Personne ne peut le suivre, certes, mais peut-être surtout parce que Nibali veut que ce soit Roglic qui fasse l'effort..Un peu plus haut, Nibali place une sérieuse accélération et revient à 50 mètres de Carapaz. Mais lorsqu'il voit que Roglic est toujours dans la roue (à la limite, mais il s'accroche), il se relève. Le slovène repasse devant, et l'écart se creuse à nouveau, pour atteindre 32" au sommet. Ce qui n'est franchement pas énorme. Un grimpeur nettement supérieur qui peut s'exprimer totalement sur plusieurs km pendant que ça roule "moyen" derrière, il a au moins 45" d'avance à la bascule. Après l'étape, Nibali a reproché à Roglic de ralentir l'allure lorsqu'il menait, mais la suite de l'épreuve a montré pourquoi . Le slovène ne bluffait pas, il ne pouvait simplement pas faire mieux. Cette erreur de jugement a été fatale à Nibali.rbl85 a écrit : 03 juin 2019, 17:04Il profite du marquage au bas de la descente du San Carlo met quand il attaque dans le col, personne peut le suivre.veji2 a écrit : 03 juin 2019, 16:57
Mouais...on ne peut pas nier que carapace profite du marquage. Après en creux ça souligne une fois de plus à quel point des équipes faibles ouvrent la course. Tu donnes un poels et un kwiato à Roglic ou Nibali, ils font rouler gros tempo en restant dans les roues et ça verrouille le giro...
Franchement, j'ai du mal avec cette théorie d'un Carapaz nettement supérieur en montagne. Le plus régulier, oui, le meilleur peut-être aussi, mais pas au point de faire de vraies différences "à la pédale" sur un grand col. On le saura jamais, en fait.
