TheChosenOne6 a écrit : 08 oct. 2018, 09:50
C’est quoi un pur sprinteur? Un Chicchi? Oui dans ce cas là il ne leur reste rien.
Aujourd’hui les sprinteurs peuvent encore gagner bcp de courses, San Remo reste une course pour sprinteur ( Ewan est cette année à 5m de la victoire), sans parler des étapes de GT.
Aujourdhui tu as nettement bcp plus de chance de gagner des courses en étant bon au sprint qu’en étant bon grimpeur.
Je parlais de sprinteurs endurant, qui sont capable de remporter une course de plus de 250kms, pas des Kittel ou des Pelucchi. La plupart des courses pour sprinteurs sont courtes et sans difficultés, à commencer par les étapes de course par étapes, qui font rarement plus de 200kms, sauf sur les GT (c'est pour ça que je compte certaines étapes du TDF, bien qu'il n'y ait aucune bagarre entre sprinteurs et puncheurs/baroudeurs)
Le problème, comme dit par Pistolero, c'est que la couverture TV est de 2h, donc on met toutes les difficultés sur les 2 dernières heures. Soit la durée d'une course Pass'Cyclisme. Alors que comme le préconise Véji, pour récompenser les coureurs endurants (qui pour moi sont les plus méritant) il faudrait étaler un peu plus les secteurs difficiles. Avec les bordures, on pourrait avoir une course tactique qui, en étant bien dosée, ferait affronter ceux qui sont à l'aise sur les chemins/bosses, et les sprinteurs qui peuvent tenir plus de 200kms à haut régime. Et c'est là, l'intérêt de ce type de classique car les purs sprinteurs sont éliminés.
Là on multiplie les courses qui se jouent dans les derniers kilomètres, je trouve cela désolant et je ne vois pas comment on peut sortir de cette évolution vu les intérêts des organisateurs/médias/spectacteurs qui plébiscite le fait de mettre des difficultés toujours plus extrêmes (dans leur difficulté et dans leur positionnement de course)
Vous me direz, MSR c'est exactement cela, à son paroxysme. Sauf que la course dure 7h
