A te lire, ce sera soit blanc, soit noir en montagne. On peut aussi avoir un entre-deux avec plusieurs mecs (dont Pinot) qui se tiennent en quelques secondes dans les étapes de montagne et là, les 1'40" de perdue elles feront très très mal au moment du décompte final.Liam a écrit : 16 juil. 2019, 11:30Même constat avec un peu de recul ici.Bradounet_ a écrit : 16 juil. 2019, 00:57 Je ne comprends vraiment pas ce défaitisme chez certains.
Il n'a pas perdu 3'30" comme Moreau à Montpellier non plus et il lui reste toute la montagne à venir (bon le chrono aussi).
Au départ du TdF, les 30" de Saint-Etienne n'étaient pas prévues, ni que la Groupama soit si proche d'Ineos sur le chrono par équipes ou encore les 5" de la cassure d'Epernay.
Par rapport au programme de route initial, Pinot est donc seulement 45 à 50" moins bien que prévu. (1'40"-30"-5"-15/20" pour le CLMPE). C'est rien avec le programme à venir.
Personne ne perd le Tour pour si peu ou alors il fallait dès le départ tirer un trait sur le général si on pense avant même de s'élancer que Ineos va tout verrouiller.![]()
![]()
Tu es moins dans l'émotion que les fans de Pinot donc tu réagis de manière plus pragmatique.
Le bilan du Tour de Pinot on le fera selon son niveau en montagne. C'était vrai avant la bordure et ce sera encore vrai après. Ce sont les 10 jours qui arrivent qui vont permettre de juger la qualité de son Tour. L'étape d'hier ne change rien à cet état de fait. Si Pinot est fort en montagne il remontera naturellement et finira dans les premiers. S'il n'est pas fort il ne remontera pas et de toute façon il n'y aurait rien eu à espérer. J'avais fait le même constat sur le chrono de Bardet. Je trouvais tout le monde bien pessimiste alors qu'une minute de perdue ne changeait pas fondamentalement son Tour.
Tout ce qui se passe avant la montagne n'est finalement qu'une mise en situation qui va dicter les comportements (offensifs ou défensifs) de chacun mais ce qui reste déterminant c'est la montagne. Quelque part peu importe ce qu'il se passe avant. Forcément c'est rageant ce qui arrive hier puisque Pinot s'était mis dans une situation où il pouvait se permettre d'attendre et de voir venir et de la jouer opportuniste, ce qui est quand même beaucoup plus confortable sur le Tour avec la Skynéos en position de force. Pour autant tout restait conditionné à son niveau dans les cols. Et en cela la problématique reste la même.
1'40" c'est par exemple la différence entre une 2ème et une 5ème place en 2016 ou entre une 2ème place et une 4ème place en 2017 et 2018. C'est donc tout sauf anecdotique à une époque où les différences en montagne sont relativement minimes.