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Doli je te rejoins complètement c'est tragi-comique. Elle peut fauter mais à un moment assume et sauve ton honneur.
Mais évidemment Calvin n'est que la partie émergente de l'iceberg et c'est elle qui va tout prendre. La fédération française qui organise un stage à Ifrane sera très déçu mais dira qu'elle fait le maximum pour lutter contre le dopage.
Le nerf de la guerre c'est l'argent et tant que cela en fera profiter le plus grand nombre cela ne changera pas et on continuera à nous prendre pour des cons.
Je pense qu'aujourd'hui il ne faut plus être surpris dans de tel cas, le dopage est omniprésent dans le sport de haut niveau. Nous avons assisté à des horreurs (la domination jamaïcaine sur le sprint avec en chef de file peut-être le plus grand athlète de ce sport par exemple,.Phelps en natation... Et pourtant devant notre télé on a vibré.
Lotto-jumboy a écrit : 10 avr. 2019, 17:12
Je vous invite tous à voir le moment ou elle s'effondre en larme avant de reprendre son calme même crédibilité que la mort de Marion Cotillard dans Batman.
Au risque de me repeter, c’est quelque part un peu pathetique et voyeuriste de nous regaler de cela. Elle est elle-meme pathetique dans sa defense, mais ce qui est ecoeurant, c’est qu’on va en vilipender (encore) une, mais d’autres viendront prendre sa place. Encore et encore.
Comme Gino, j’aimerais qu’on somme la fédé de s’expliquer/se ridiculiser aussi.
J’avoue aujourd’hui avoir une certaine forme de compassion pour tous ceux qui ont triché et qui se font gauler. Je me rends compte que c’est leur taf, leur carriere, presque leur vie en jeu. Ils ont aussi tout leur entourage, leur encadrement. S’ils tombent, ils peuvent (presque) tout perdre. Du coup, c’est sauve qui peut.
Je n’excuse pas, mais je crois que je ferais pareil. Ca doit etre terrible à vivre, sauf si on est bien vérolé de l’interieur.
Bref, putain de dopage. Ou putain de haut-niveau? Ou putain de competitions? Ou putain d’humains?
Non, "putain" de société où le règne de l'Argent est totalitaire et destructeur...
Hegel disait : "La vérité s'inscrit toujours dans en négatif des apparences" et Debord completait : "Dans le monde réellement renversé, le vrai devient un moment du faux".
Pas certain que l'argent soit le problème de base. La recherche de la gloire personnelle, l'envie d'être le meilleur, la place à part qu'on donne aux athlètes de haut niveau (ici aussi, on y participe...) ont un rôle majeur.
Alors si en plus on a du fric, si en plus toute sa vie et ses revenus dépendent de ça, si ton sponsor, ton entraineur, tes agents ont besoin de ta réussite pour s'en mettre plein les poches et te pousse vers l'interdit ça n'arrange pas les choses mais ça me parait second dans le processus du dopage.
Au risque de me repeter, c’est quelque part un peu pathetique et voyeuriste de nous regaler de cela. Elle est elle-meme pathetique dans sa defense, mais ce qui est ecoeurant, c’est qu’on va en vilipender (encore) une, mais d’autres viendront prendre sa place. Encore et encore.
Comme Gino, j’aimerais qu’on somme la fédé de s’expliquer/se ridiculiser aussi.
J’avoue aujourd’hui avoir une certaine forme de compassion pour tous ceux qui ont triché et qui se font gauler. Je me rends compte que c’est leur taf, leur carriere, presque leur vie en jeu. Ils ont aussi tout leur entourage, leur encadrement. S’ils tombent, ils peuvent (presque) tout perdre. Du coup, c’est sauve qui peut.
Je n’excuse pas, mais je crois que je ferais pareil. Ca doit etre terrible à vivre, sauf si on est bien vérolé de l’interieur.
Bref, putain de dopage. Ou putain de haut-niveau? Ou putain de competitions? Ou putain d’humains?
Non, "putain" de société où le règne de l'Argent est totalitaire et destructeur...
Hegel disait : "La vérité s'inscrit toujours dans en négatif des apparences" et Debord completait : "Dans le monde réellement renversé, le vrai devient un moment du faux".
Le dopage ne concerne pas que le cacapitalisme. Dans les idéologies totalitaires (de droite et de gauche), ça y allait gaiement également. Et ça continue. Pour le fric, pour la gloire, pour le Parti, pour l'idéologie, pour le Père fouettard, ou tout ce que tu veux d'autre, y a toujours de bonnes raisons d'aller plus vite, plus haut et plus fort.
Lotto-jumboy a écrit : 10 avr. 2019, 17:12
Je vous invite tous à voir le moment ou elle s'effondre en larme avant de reprendre son calme même crédibilité que la mort de Marion Cotillard dans Batman.
Au risque de me repeter, c’est quelque part un peu pathetique et voyeuriste de nous regaler de cela. Elle est elle-meme pathetique dans sa defense, mais ce qui est ecoeurant, c’est qu’on va en vilipender (encore) une, mais d’autres viendront prendre sa place. Encore et encore.
Comme Gino, j’aimerais qu’on somme la fédé de s’expliquer/se ridiculiser aussi.
J’avoue aujourd’hui avoir une certaine forme de compassion pour tous ceux qui ont triché et qui se font gauler. Je me rends compte que c’est leur taf, leur carriere, presque leur vie en jeu. Ils ont aussi tout leur entourage, leur encadrement. S’ils tombent, ils peuvent (presque) tout perdre. Du coup, c’est sauve qui peut.
Je n’excuse pas, mais je crois que je ferais pareil. Ca doit etre terrible à vivre, sauf si on est bien vérolé de l’interieur.
Bref, putain de dopage. Ou putain de haut-niveau? Ou putain de competitions? Ou putain d’humains?
Je pense que ta dernière question est la bonne . "Je ne crois pas en l'homme", disait le génial misanthrope Léo Ferré. Il s'incluait dedans, évidemment. On est comme on est, nous, humains, mais c pas toujours de la tarte.
Non, "putain" de société où le règne de l'Argent est totalitaire et destructeur...
Hegel disait : "La vérité s'inscrit toujours dans en négatif des apparences" et Debord completait : "Dans le monde réellement renversé, le vrai devient un moment du faux".
Le dopage ne concerne pas que le cacapitalisme. Dans les idéologies totalitaires (de droite et de gauche), ça y allait gaiement également. Et ça continue. Pour le fric, pour la gloire, pour le Parti, pour l'idéologie, pour le Père fouettard, ou tout ce que tu veux d'autre, y a toujours de bonnes raisons d'aller plus vite, plus haut et plus fort.
Mais les idéologies totalitaires, c'était déjà du capitalisme !
Au risque de me repeter, c’est quelque part un peu pathetique et voyeuriste de nous regaler de cela. Elle est elle-meme pathetique dans sa defense, mais ce qui est ecoeurant, c’est qu’on va en vilipender (encore) une, mais d’autres viendront prendre sa place. Encore et encore.
Comme Gino, j’aimerais qu’on somme la fédé de s’expliquer/se ridiculiser aussi.
J’avoue aujourd’hui avoir une certaine forme de compassion pour tous ceux qui ont triché et qui se font gauler. Je me rends compte que c’est leur taf, leur carriere, presque leur vie en jeu. Ils ont aussi tout leur entourage, leur encadrement. S’ils tombent, ils peuvent (presque) tout perdre. Du coup, c’est sauve qui peut.
Je n’excuse pas, mais je crois que je ferais pareil. Ca doit etre terrible à vivre, sauf si on est bien vérolé de l’interieur.
Bref, putain de dopage. Ou putain de haut-niveau? Ou putain de competitions? Ou putain d’humains?
Je pense que ta dernière question est la bonne . "Je ne crois pas en l'homme", disait le génial misanthrope Léo Ferré. Il s'incluait dedans, évidemment. On est comme on est, nous, humains, mais c pas toujours de la tarte.
Historiquement, cela n'est pas vrai. L'Homme n'existe pas , c'est toujours l'Homme de la société. Il est déterminé par l'environnement dans lequel il vit. Si aujourdhui' l'Homme n'est pas bon, ce parce qu'il évolue dans un système qui le pousse et le détermine à être mauvais.
botero37 a écrit : 10 avr. 2019, 19:37
Historiquement, cela n'est pas vrai. L'Homme n'existe pas , c'est toujours l'Homme de la société. Il est déterminé par l'environnement dans lequel il vit. Si aujourdhui' l'Homme n'est pas bon, ce parce qu'il évolue dans un système qui le pousse et le détermine à être mauvais.
Je ne suis pas aussi rousseauiste que toi. Je ne veux pas dédouaner un modèle que je passe mon temps à éreinter sur ce forum (et en dehors), mais il y a des menteurs et des tricheurs chez les chasseurs-cueilleurs. Et on n'a pas attendu le capitalisme marchand pour que la grande bagarre des valeurs et des principes déchire toutes les sociétés, et tous les individus. Maintenant, quand il y a coïncidence entre les affects tristes des compétiteurs, l'axiomatique de l'intérêt et les possibilités folles de la technê, tout sport de haut niveau se transforme en combat de catch. Heureusement que les cols basques ou la trouée/tranchée/drêve de Wallers/Arenberg/Hérimberg forment un sfumato plus délicat qu'un ring, qu'un stade ou qu'une piscine olympique... (et les grimaces restent des grimaces)
botero37 a écrit : 10 avr. 2019, 19:37
Historiquement, cela n'est pas vrai. L'Homme n'existe pas , c'est toujours l'Homme de la société. Il est déterminé par l'environnement dans lequel il vit. Si aujourdhui' l'Homme n'est pas bon, ce parce qu'il évolue dans un système qui le pousse et le détermine à être mauvais.
Je ne suis pas aussi rousseauiste que toi. Je ne veux pas dédouaner un modèle que je passe mon temps à éreinter sur ce forum (et en dehors), mais il y a des menteurs et des tricheurs chez les chasseurs-cueilleurs. Et on n'a pas attendu le capitalisme marchand pour que la grande bagarre des valeurs et des principes déchire toutes les sociétés, et tous les individus. Maintenant, quand il y a coïncidence entre les affects tristes des compétiteurs, l'axiomatique de l'intérêt et les possibilités folles de la technê, tout sport de haut niveau se transforme en combat de catch. Heureusement que les cols basques ou la trouée/tranchée/drêve de Wallers/Arenberg/Hérimberg forment un sfumato plus délicat qu'un ring, qu'un stade ou qu'une piscine olympique... (et les grimaces restent des grimaces)
Je ne suis absolument pas rousseauiste dans la mesure où Rousseau autonomise le bon sauvage alors qu'il faut le rattacher à une communauté. De plus, avant le néolithique, les communautés vivent sans Argent et sans Etat. Bien sûr ce n'est pas le paradis sur Terre, mais les problèmes rencontrés aujourd'hui existent à l'extreme marge. Avec le capitalisme tel que nous le connaissons, ces problèmes sont devenus la norme.
botero37 a écrit : 10 avr. 2019, 20:11
De plus, avant le néolithique, les communautés vivent sans Argent et sans Etat. Bien sûr ce n'est pas le paradis sur Terre, mais les problèmes rencontrés aujourd'hui existent à l'extreme marge. Avec le capitalisme tel que nous le connaissons, ces problèmes sont devenus la norme.
Il y a des "princes" aux Arene Candide ou aux Balzi Rossi, et ils n'ont pas attendu Marylène Patou-Mathis pour s'éclater la gueule avec des sagaies ou des silex. Mais ça nous mène loin de la pauvre Clémence Calvin et des complicités de classe fédération-organisation-médiatisation, et je partage largement ton point de vue.
Je pense que ta dernière question est la bonne . "Je ne crois pas en l'homme", disait le génial misanthrope Léo Ferré. Il s'incluait dedans, évidemment. On est comme on est, nous, humains, mais c pas toujours de la tarte.
Historiquement, cela n'est pas vrai. L'Homme n'existe pas , c'est toujours l'Homme de la société. Il est déterminé par l'environnement dans lequel il vit. Si aujourdhui' l'Homme n'est pas bon, ce parce qu'il évolue dans un système qui le pousse et le détermine à être mauvais.
L'homme est imparfait par définition. Le système merdeux ne fait que renforcer ses puissants et éternels instincts (domination, jalousie, instinct de propriété, compétition, etc), mais le problème majeur, n°1, c'est NOUS. L'humanité. "Et le singe devint con", titrait Cavanna. Ben oui.
Bienheureux ceux qui pensent encore qu'en renversant la table, tout irait dans le meilleur des mondes. Moi je n'y crois plus depuis longtemps. Car j'ai bien peur qu'il y ait toujours quelqu'un qui cherche à marcher sur son voisin, et celui trouvera toujours un troupeau pour le suivre.
Dernière modification par biquet le 10 avr. 2019, 20:41, modifié 1 fois.
Le dopage ne concerne pas que le cacapitalisme. Dans les idéologies totalitaires (de droite et de gauche), ça y allait gaiement également. Et ça continue. Pour le fric, pour la gloire, pour le Parti, pour l'idéologie, pour le Père fouettard, ou tout ce que tu veux d'autre, y a toujours de bonnes raisons d'aller plus vite, plus haut et plus fort.
Mais les idéologies totalitaires, c'était déjà du capitalisme !
Fusagasuga2 a écrit : 10 avr. 2019, 19:13
Pas certain que l'argent soit le problème de base. La recherche de la gloire personnelle, l'envie d'être le meilleur, la place à part qu'on donne aux athlètes de haut niveau (ici aussi, on y participe...) ont un rôle majeur.
Alors si en plus on a du fric, si en plus toute sa vie et ses revenus dépendent de ça, si ton sponsor, ton entraineur, tes agents ont besoin de ta réussite pour s'en mettre plein les poches et te pousse vers l'interdit ça n'arrange pas les choses mais ça me parait second dans le processus du dopage.
Complètement d'accord. Le moteur premier du dopage, c'est l'ego et la non acceptation des ses limites. A titre personnel, j'ai évolué au fil de ma carrière. Au début, je me posais des questions sur le possible dopage des autres mais aujourd'hui, je m'en fous royalement. J'essaye d'être la meilleure version de moi même et une seule vie ne suffit pas. Faire de son mieux, vivre et s'épanouir dans le chemin vers la performance, c'est la vraie force du sport de haut niveau. Finalement, être le meilleur mondial ou le 50ème, ça ne change pas ce bonheur quotidien. Bien entendu, il y a les limites matérielles et financières qui peuvent créer des tentations et cela, c'est aussi la responsabilité du financement du monde sportif.
Historiquement, cela n'est pas vrai. L'Homme n'existe pas , c'est toujours l'Homme de la société. Il est déterminé par l'environnement dans lequel il vit. Si aujourdhui' l'Homme n'est pas bon, ce parce qu'il évolue dans un système qui le pousse et le détermine à être mauvais.
L'homme est imparfait par définition. Le système merdeux ne fait que renforcer ses puissants et éternels instincts (domination, jalousie, instinct de propriété, compétition, etc), mais le problème majeur, n°1, c'est NOUS. L'humanité. "Et le singe devint con", titrait Cavanna. Ben oui.
Bienheureux ceux qui pensent encore qu'en renversant la table, tout irait dans le meilleur des mondes. Moi je n'y crois plus depuis longtemps. Car j'ai bien peur qu'il y ait toujours quelqu'un qui cherche à marcher sur son voisin, et celui trouvera toujours un troupeau pour le suivre.
Je viens de critiquer l'hyper-historicisme de Botero, ça n'est pas pour tomber dans ton hypo-historicisme. Il y a une histoire de la jalousie, de la propriété, des rapports de domination, etc. Pas sûr que les valeurs du sport dans un collège anglais de 1840 aient grand rapport avec ceux d'un club ouvrier de Promotion Honneur B ou d'une amicale de pétanques. Question de codes, d'affects, d'habitus, etc. C'est pour ça que le dopage dans le cyclisme pro n'est pas de même nature que les stimulants chez les traders ou le café de la salle des profs.
En tout cas, hyper, hypo ou autre historicisme que ce soit , cette malheureuse affaire vient malheureusement valider le constat de l'article de Libé. On est pas dans le dopage d'Etat, mais bon, celui-ci n'est pas tout blanc, tout blanc, loin s'en faut.
Fusagasuga2 a écrit : 10 avr. 2019, 19:13
Pas certain que l'argent soit le problème de base. La recherche de la gloire personnelle, l'envie d'être le meilleur, la place à part qu'on donne aux athlètes de haut niveau (ici aussi, on y participe...) ont un rôle majeur.
Alors si en plus on a du fric, si en plus toute sa vie et ses revenus dépendent de ça, si ton sponsor, ton entraineur, tes agents ont besoin de ta réussite pour s'en mettre plein les poches et te pousse vers l'interdit ça n'arrange pas les choses mais ça me parait second dans le processus du dopage.
Complètement d'accord. Le moteur premier du dopage, c'est l'ego et la non acceptation des ses limites. A titre personnel, j'ai évolué au fil de ma carrière. Au début, je me posais des questions sur le possible dopage des autres mais aujourd'hui, je m'en fous royalement. J'essaye d'être la meilleure version de moi même et une seule vie ne suffit pas. Faire de son mieux, vivre et s'épanouir dans le chemin vers la performance, c'est la vraie force du sport de haut niveau. Finalement, être le meilleur mondial ou le 50ème, ça ne change pas ce bonheur quotidien. Bien entendu, il y a les limites matérielles et financières qui peuvent créer des tentations et cela, c'est aussi la responsabilité du financement du monde sportif.
J'adhère également. Le caractère de l'individu a son influence, et il suffit de participer à des compétitions totalement amicales, qui ne servent qu'à savoir qui va payer le prochain apéro, pour constater que certains peuvent vraiment devenir fous pour un point ou un match perdu, le plus bidon soit-il. Alors si on fait rentrer de très gros intérêts dans la balance..
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. "Je ne crois pas en l'homme", disait le génial misanthrope Léo Ferré. Il s'incluait dedans, évidemment. On est comme on est, nous, humains, mais c pas toujours de la tarte.
