ce fut parfois douloureux !