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Modérateur : Modos VCN
Pour le coup, ça c'est nul par contre. Les bosses sont insignifiantes pour des pros. A voir s'il y a des pavés.
On va pas refaire la même erreur : si c’est bien ça, il ne faut plus miser sur Alaphilippe, seulement lui donner mission de s’accrocher le plus possible au cas où-Vélomen- a écrit : 01 oct. 2018, 17:15Si c'est ça c'est génial !!
Ca laisse une nouvelle chance aux grimpeurs.
Je ne sais pas si c'est plus dur qu'Insbruck car la montée finale est à 14 km de l'arrivée (et 10 km pour finir) mais d'un autre côté dans du 10.5% de moyenne, l'effet d'aspiration est faible donc ça devrait faire de sacrés dégâts !!
La bosse ressemble au Civiglio du Tour de Lombardie, donc elle conviendra très bien à Pinot, Bardet et Alaphilippe !
+ 1000.veji2 a écrit : 01 oct. 2018, 11:45 Bon j'interviens après la bataille mais bon quelques observations :
1/ Une course décevante et finalement très fermée, même avec un parcours difficile on voit bien la différence entre une course type JOs avec équipes réduites et une course avec des grosses équipes. France, Italie, Espagne et autres grosses nations avaient les moyens de contrôler suffisamment bien pour que la sélection ne se fasse que par l'arrière.
2/ ça confirme aussi que le parcours a été finalement un peu "pourri" par la côte finale horrible. Comme nous l'avions craint, les quelques attaques avant ont été bien contrôlées et tout s'y est joué. Il aurait mieux valu ne pas avoir cette bosse finale ou alors la mettre dans un des tours précédents par exemple.
3/ Dommage les crampes d'Alaph.. peut être qu'avec une montée un peu moins brutale de la part des Français ils auraient pu juste empêcher les attaques mais permettre de basculer à 8/10 en haut mais 3 FR.. Mais bon c'est le jeu.
4/ Quand j'ai vu Alaph coincer et qu'il ne restait que 5 gars, j'ai dit à ma compagne "le pire serait que Valverde gagne". Ce mec c'est quand même Puerto, le CONI, le dopage sanguin, etc... Pire encore que Moscon !
5/ Reste que sur la course elle même il le mérite, il gère très bien la descente et les derniers kms, Dumoulin rentre trop tard et une fois la flamme rouge atteinte, Valverde accélère prorgressivement, assume et gagne.
Dans l'ensemble je peux pas dire m'être plus éclaté que devant un CDM au parcours plus classique.. Franchement c'était pas plus fun à regarder que Bergen ou Richmond.
Euh... C'est en 2020, dans deux ans. Tout peut changer d'ici là, ses objectifs de carrière comme son profil. Un peu tôt pour définir dès maintenant la stratégie à suivre, non ?Richard a écrit : 01 oct. 2018, 17:46On va pas refaire la même erreur : si c’est bien ça, il ne faut plus miser sur Alaphilippe, seulement lui donner mission de s’accrocher le plus possible au cas où-Vélomen- a écrit : 01 oct. 2018, 17:15
Si c'est ça c'est génial !!
Ca laisse une nouvelle chance aux grimpeurs.
Je ne sais pas si c'est plus dur qu'Insbruck car la montée finale est à 14 km de l'arrivée (et 10 km pour finir) mais d'un autre côté dans du 10.5% de moyenne, l'effet d'aspiration est faible donc ça devrait faire de sacrés dégâts !!
La bosse ressemble au Civiglio du Tour de Lombardie, donc elle conviendra très bien à Pinot, Bardet et Alaphilippe !
(Rappel : il est lâché dans le Civiglio l’an dernier par Nibali Pinot etc.
avant de se refaire la cerise dans San Fermo pour aller chercher la deuxième place, mais sans jamais avoir pu jouer la gagne)
Pour le coup, là on pourrait vraiment parler d'un circuit pour grimpeurs, plus que celui d'Innsbruck, plombé par le Murito final (l'ascension du petit col de 8 bornes ayant été quasiment escamotée pendant toute la course).
Difficile de savoir quelle sera la hiérarchie dans 2 ans. Pinot et Bardet seront-ils aussi forts ? Alaphilippe aura-t-il progresser en montagne (ou non) ?Richard a écrit : 01 oct. 2018, 17:46On va pas refaire la même erreur : si c’est bien ça, il ne faut plus miser sur Alaphilippe, seulement lui donner mission de s’accrocher le plus possible au cas où-Vélomen- a écrit : 01 oct. 2018, 17:15
Si c'est ça c'est génial !!
Ca laisse une nouvelle chance aux grimpeurs.
Je ne sais pas si c'est plus dur qu'Insbruck car la montée finale est à 14 km de l'arrivée (et 10 km pour finir) mais d'un autre côté dans du 10.5% de moyenne, l'effet d'aspiration est faible donc ça devrait faire de sacrés dégâts !!
La bosse ressemble au Civiglio du Tour de Lombardie, donc elle conviendra très bien à Pinot, Bardet et Alaphilippe !
(Rappel : il est lâché dans le Civiglio l’an dernier par Nibali Pinot etc.
avant de se refaire la cerise dans San Fermo pour aller chercher la deuxième place, mais sans jamais avoir pu jouer la gagne)
C'est marrant je pense l'inverse ! Igls c'était peut être assez roulant, mais c'est long. là on aurait 4 bornes à 10% toutes les 20kms de plat. Pour moi c'est bien plus favorable à des mecs capables de faire la différence dans le plat intermédiaire. En tout cas marrant de voir que l'on peut lire le parcours de manière très différente.biquet a écrit : 01 oct. 2018, 18:00 Pour le coup, là on pourrait vraiment parler d'un circuit pour grimpeurs, plus que celui d'Innsbruck, plombé par le Murito final (l'ascension du petit col de 8 bornes ayant été quasiment escamotée pendant toute la course).
Sur du 4 bornes à prés de 10°/° de moyenne à grimper 7 fois, c'est une autre mayonnaise. Si ce tracé est confirmé, je vois pas encore 50 gars au pied de la dernière ascension. Et pour le coup, avec davantage de purs grimpeurs que de classicmens et de puncheurs (contrairement à hier).
Le problème n'était pas Igls, mais le fait que le murito final ait tué Igls. Il a certes usé les organismes (ça a roulé très vite) et favorisé les coureurs les plus frais, mais au terme d'une vraie course adressée aux grimpeurs, jamais on aurait du avoir autant de monde au pied du mur final.veji2 a écrit : 01 oct. 2018, 18:13C'est marrant je pense l'inverse ! Igls c'était peut être assez roulant, mais c'est long. là on aurait 4 bornes à 10% toutes les 20kms de plat. Pour moi c'est bien plus favorable à des mecs capables de faire la différence dans le plat intermédiaire. En tout cas marrant de voir que l'on peut lire le parcours de manière très différente.biquet a écrit : 01 oct. 2018, 18:00 Pour le coup, là on pourrait vraiment parler d'un circuit pour grimpeurs, plus que celui d'Innsbruck, plombé par le Murito final (l'ascension du petit col de 8 bornes ayant été quasiment escamotée pendant toute la course).
Sur du 4 bornes à prés de 10°/° de moyenne à grimper 7 fois, c'est une autre mayonnaise. Si ce tracé est confirmé, je vois pas encore 50 gars au pied de la dernière ascension. Et pour le coup, avec davantage de purs grimpeurs que de classicmens et de puncheurs (contrairement à hier).
La boucherie de Sallanches ( une vingtaine de coureurs à l'arrivée) était due au fait que Domancy se dressait beaucoup plus vite devant les coureurs. Du coup, effectivement, les virtualités seraient changées..Bardet, depuis 3 ans, j'ai l'impression que c'est le mec qui franchit le plus de paliers. Entre 2015 et 2016, c'était déjà du 7°/°, selon son entraineur. Mais il continue de progresser. Maintenant, il ne lui manque qu'une chose: la gagne. Il est devenu aussi fort, voire plus fort qu'un Quintana, mais le vieux colombien a un palmarès, lui.-Vélomen- a écrit : 01 oct. 2018, 18:23 A noter que l'entraineur de Bardet dit dans l'Equipe que Bardet avait battu tous ses records de puissance sur 5 minutes en montée 5 jours avant les Mondiaux.
Et que son stage d'entrainement en altitude à Prémanon (une semaine dans le Jura + un séjour en hypoxie) lui ont fait passé un cap !
Woods a l'air au bout de sa vie ! Bardet et Valverde semble bien plus frais sur cette photo !
Igls a quand même joué un rôle non négligeable. Je pense que la dernière ascension a bien émoussé Alaf'. Au sommet, il grimaçait déjà. Avec une ascension d'Igls en moins, peut-être aurait-il eu plus de jump pour la grosse bosse finale (même si ce ne sont que des suppositions).biquet a écrit : 01 oct. 2018, 18:24Le problème n'était pas Igls, mais le fait que le murito final ait tué Igls. Il a certes usé les organismes (ça a roulé très vite) et favorisé les coureurs les plus frais, mais au terme d'une vraie course adressée aux grimpeurs, jamais on aurait du avoir autant de monde au pied du mur final.veji2 a écrit : 01 oct. 2018, 18:13
C'est marrant je pense l'inverse ! Igls c'était peut être assez roulant, mais c'est long. là on aurait 4 bornes à 10% toutes les 20kms de plat. Pour moi c'est bien plus favorable à des mecs capables de faire la différence dans le plat intermédiaire. En tout cas marrant de voir que l'on peut lire le parcours de manière très différente.
Par contre, j'avais pas fait gaffe qu'il y avait autant de bornes entre chaque ascension, à Martigny.
Le kilométrage (250 bornes, c'est pas tous les jours), le col, la fin de saison (bcp de coureurs doivent être cramés), ça aurait pu être bien plus éparpillé avant le Murito, je pense. J'aurais préféré 8 fois Igls, perso. Les gars frais auraient eu moins de retenue, et la castagne aurait (peut-être) commencé d'assez loin.tomboonen8 a écrit : 01 oct. 2018, 19:29Igls a quand même joué un rôle non négligeable. Je pense que la dernière ascension a bien émoussé Alaf'. Au sommet, il grimaçait déjà. Avec une ascension d'Igls en moins, peut-être aurait-il eu plus de jump pour la grosse bosse finale (même si ce ne sont que des suppositions).biquet a écrit : 01 oct. 2018, 18:24
Le problème n'était pas Igls, mais le fait que le murito final ait tué Igls. Il a certes usé les organismes (ça a roulé très vite) et favorisé les coureurs les plus frais, mais au terme d'une vraie course adressée aux grimpeurs, jamais on aurait du avoir autant de monde au pied du mur final.
Par contre, j'avais pas fait gaffe qu'il y avait autant de bornes entre chaque ascension, à Martigny.
