-Vélomen- a écrit :Non mais Fuglsang on ne peut absolument pas prendre son exemple en compte. Il n'a fait qu'une étape de montagne du Tour 2017. Quand tu as gagné le Dauphiné et que tu y étais au top, l'inconnue c'est de savoir si la forme sera aussi bonne en 3ème semaine, pas lors de la 1ère étape de montagne du Tour.
C'était juste une illustration du continuum Dauphiné-Tour, un exemple parmi d'autres.
Un mois après sa victoire à la Motte-Servolex, il arrive pour la gagne à Chambéry avec les cinq plus forts en montagne du Tour (on pourrait y ajouter Landa mais c'est un cas particulier et justement il était plus loin ce jour-là).
Mais oui on ne sait pas ce que ça aurait donné en troisième semaine, je l'ai dit aussi.
L'année dernière, comme ces dernières années, la hiérarchie était à peu près similaire entre Dauphiné et Tour, ceux qui courent après la forme (Barguil) ne rattrapent pas, ceux qui sont très forts (Thomas) le restent au Tour, ceux qui sont forts mais limités sont à leur niveau ensuite (Bardet, Dan Martin). Cas général ces dernières années (2016 par ex, nombreuses similitudes dans les deux top 10 finaux).
Il n'y a pas de cas flagrant de coureur trop en forme au Dauphiné qui l'ait payé au Tour il me semble.
Les chutes de perfs éventuelles tiennent aux profils différents (des deux courses, des coureurs) mais parmi les grands leaders de GT, il n'y a pas grand-chose à craindre quand on est en super forme au Dauphiné. L'inverse oui.
Pinot tente de reproduire le schéma qui a marché en fin de saison dernière, et il a raison de faire ça. Mais attention à ne pas trop transposer sa fin de saison dernière avec le Tour de France. Carburer sur la semaine Italienne, c'est une chose, mais ça n'a rien à voir avec le fait d'être au top durant 3 semaines sur le prochain Tour. Sur le Tour, l'adversité sera toute autre, tout le monde sera à 100%, ce sera 3 semaines de course, en plein soleil.
Il revenait des enfers l'an dernier, il n'avait pas de grande certitude, la transposition s'arrête là, c'est un tout autre contexte.
La concurrence sera plus rude (et non l'adversité : c'est le destin contraire, donc je n'espère pas

) et ce sera bien plus exigeant que la dernière Vuelta courue "sans pression" c'est certain.
Mais je pense qu'il en est le premier conscient hein.
Pour la chaleur il s'y est rassuré, c'est déjà ça.
Il faudra être au top du top, ne pas avoir de jour sans, avoir beaucoup de jus et de fraicheur. Vous évoquez la Vuelta 2018, mais Pinot devra être plus fort sur le Tour 2019. Sur la Vuelta, il ne termine que 6ème, en étant un peu juste en 1ère semaine et en ayant craqué sur l'étape de montagne du début de 3ème semaine (ce qui lui arrive souvent sur ces derniers GT).
Sur le Tour, il faudra être encore plus fort.
Plus fort je ne sais pas, surtout je ne sais pas si c'est possible, mais plus constant oui.
Reste à voir s'il arrivera à rester à fond tout le temps sans y lâcher trop de jus.
jimmy39 a écrit : 04 juin 2019, 19:31
Pour les France, je pense que la météo va jouer un rôle, il ne va pas insister s’il y fait 35
Il faisait très chaud à Vesoul
