Dreki a écrit : 15 juil. 2019, 00:44
J’ai aucune trace des propos de Fuglsang sur Bardet... Je soupçonne une blagounette de Bradounette...
Je ne trolle pas jusqu'au point d'inventer une citation et d'en rire dans la foulée, j'ai mes limites moi monsieur !

Je ne m'appelle pas Elie Semoun.
Ça vient du site de la télé danoise qui retransmet le TdF et qui a accès en premier aux déclas du jour de Fuglsang.
http://sport.tv2.dk/cykling/2019-07-14- ... sk-stjerne
Si tu préfères la version originale de la phrase moqueuse : "Så det var nok bare lige for at hilse på venner og familie"
Par ailleurs, le beau Jakob tient une colonne sur BT.dk pendant le TdF donc il se lâche davantage que dans les interviews protocolaires.
On apprend qu'il a gueulé sur Quintana hier parce qu'il ne voulait passer aucun relais à la poursuite du duo français. Surement une curieuse coïncidence.
Puis Fuglsang est allé s'expliquer avec Landa du comportement de Quintana (car impossible de communiquer avec Quintana qui ne pige rien en dehors de l'espagnol) et le Basque lui a dit que c'est parce que les Movistar en avaient ras le bol d'assumer à chaque fois la poursuite, il n'y a que trois équipes qui veulent rouler sur le TdF depuis des années, Astana, Sky/Ineos et Movitar, que les autres ne font jamais rien et volent leur travail...
Mouais, en attendant, Quintana et Landa ont bêtement perdu du temps sur un sacré adversaire. C'était peut-être pas le meilleur moment pour faire passer le message surtout qu'à ce moment là, il n'y avait que Mollema et Buchmann appartenant aux équipes non citées (Mollema n'allant pas prêter main forte avec Porte encore à la traîne derrière).
Fuglsang regrette aussi qu'ils n'aient pu utiliser LL Sanchez pour durcir davantage car il souffre de problème de dos.
En cours d'étape, Fuglsang a remarqué que les coureurs Ineos roulaient sur des roues légères qui sont hyper rigides et demandent quelques habitudes de conduite, pas franchement idéales sur les routes cahoteuses du jour et a plaisanté avec Nibali qui était à coté de coureurs Ineos :
-"C'est une belle journée hein pour rouler avec des roues légères ?", ce à quoi Nibali a répondu :
-"Oui, il y en a qui vont avoir mal au cul et au dos ce soir".
Nibali ancien coéquipier de Fuglsang, en a lui même payé le prix fort pour avoir choisi des roues trop rigides à Rio lorsqu'il a chuté à cause d'un petit trou sur la route.
On comprend maintenant comment Thomas se retrouve facilement éjecté de son vélo dès le moindre violent changement de direction ou gros freinage.
Lors de son débrief de l'étape de la PDBF, il a été surpris de voir Thomas aussi fort, alors qu'il le trouvait "humain" lors de l'étape d'Epernay et pensait plus perdre du temps sur Bernal, qui j'ai l'impression faisait figure d'épouvantail pour les autres au début du TdF.
Il dit que le gros de la chute est derrière lui mais il ne s'estime pas encore à 100%, il lui faut attendre la moitié des étapes pour qu'il ne ressente plus de douleurs (raideur dans le milieu du dos et un point de douleur musculaire au niveau du genou et il reçoit un traitement journalier avec une machine qui draine les muscles endoloris).